Le ruban de Ito OGAWA

Publié le par Hélène

                       

♥ ♥  

Ce que j'ai aimé :

Ruban est le nom d'une charmante perruche calopsitte jaune que Sumire et sa petite-fille Hibari ont soigneusement couvée après avoir trouvé son oeuf tombé du nid. Leur univers se concentre alors autour de l'oiseau, pour elles, l'oiseau devient "le ruban qui nous relie pour l'éternité." Puis, un beau jour, Ruban décide de voler de ses propres ailes, et il quitte les deux femmes.

                                                 Pour les personnes qu'il va croiser sur son chemin, il devient un signe d'espoir, de bonheur, comme pour rappeler que la beauté, la magie sont de ce monde et peuvent les sauver.

Pour Tori le travesti, pour Mihoko l'illustratrice,  pour Fû sa fidèle amie, pour Miyuki qui vient de perdre sa maman, Ruban est comme un ange descendu du ciel pour redonner vie à ceux que la tristesse guettait. Il représente l'Espoir, la volonté et la puissance de continuer d'avancer, quelques soient les circonstances, parce qu'un fil nous maintient en avant, nous fait sourire et nous relie aux autres et au monde. Et peu importe si Ruban quitte un à un les personnes qu'il croise, parce que chacune d'elle devine ensuite que dans ce monde tourmenté, les miracles existent.

Ce que j'ai moins aimé :

Un roman au charme tout japonais qui ne me semble pas inoubliable mais est doté d'une originalité certaine...

Premières phrases :

"Sumire adore les oiseaux.

Pendant que je suis à l'école, elle monopolise le balcon à l'étage, celui où l'on étend le linge chez les Nakazaro, elle y passe toute la journée à observer les oiseaux. En se balançant tranquillement, bien installée dans son rocking-chair en rotin préféré. De temps à autre, elle sirote une petite gorgée du café sucré qu'elle garde dans une gourde."

Présentation de l'éditeur :

Picquier 

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Du même auteur : Le restaurant de l'amour retrouvé

D'autres avis :

Page 

 

Le ruban, Ito Ogawa, traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Picquier, septembre 2014, 286 p. 19.5 euros

 

Merci à l'éditeur.

Publié dans Littérature Asie

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A
D'où mon hésitation à lire des romans japonais.
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H
Effectivement, j'ai prévu de lire "premières neiges" de Kawabata prochainement...
D
il y a des romans japonais qu'on n'oublie pas, ne serait-ce que ceux de Kawabata, Mishima, Sôseki, Yoko Ogawa.
H
Ils ont un charme particulier...
J
Pas inoubliable, ce n'est pas assez ;)
Répondre
H
Non je te comprends