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Ce doux pays d’Ake EDWARDSON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ 

« Tout le monde a peur de quelque chose non ? Ici en tout cas, tout le monde a peur. »

Mon avis :

La chaleur s’infiltre insidieusement dans la ville de Göteborg à l’approche de la Saint Jean. La tension monde quand trois corps sont retrouvés sauvagement assassinés dans une épicerie isolée. Erik Winter, de retour d’Andalousie doit enquêter dans une atmosphère discrète. En effet il doit s’immiscer dans les quartiers de la communauté kurde, des personnes méfiantes en raison de leur situation pas toujours très régulière, ou de leur passé tourmenté.

L’intrigue se met en place doucement, dans une atmosphère saturée par la chaleur et les enquêteurs n’avancent que pas à pas dans ce milieu protégé des réfugiés. 

Ake Edwardson imbrique savamment intrigue policière et arrière-fond social et politique. Il pose un regard critique acerbe sur la société suédoise et ses dérives, alors que le pays est souvent proposé comme un modèle à l'échelle européenne. L'atmosphère lourde de cette veille de la Saint Jean est parfaitement bien rendue, le soleil pesant aussi lourd que les non-dits sur les âmes tourmentées des personnages. Personnages savamment étoffés, comme celui du héros récurrent Erik Winter qui inquiète ici avec ses migraines à répétition. Cela annonce-t-il sa fin prochaine ?

Premières phrases :

« D’aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu le sable. Le sable. Quoi d’étonnant ? Je le faisais couler entre mes doigts, je le sentais glisser sous mes pieds. »

L'auteur :

http://www.editions-jclattes.fr/auteur-ake-edwardson-000000026682

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Je voudrais que cela ne finisse jamais   ; Presque mort  ; Le ciel se trouve sur terre 

Série Erik Winter

  1. Dans med en ängel, 1997 (*) / Danse avec l'ange, 2002Death Angels, 2009
  2. Rop från långt avstånd, 1998 / Un cri si lointain, 2003 / The Shadow Woman, 2010
  3. Sol och skugga, 1999 / Ombre et soleil, 2004 / Sun and Shadow, 2005
  4. Låt det aldrig ta slut, 2000 /   Je voudrais que cela ne finisse jamais , 2005 / Never End, 2006
  5. Himlen är en plats på jorden, 2001 (*) / Le ciel se trouve sur Terre, 2011 / Frozen Tracks, 2007
  6. Segel av sten, 2002 / Voile de pierre, 2006 / Sail of Stone, 2011
  7. Rum nummer 10, 2005 / Chambre numéro 10, 2007
  8. Vänaste land, 2006 / Ce doux pays, 2007
  9. Nästan död man, 2007 / Presque mort, 2009
  10. Den sista vintern, 2008 / Le dernier hiver, 2010

Ce doux pays, Ake Edwardson, traduit du suédois par Marie-Hélène Archambeaud, 10/18, 2007, 8.40 euros

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Chers aventuriers de Vincent NOYOUX

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥ ♥

« En prenant conscience de ses possibilités, de ses peurs, de son courage, de ses limites, l’aventurier se dévoile. » (p. 136) (Jean-Louis Etienne)

L’auteur :

Vincent Noyoux a été auteur de guides de voyage chez Gallimard avant de devenir reporter indépendant. Il a publié chez Stock Touriste Professionnel (2012). (Présentation de l'éditeur)

  L’histoire :

 « “La Terre est une vieille prostituée. Elle se vend partout”, écrivait Pierre Mac Orlan. Partir à l’aventure aujourd’hui, c’est essayer de bander devant une vieille tapineuse. Pourtant, pas un jour ne passe sans qu’un olibrius ne s’élance dans quelque coin hostile du globe. Tout à la fois interpellé et agacé, j’ai voulu comprendre pourquoi et dans quel but. À quoi servent les aventuriers d’aujourd’hui : navigateurs, explorateurs, écrivains voyageurs ? Assouvissent-ils un plaisir égoïste ou accomplissent-ils une tâche d’utilité publique ? »
 
Qu’ils gravissent des sommets inviolés, qu’ils franchissent des océans furieux ou qu’ils traversent des espaces désolés, les aventuriers déroutent. Vincent Noyoux en a rencontré neuf. Neuf individus qui, un beau jour, ont décidé de tout plaquer pour mener une existence faite d’incertitudes et d’audace, de maladies tropicales et d’horizons lointains. Il livre avec une juste mesure d’ironie et de tendresse le portrait de chacun, en tentant de répondre à toutes les questions que posent ces anticonformistes habités par le goût du risque. (Présentation de l’éditeur)

 Ce que j’ai aimé :

 Vincent Noyoux nous convie à la rencontre d'aventuriers modernes, d'hommes et de femmes qui ont cherché à travers le monde à vivre intensément, follement parfois, en se frottant au monde et à leurs propres limites.

Jean-Louis Etienne  le spécialiste des pôles

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Patrice Franceschi

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Mike Horn le « demi-dieu de l’aventure »

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Antoine de Maximy celui qui s’invite chez vous

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Bertrand Piccard qui aime voyager en montgolfiere

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Sonia et Alexandre Poussin les époux altruistes

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Sylvain Tesson

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Isabelle Autissier la navigatrice la plus mystérieuse qui ne semble pas s’être beaucoup livrée

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Vincent Noyoux les a rencontrés et s'est intéressé à leur parcours ainsi qu'à leurs motivations. Sur un ton humoristique frais et décapant, il nous livre des refléxions philosophiques, sociologiques, sur ces aventuriers modernes :

Franceschi : « La vie est moins importante que la liberté, la fraternité et l’égalité de droit. La vie ne vaut que s’il y a tout ça. Je plains les gens qui ne savent pas pour quoi ils sont prêts à mourir. » souligne ce rebelle renégat qui s’est engagé dans la guerre en Afghanistan en 1979.

« D’autres questions toutes aussi cruciales furent abordées au cours des deux entretiens que l’aventurier me consacra. Quel sens donne-t-on à sa vie ? La vie l’emporte-t-elle sur la liberté ? Qu’apprend-on au cours de son existence ? Le monde comment ça marche ? Les autres, c’est qui ? Nous devrions tous rencontrer un Patrice Franceshi au moins une fois.  Sous ses airs de barbouze au cuir tanné, il surgit dans votre vie comme un contrôle de philo surprise. » p. 55

« Les aventuriers ne servent pas à mesurer  l’épaisseur de labanquise, à promouvoir les énergies renouvelables, ni à former de jeunes citoyens du monde. Ils ne servent pas non plus à nous faire rêver, même si certains y arrivent. Ils servent avant tout à nous montrer ce que sont le courage, la volonté, l’humilité, la patience. » p. 226

Des rencontres fascinantes, des conversations passionnantes, ce petit recueil est à conseiller, il offre un vrai bol d’air !

 Ce que j’ai moins aimé :

-Rien

 Premières phrases :

 « C’est un mouvement sans fin. Chaque année, chaque mois, chaque semaine, des hommes et des femmes partent au bout du monde pour réaliser quelque chose de difficile, de dangereux et d’absolument inutile. Certains veulent gravir des sommets trop hauts, d’autres franchir des déserts trop arides, d’autres encore naviguer à contre-courant. Et que ça traverse l’Alaska sauvage et que ça explore les hautes vallées du Pakistan…

Nous avons tous, autour de nous, un original qui a décidé de vaincre l’Atlantique à la rame ou les steppes de Mongolie en side-car. »

 Vous aimerez aussi :

 

Sylvain Tesson :  Une vie à coucher dehors Dans les forêts de Sibérie ;  Géographie de l’instant 

Mike Horn : Latitude zéro

Isabelle Autissier : L’amant de Patagonie  

Les époux Poussin : Africa trek

Patrice Franceschi : Avant la dernière ligne droite

Antoine de Maximy : ses vidéos

Bertrand Piccard : http://bertrandpiccard.com/accueil?width=1920#1

 

Chers aventuriers, Vincent Noyoux, stock, octobre 2013, 240 p., 22 euros

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Publié dans Récits de voyage

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L’arbre aux haricots de Barbara KINGSOLVER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Le périple d'une jeune femme pas comme les autres

L'auteur :

http://www.kingsolver.com/

Ce que j’ai aimé :

Taylor Greer est une jeune femme qui sait ce qu'elle veut. Et ce qu'elle ne veut pas. A savoir devenir comme toutes ses camarades et se retrouver enfermée dans un mariage bancal avec deux ou trois mioches en prime. Non, Taylor veut tenter l'aventure, et partir loin de son comté de Pillman, pour vivre autre chose. Même si elle ne sait pas vraiment quoi... 

Aussi part-elle au volant de sa vieille coccinelle Volkswagen vers l'Ouest, les grands espaces, la liberté... Sauf que justement, quand on tombe en panne dans ces grands espaces, dans le désert de l'Oklahoma par exemple, il faut s'attendre à des surprises de taille : comme cette petite indienne qu'on lui confie à la va-vite dans un bar miteux et dont elle va devoir s'occuper, envers et contre tout. 

Vous cherchez de la littérature « feel good » de qualité ? N'hésitez plus, vous avez trouvé !

Taylor Green est une jeune femme attachante pleine de ressources qui grâce à sa bonne humeur et à sa gentillesse, va rencontrer des personnes qui lui ressemblent qu'elle va accompagner et aider comme elle le peut. Sa toute nouvelle "maternité" ne va pas de soit, mais peu à peu elle apprend à apprivoiser la petite Turtle et à l'aimer, avec les risques qu'inclut tout sentiment profond :

« Est-ce que je suis capable de donner à cette enfant la meilleure éducation possible et de la mettre à l’abri du danger jusqu’à la fin de ses jours ? La réponse est non, tu ne peux pas ? Mais personne d’autre ne le peut non plis. (…) Personne ne peut mettre un enfant à l’abri du monde. C’est pour ça que tu ne te poses pas la bonne question, si tu as vraiment envie de prendre une décision.

-Alors quelle est la bonne question ?

-Est-ce que j’ai envie d’essayer ? Est-ce que je pense qu’il serait intéressant, peut-être même agréable à la longue, de partager ma vie avec cette enfant et de lui donner ce que j’ai  de meilleur, et peut-être, au bout du compte, me retrouver avec une bonne amie. »n (p. 264)

Aux côtés de cette enfant tombée du ciel, de sa nouvelle amie Lou Ann, et de Mattie qui cache des secrets dans sa maison, Taylor affronte et apprivoise sa nouvelle vie faite de joies et d'épreuves, portée par l'amour et le soutien de ces personnes tellement riches en humanité. Un bel hommage rendu à ces laissés pour compte de l'Amérique, à ceux qui restent en marge du système ou n'ont pas l'autorisation de s'y intégrer. 

Ainsi Barbara Kingsolver nous livre un beau récit plein d'espoir et d'amour, drôle et profond à la fois, comme la vie elle-même...

Ce que j’ai moins aimé :

- Rien. 

L’arbre aux haricots de Barbara KINGSOLVER

Premières phrases :

« L’idée de mettre de l’air dans un pneu me rendait malade. Et ça depuis où j’ai vu un pneu de tracteur exploser et expédie le père de Newt au sommet de la pancarte Standard Oil. C’est la stricte vérité. Le pauvre homme s’est bel et bien retrouvé  coincé sur sa pancarte. »

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Les cochons au paradis (la suite des aventures de Taylor Green)

Autre : Billie LETTS

D’autres avis :

Lecture commune avec Manu

Babélio

L’arbre aux haricots, Barbaba Kingsolver, traduit de l’anglais (USA) par Martine BEQUIE, rivages poche,  1997, 339 p., 8.7 euros

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Les pirates dans une aventure avec les savants de Gidéon DEFOE

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥

Embarquez aux côtés de ces joyeux drilles !

 

L’histoire :

 Imaginez un bateau de pirates avec des pirates dedans. Aucun n’a de nom : ils sont appelés par une de leurs caractéristiques (le pirate à l’écharpe rouge, le pirate albinos… et le capitaine pirate, comme de bien entendu). Tous aussi naïfs et sots les uns que les autres. Ajoutez à cela une rencontre aussi fortuite qu’improbable avec des savants, dont Charles Darwin jeune, avant sa théorie. (Présentation de l’éditeur)

 

Ce que j’ai aimé :

 De drôles de lurons que ces pirates ! Quand ils ne courent pas les mers pour dépouiller les navires, ils aiment se lancer dans de longues discussions philosophiques sur la meilleure façon de cuire un jambon ou sur les avantages de la vie de pirate. Ils adorent aussi chanter des shanties (chants de marin entraînant), et quand, vraiment ils ont à court d'idées pour s'occuper, ils organisent des courses de tortues géantes ou cherchent d'autres occupations tout aussi saugrenues : 

 « Une poignée de pirates particulièrement brillants s’imaginèrent alors que s’ils attrapaient suffisamment de ces énormes méduses diaphanes qui flottaient autour du bateau, ils pourraient bâtir une sorte de château gonflable. »

Arrivés à ce stade, il est urgent pour eux de trouver un nouveau défi à relever, et heureusement ils vont se lancer ici dans une aventure aux côtés de Darwin et d’autres savants. 

 Drôles et bagarreurs, ces pirates-là sont surtout des marins d’eau douce qui ignorent que les serpents de mer dessinés sur les cartes marines sont purement décoratifs et ne signifient pas qu’à cet endroit un monstre marin va surgir des profondeurs :

 « Ca explique bien des choses, dit-il. Je suppose que c’est pour la même raison que nous n’avons jamais vu cette boussole géante dans le coin de la carte. J’avoue que je suis un peu déçu. »

 Leurs aventures sont toutes aussi déjantées qu’eux et les lecteurs passent un très agréable moment aux côtés de ces hommes bourrus sympathiques.

 Des dialogues incisifs, une action décapante, des personnages délurés embarquez aux côtés de ce joyeux drilles !

 

Ce que j’ai moins aimé :

 - C'est léger, drôle, je suis conquise...

 

 Premières phrases :

 « -Ce qu’il y a de mieux dans la vie de pirate, dit le pirate atteint de la goutte, c’est les pillages.

- N’importe quoi ! dit le pirate albinos. C’est les doublons. Les doublons, c’est de loin ce qu’il y a de mieux dans la vie de pirate.

Les autres pirates, qui se prélassaient au soleil sur le pont du bateau pirtae, se joignirent bientôt à la discussion. »

 

 Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Les pirates, une aventure avec les baleines

Autre : les Jorn Riel

 

D’autres avis :

 Télérama Yves 

 

Les pirates dans une aventure avec les savants de Gidéon DEFOE, traduit de l’anglais par Thierry Beauchamp, J’ai lu, 2012, 6.20 euros

Publié dans Littérature Europe

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Prem's, deu'z, troi'z de Michel VAN ZEVEREN

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥

Qui sera le premier ?

L'auteur :

Michel Van Zeveren est né en 1970 à Gand. Il s’inscrit à l’École de Recherches Graphiques (Erg) pour y faire du dessin animé. Là, il préfère s’orienter vers le cours d’illustration, et le livre pour enfant en particulier, pour pouvoir raconter ses propres histoires. Aujourd’hui, il partage son temps entre les livres, la bande dessinée et des collaborations à différents magazines. Il habite près de Bruxelles, travaille dans son grenier et fait la sieste dans le jardin quand c’est possible.

L'histoire :

«Hé, Tortue, on fait une course ?»
«Si tu veux, Lièvre.»
«Je vais lui montrer qu’on n’est pas dans la fable ! Je vais me surpasser, me dépasser…»
Le lièvre court si vite… qu’il se dédouble : prem’s, deu’z, qui a gagné ?
Et c’est reparti ! Une fois à gauche, une fois à droite. Stop ! Ils sont quatre maintenant !

(Présentation de l'éditeur)

Ce que j'ai aimé :

Dame tortue pêche tranquillement au bord de l'étang quand le lièvre lui demande de faire la course. Ce dernier veut donner le meilleur de lui-même pour « lui montrer qu'on n'est pas dans la fable ». Il se dépasse tellement dans l'épreuve qu'il laisse son double en plan.

Le récit prend alors une tournure résolument absurde, Prem's courant après son double Deu'z puis Troi'z faisant son apparition également, les uns courant après les autres, doublant les autres... Mais le lièvre se lasse vite de cette course sans fin et préfère finalement revenir à plus de quiétude auprès de dame Tortue.

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Un bel album sur les défis que l'on peut relever mais aussi laisser de côté quand le challenge n'en vaut pas la peine... Décalé et drôle, cet album est une réussite.

Vous aimerez aussi :

  Jeunesse Album

Prem's, deu'z, troi'z de Michel Van Zeveren, Ecole des loisirs, 2010, 11,20 euros

 albums

Publié dans Jeunesse Album

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Persuasion de Jane AUSTEN

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥ ♥

 

L’auteur :

 

Jane Austen est l'avant-dernière et deuxième fille d'une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen née Leigh, compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh qui fut lord-maire au temps de la reine Elisabeth. Les revenus de la famille Austen sont modestes mais confortables ; leur maison de deux étages et un grenier, le Rectory, est entourée d'arbres, d'herbes ainsi que d'une grange.
En 1782, Cassandra et Jane (sa sœur) furent envoyées à l'école, d'abord à Oxford, puis à Southampton, enfin à l'Abbey School de Reading.  Son éducation fut brève, et en retournant à sa maison elle dut la terminer grâce à la bibliothèque paternelle et aux conversations familiales. C'est à ce moment qu'elle commença à écrire. Elle vécut une relation amoureuse douloureuse. Puis dut affronter la mort de son père. Elle travailla ses textes avec acharnement malgré la maladie (qui l'emporta jeune). Elle laissa des romans comme: Raison et Sensibilité, Orgueil et Préjugés, Emma, Mansfield Park, Northanger Abbey... (source : Babélio)

 

L’histoire :

L'histoire

 Depuis quand une jeune fille a-t-elle besoin qu'on lui dicte sa conduite ? Si elle s'est laissé persuader trop jeune de rompre ses fiançailles, Anne Eliott n'est plus dupe. Et lorsque son ancien amant réapparaît, auréolé de gloire, l'heure n'est pas à l'indécision. Pour Anne, il est temps de faire fi des convenances et de la vanité de son entourage !

« À lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits. »

Anne Barbe, Libération (Quatrième de couverture)

 

Ce que j’ai aimé :

 

Persuasion : influence d’une pensée sur une autre.

Le mot désigne ici l’acte de conseillère de Lady Russell sur Anne : dans sa prime jeunesse la discrète Anne s'est laissée convaincre de rompre ses fiançailles alors qu'elle était très amoureuse de son fiancé. Avec les années, elle s'est flétrie, en gardant toujours en une page de son coeur ce bel et intelligent marin qui avait fait son bonheur. Aussi, quand il réapparaît dans son environnement proche, se repose la question de ses choix passés.

 Cette histoire d'amour entre deux héros désignés dés le début est surtout prétexte pour Jane Austen à s'interroger sur les travers de son époque.

En plongeant dans la psychologie de la jeune Anne et dans la société du XIXème, elle met à jour des questions qui demeurent universelles. Elle lance ainsi la question du devoir : faut-il obéir ou se risquer à dire non ? Question centrale pour Anne qui se rendra vite compte que c'est finalement la vie qui nous apprend à savoir agir. Pour Jane Austen par la vie qu’on a vécu, on apprend à diriger son destin. Le contexte natal  et social influe sur la personnalité, tout  se construit par des choses qui nous conditionnent, la vie quotidienne nous façonne. La société pèse comme un poids sur le comportement de l'individu qui doit par la force de son intériorité, se battre avec patience et modestie pour atteindre son objectif. Entre raison et sensibilité, les personnages de Jane Austen apprennent à faire des choix, à réfléchir sur eux-mêmes et à savoir juger l'autre avec justesse. 

La mer est ici comme une métaphore des risques et des incertitudes inhérents à la vie. Un monde trouble dans lequel Jane Austen navigue avec finesse et intelligence.


Ce que j’ai moins aimé :

 

- Rien.

 

Premières phrases :

 

« Sir Walter Elliott, du château de Kellynch, en Somerset, était un homme qui, pour se divertir, ne prenait jamais d’autre livre que le Baronnetage ; c’est à qu’il trouvait l’occupation d’une heure de loisir et la consolation d’une heure d’affliction : c’est là qu’il s’élevait à l’admiration et au respect en contemplant les restes limités des anciens titres, c’est là que toute sensation fâcheuse due à des ennuis domestiques se transformait naturellement en pitié et en mépris. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Du même auteur : Orgueil et préjugés

Autre : Jane Eyre de Charlotte BRONTE

 

D’autres avis :

 

Télérama

Papillon


 

 Sur son adaptation : télérama 

 

 

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Persuasion, Jane Austen, traduit par ANdré Belamich, 10/18, 7.10 euros

 

Publié dans Littérature Europe

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Le cahier bleu de André JUILLARD

Publié le par Hélène

 

L'auteur :

Grand Prix de la Ville d’Angoulême 1996. André Juillard accède au succès public avec Les 7 Vies de l’Épervier, série historique parue en 1982 dans Circus et poursuivie dans Vécu. Avec le scénariste de cette oeuvre, Patrick Cothias, il s’était déjà lancé dans Masquerouge (en 1980 pour Pif Gadget), le justicier masqué du XVIIe siècle, et il créera plus tard la saga historique Plume aux vents (Dargaud, 1995). En 1983, le père d’Alix, Jacques Martin, écrit pour lui Arno (éd. Glénat).
Rompant avec le genre historique, il réalise seul Le Cahier bleu dans (A Suivre) en 1993, Alph’Art du meilleur album à Angoulême, prix du festival de Charleroi et prix spécial du jury du festival de Sierre. En 2000, il s’associe à Yves Sente pour reprendre les aventures de Blake et Mortimer (La Machination Voronov) chez Dargaud et, trois ans plus tard, les deux auteurs récidivent avec Les Sarcophages du sixième continent.

En 2006, Juillard s’associe à Pierre Christin dans Le Long Voyage de Léna (Dargaud), qui va de Berlin Est au Proche Orient. Cette même année, on retrouve aux éditions Daniel Maghen les coulisses de l’œuvre de Juillard, dans les centaines de pages de dessins et notes d’Entracte. Un must !

Un troisième opus mettant en scène le duo jacobsien a vu le jour en 2008 : Le Sanctuaire de Gondwana. En dehors de sa participation à la série Blake et Mortimer, il travaille avec de nombreux grands scénaristes comme Pierre Christin (Léna), ou encore Yann (Mezek). (Source Galerie Daniel Maghen)


 

L'histoire :

Louise est belle, mais elle n’a pas de rideaux à ses fenêtres qui donnent sur une voie de métro. Et un matin, une rame se trouve en panne juste devant et les usagers ont une vue prenante sur la belle dans le plus simple appareil…

 
Deux hommes tombent sous le charme, Victor et Armand. C’est Victor qui attaque le premier mais Armand qui conclut. Mais un beau jour réapparaît le cahier bleu, un journal intime qui va largement envenimer la situation de couple et les rapports entre les deux hommes.


On découvre un petit bout de la vie de cette jolie québécoise dans un Paris moderne (1992). (Source : coin bd)

 

Ce que j'ai aimé :

Je n'ai pas été pleinement enthousiasmée par cette BD. L'intrigue tourne autour d'un triangle amoureux avec en son centre la belle Louise femme libérée qui s'offre au gré de ses coups de coeur. En laisant ainsi au bord du chemin des coeurs brisés, lapidés, trahis. Les hommes jouent avec le hasard pour la rencontrer, laissant croire que le destin peut provoquer des rencontres, en réalité souvent savamment orchestrées. On ne joue pas impunément avec le hasard, les deux hommes  vont l'apprendre à leurs dépens. 

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La deuxième partie de l'intrigue se concentre sur le meurtre de l'un des protagonistes, mais malheureusement, sans nous donner le fin mot de l'histoire. Je pensais que la suite "Après la pluie" m'éclairerait, mais point du tout, l'intrigue de cette pseudo-suite part dans une autre direction.

Les dessins sont très classiques, aux lignes précises et aux couleurs sans surprise.

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Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Après la pluie

 

BD Mango bleu

 

 

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Fakirs de Antonin VARENNE

Publié le par Hélène

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 ♥

 

Grand prix 2010 Meilleur Polar des lecteurs de Points

 

L’auteur :


Né à Paris, Antonin Varenne n’y restera que quelques mois avant d’être enlevé par ses parents pour vivre aux quatre coins de France, puis sur un voilier. Il n’y reviendra qu’à vingt ans, pour poursuivre des études à Nanterre.

Après une maîtrise de philosophie (Machiavel et l’illusion politique), il quitte l’Université, devient alpiniste du bâtiment, vit à Toulouse, travaille en Islande, au Mexique et, en 2005, s’arrime au pied des montagnes Appalaches où il décide de mettre sur papier une première histoire. 

Revenu en France accompagné d’une femme américaine, d’un enfant bilingue et d’un chien mexicain, il s’installe dans la Creuse et consacre désormais son temps à l’écriture.

Antonin Varenne remporte le prix Quais du polar-20 minutes 2012 (Source : Babélio)

http://antoninvarenne.over-blog.com/

 

L’histoire :

 

« On ne sortait des Suicides qu'à la retraite, par démission, via une dépression ou en finissant soi-même avec son arme de service dans la bouche.

De ces options, toutes étaient souhaitées à Guérin, dans un ordre variable. Mais celle que personne n'avait envisagée était qu'il s'y sente comme un poisson dans l'eau.

C'était arrivé. Résultat, le lieutenant Guérin flanqué de son stagiaire, Lambert — avait ajouté à la haine de ses collègues la répulsion viscérale qu'inspirent les pervers, lorsque, plongeant dans ce qui répugne à tous, ils semblent s'y régaler. » 

Ailleurs en France, au bord d'une rivière, John Nichols, un Franco-Américain installé dans un tipi, est convoqué à la gendarmerie de Saint-Céré. Là, on lui apprend la mort de son ami américain, Alan Mustgrave, intervenue alors qu'il s'écorchait en direct sur une scène du Paris underground, fort cotée pour ses spectacles sado-maso.

Soif de pouvoir, suicide, torture... On rit pourtant, jaune ou noir, c'est selon. L'auteur ne nous laisse aucun répit, et nous dépeint, en prime, de magnifiques personnages. (Source : Babélio)

 

 Ce que j’ai aimé :

 

Le commissaire Guérin est un personnage tourmenté, poursuivi par ses démons et par son passé. Mis au « placard » au service des suicides du quai des Orfèvres, et secondé par Lambert, jeune recrue, il croise le destin tragique de Alan Mustgrave, fakir mort sur scène. L’ami d’Alan, John, enquête sur cette mort qui révèle des dessous surprenants…

« En chemin, il chercha un lien entre de ce monde sans revanche possible et un fakir, mort sur scène d’une hémorragie. Evident. Le rapport était une ressemblance parfaite. Un monde d’hommes se tenant maladroitement debout sur des tapis de clous, courant et se fuyant les uns les autres. » (p. 176)

Les personnages sont bien campés psychologiquement, denses, ils dévoilent leur part d'ombre et de lumière au fil des pages. L'intrigue originale et ces personnages tourmentés créent un univers atypique en clair obscur, qui ne laisse pas le lecteur indifférent ! Un livre marquant !

 

 Ce que j’ai moins aimé :

 L'intrigue patine un peu.

Assez glauque...

Premières phrases :

 

« Lambert se bouffait les ongles.

Le clair-obscur plongeait es trois flics dans un espace-temps imprécis, vaseux, perdus dans le compte des jours et des nuits. Une odeur d’alcool et de tabac froid avait empli la petite pièce. La fatigue s’entendait dans les voix mal réveillées, rauques malgré l’heure avancée de la matinée. »

 

Vous aimerez aussi :

 

 Du même auteur : Le gâteau mexicain

Autres : Les romans de Fred Vargas

 

D’autres avis :

 

Babélio

  

Fakirs, Antonin Varenne, Points, 7.20 euros

 

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Les choses de Georges PEREC

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥

 

L’auteur :

 Georges Perec naît à Paris de parents juifs polonais, tous deux décédés durant la Seconde Guerre mondiale: son père au front en 1940, sa mère déportée à Auschwitz en 1942. Georges Perec passera son enfance entre Paris et le deux V entrelacés de W ou le Souvenir d’enfance, Villard-de-Lans et Lans-en-Vercors. Après des études de lettres, où il rencontre Marcel Bénabou, il devient documentaliste au CNRS et publie ses premiers articles dans Partisans. Il publie son premier roman, Les Choses, en 1965. Ce roman « sociologique » de facture flaubertienne est couronné par le prix Renaudot. En 1966, il publie un bref récit truffé d’inventions verbales, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour?, et entre l’année suivante à l’Oulipo, dont il devient l’une des figures majeures. Il expérimente toutes sortes de contraintes formelles : La Disparition (1969) est un roman écrit sans la lettre e (lipogramme) ; Les Revenentes (1972), où la seule voyelle admise est le e. Son roman le plus ambitieux, La Vie mode d’emploi (prix Médicis 1978), est construit comme une succession d’histoires combinées à la manière des pièces d’un puzzle, et multiplie les contraintes narratives et sémantiques. L’œuvre de Perec s’articule, semble-t-il, autour de trois champs différents : le quotidien, l’autobiographie, le goût des histoires. Le jeu est toujours présent, tout comme la quête identitaire, et l’angoisse de la disparition. (Source : Oulipo.net)

 

L’histoire :

 La vie quotidienne d'un jeune couple des années soixante issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses. (Source : Julliard)

 

Ce que j’ai aimé :

 Les choses nous conte le destin de deux êtres englués dans la société de consommation. Ils pensent que les objets dont ils s'entourent et dont ils rêvent pourront leur permettre de se rélaiser dans la vie. Ils s'emplissent de désirs factices, pour combler un vide latent. Cinquante ans plus tard, ce sujet n'a pas pris une ride, malheureusement pourrait-on dire. Posséder est toujours le maître mot.

« Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus qu’on ne pouvait acquérir. Ce n’était pas eux qui l’avait décrété ; c’était la loi de la civilisation, une donnée de fait dont la publicité en général, les magazines, l’art des étalages, le spectacle de la rue, et même, sous un certain aspect, l’ensemble des productions communément appelées culturelles, étaient les expressions les plus conformes. »

Les deux êtres semblent bien décidés à garder leur liberté, à se tenir en marge de la société, mais ils ne se rendent pas compte que cette liberté n’est que factice et que consommer les aliène.

« Ils se disaient parfois que la vie qu’ils mèneraient aurait le charme, la souplesse, la fantaisie des comédies américaines, des génériques de Saül Bass, et des images merveilleuses, lumineuses, de champs de neige immaculé striés de traces de skis, de mer bleue, de soleil, de vertes collines, de feux pétillant dans des cheminées de pierre, d’autoroutes audacieuses, de pullmans, de palaces, les effleuraient comme autant de promesses. »

Un classique à redécouvrir.

A noter une nouvelle édition  : une création numérique originale enrichie d'animations graphiques, sonores et typographiques.

http://www.lepoint.fr/livres/lifting-2-0-pour-georges-perec-28-11-2013-1762683_37.php

 

Ce que j’ai moins aimé :

 -Rien

 

Premières phrases :

 « L’œil, d’abord, glisserait sur la moquette grise d’un long corridor, haut et étroit. Les murs seraient des placards de bois clair, dont les ferrures de cuivre luiraient. Trois gravures, représentant l’une Thunderbird, vainqueur à Epsom, l’autre un navire à aubes, le Ville-de-Montereau, la troisième une locomotive de Stephenson, mèneraient à une tenture de cuir, retenue par de gros anneaux de bois noir veiné, et qu’un simple geste suffirait à faire glisser. »

 

Vous aimerez aussi :

  Du même auteur : La vie mode d'emploi

 

Les choses, une histoire des années soixante, Georges Pérec, Pocket, 6.10 euros

 

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Espaces sauvages de Jim FERGUS

Publié le par Hélène

      espaces-sauvages.jpg

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L'auteur :

 

Né à Chicago en 1950, d'une mère française (aristocrate originaire de Bourgogne) et d'un père américain, Jim Fergus est chroniqueur dans de nombreux journaux américains. Passionné par l'histoire des Indiens d'Amérique, il avait depuis toujours le projet d'écrire une biographie de Little Wolf. Afin de trouver matière à son livre, il s'est beaucoup documenté et a silloné le Middle West, de l'Oklahoma au Montana, seul pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes. À partir d'un fait authentique, Jim Fergus a imaginé le journal d'une des femmes qui ont été données en mariage aux Indiens en 1875. Mille femmes blanches (2000), son premier roman, qui a obtenu le prix du premier roman étranger, La fille sauvage (2004) et Marie blanche (2011) ont paru au Cherche Midi. (Présentation de l'éditeur)

Retrouvez l'auteur sur son site : www.jimfergus.com

 

L'histoire :

 

C'était le rêve d'un petit garçon du Midwest.

Ce rêve, trente ans plus tard, Jim Fergus l'a réalisé : cinq mois de chasse itinérante sur le continent nord-américain. 30 000 kilomètres, 24 États – du Maine au Montana, en passant par New York et la Floride –, avec son truck, son fusil et son chien Sweetzer, ainsi que tous les anonymes, écrivains et passionnés croisés au fil de la route.

Entre forêts, marais, dinerset bivouacs, Jim Fergus nous entraîne dans une balade sauvage qui révèle « le vrai monde derrière l'Amérique »... (Présentation de l'éditeur)

 

Ce que j'ai aimé :

 

Contrairement aux apparences, ce livre n'est pas un livre sur la chasse mais plus sur le charme des rencontres, les contrées traversées, la chasse n'étant au final qu'un prétexte pour gouter à la "vie sauvage". Paradoxalement aussi, c'est cette même chasse qui permet une harmonie avec la nature  et avec les oiseaux.

 

« Je ne vois aucune raison de m'excuser d'être un chasseur, particulièrement à notre époque. Peut-on éprouver pareil émerveillement – fait de douceur et de mystère – devant des aliments sous film en barquette de polystyrène ? Ou devant les blancs de poulet sans os ni peau qu'on trouve aux étals de boucherie de son supermarché ? » (p. 40)

 

« Ce sont les chasseurs qui accordent une certaine valeur à ces oiseaux et sans cela il n'y en aurait plus, explique Gulion, qui était chercheur dans ce milieu depuis suffisamment longtemps pour avoir compris les réalités de la gestion de la vie sauvage. Sans l'intérêt qu'ils leur portent et la valeur économique qui en résulte, il n'y aurait aucune raison de faire des concessions aux pratiques habituelles de gestion de la forêt. J'espère que les forces anti-chasse ne finiront pas l'emporter, car je vous garantis que ce sera alors le déclin de toute vie sauvage. Il est important que les gens comprennent ça. » (p. 149)

 

Jim Fergus bouscule donc les idées reçues sur la chasse pour nous conter ses pérégrinations à travers différentes régions, en amoureux absolu de son pays et ce cette nature qu'il souhaite protéger et louer.

 

Les recettes en fin de chapitre font saliver et sont comme le point d'orgue des récits et de la philosophie de l'auteur : il prône une vie simple, harmonieuse, comblée par un bon repas, une belle promenade et des rencontres amicales. What else ?

 

« Bécassine grillée

Griller les oiseaux sur des braises de charbon de bois, pendant 6 à 8 minutes. Les retourner fréquemment pendant la cuisson en les arrosant de beurre fondu ou d'huile d'olive mélangée de sauce Worcester, de poivre et de jus de citron. »

 

Ce que j'ai moins aimé :

 

Un peu répétitif et lassant.

 

Premières phrases :

 

« Je ne peux pas vous dire ce qui fait d'un homme un chasseur. Mai si je peux vous révéler comment tout s'est passé pour l'un d'entre eux.

Tout a commencé quand j'étais un petit garçon grandissant dans un faubourg du Midwest. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Du même auteur :  Mon Amérique de Jim FERGUS

Autre : les romans de Jim Harrison

 

D'autres avis :

 

Babélio

 

Espaces sauvages, Voyage à travers les États-Unis avec un chien et un fusil, Jim Fergus, traduit de l'américain par Nicolas DE TOLDI, Pocket, octobre 2013, 7,8 euros

Publié dans Récits de voyage

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