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Les beaux étés - Le repos du guerrier - tome 4 de ZIDROU et LAFEBRE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Cet été 1980, fini le camping pour la famille Faldérault, Pierre est devenu propriétaire d'une villa livrée clé en mains dans la campagne provençale. C'est donc le coeur léger que la famille s'embarque avec en prime Jean-Manu, le petit ami de Nicole, en direction de l'eldorado tant convoité. Tous rêvent de la future cuisine équipée, des lits douillets, de la piscine ou du barbecue en pierre de la région. Malheureusement, la villa promise n'est pas tout à fait conforme à leur attente... Qu'importe, leur entrain fera fi de l'adversité !

Si ce tome est un peu plus expéditif que les autres, la famille Faldérault est tellement attachante que les minuscules défauts s'effacent, rendus caduques par leur joie de vivre communicative ! Ils savent prendre la vie du bon côté, décidés à passer un bel été, malgré les dissensions ou déceptions. Une BD rafraichissante parfaite pour ce début d'été !

 

Présentation de l'éditeur : Dargaud

Les autres tomes :  Les beaux étés ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ;  Les beaux étés tome 2 ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ;  Les beaux étés tome 3 ♥ ♥ ♥ ♥ (BD)

D'autres avis : Noukette ; Jacques ; Jérôme

ChezNoukette cette semaine !

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Les romans de l'été

Publié le par Hélène

Voici une petite sélection de ce que je souhaite lire cet été (ou finir en ce qui concerne Les Misérables commencé l'été dernier déjà...) et j'en profite pour vous donner quelques pistes de lectures pour vos vacances. A noter que je n'ai pas choisi nécessairement des titres récents, mais plus des titres marquants, des valeurs sûres, testées et approuvées.

Un de mes plus beaux souvenirs de lectures de l'été fut Le comte de Monte Cristo de Dumas, lu au Croisic il y a deux ans. (Quand je vous disais que ce ne serait pas récent, je ne plaisantais pas...)

Mais je garde aussi un souvenir très fort de :

L’année des secrets  de APPACHANA Anjana, un roman très prenant, lu dans un train, debout, et qui a eu le mérite de me faire oublier ma situation inconfortable et les deux heures de trajet !

Nord Sud de Elisabeth GASKELL

Lonesome dove de Larry McMurtry pour ses cow-boys irrésistibles !

La saga des émigrants de MOBERG Vilhelm

Couleurs de l'incendie de Pierre LEMAITRE, pour retrouver l'esprit de Dumas...

 

D'autres lectures pour se laisser porter par le temps :

 

Le livre de l'été de Tove JANSSON

L'été solitaire d'Elisabeth Von Arnim 

Solitudes australes de David LEFEVRE

Petit traité de philosophie naturelle de DEAN MOORE Kathleen pour gagner en profondeur : « La vie éternelle, si elle existe, ne consiste pas à prolonger indéfiniment la durée de notre existence, mais sa profondeur. (…) Je veux aller le plus loin possible dans l’instant, le plonger dans une somme confuse de détails, le brandir dans l’air humide parcouru de cris. »

Ma famille et autres animaux  de DURRELL Gérald : un été à Corfou que vous n'oublierez pas !

Et l'incontournable Une année à la campagne de Sue HUBBELL

 

 
 

Pour moi l'été est plus synonyme de randonnées que de farniente sur la plage donc comme il existe des lectures de plage, je propose les lectures de rando :

Sur les chemins noirs de Sylvain TESSON

Une année en haut de Cyril AZOUVI

Vers Compostelle de Antoine BERTRANDY mon préféré sur le sujet, même si j'ai aussi bien aimé Immortelle randonnée de Jean-Christophe Rufin  ; En avant, route ! de Alix de Saint André 

 

D'autres sélections :

Sur le blog : 2017  ; 2015 ; 2013 ; 2012 ; 2011

Télérama ; Psychologie, sélection datant de quelques années mais dans laquelle je retrouve ma définition du roman de l'été

 

Et vous quel serait le livre de l'été que vous conseilleriez ?
 

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Le mois anglais 2018 - Bilan

Publié le par Hélène

En ce 1er juillet, se clôt le mois anglais organisé par Lou et Cryssilda !

Pour ma part, j'ai eu la chance de découvrir cette année :

Une sacrée vertu de Winifred WATSON

Un pélican à Blandings de PG WODEHOUSE

Le chagrin des vivants de Anna HOPE

J'ai plongé avec délectation dans des valeurs sûres :

L'homme au complet marron de Agatha CHRISTIE

Une femme d'imagination de Thomas HARDY

La chambre de Jacob de Virginia WOOLF

Par contre j'ai été déçue par :

Le récital des anges de Tracy CHEVALIER

Ecoute la ville tomber de Kate TEMPEST

Changement de décor de David LODGE

Poèmes de William WORDSWORTH

Ce qu'il reste d'Alice de TR RICHMOND

Je n'ai pas eu le temps de lire :

Northanger Abbey de Jane AUSTEN

 

Pour le récapitulatif complet avec tous les participants, c'est ICI

 

Je ne participe pas souvent aux thématiques, mais le prochain rendez-vous est cher à mon coeur : en novembre je rejoindrai le mois québécois avec Karine.

En attendant, il est l'heure de se plonger dans les lectures estivales, je vous en parle prochainement !

 

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La chambre de Jacob de Virginia WOOLF

Publié le par Hélène

♥ ♥

"C'est ainsi que nous vivons, paraît-il, menés par une force insaisissable. et l'on dit aussi que les romanciers ne la captent jamais tout à fait ; elle passe avec effraction à travers leurs filets, qu'elle réduit en lambeaux. Et c'est d'elle que nous vivons - de cette insaisissable force."

Jacob Flanders est cet être insaisissable que l'auteure cherche à capturer dans les rets de ses phrases, au détour d'un point de vue. A la fois enfant de Cornouailles, étudiant de Cambridge, voyageur impénitent, il est aussi celui au parcours amoureux chaotique. Virginia Woolf a créé cet être vu par le prisme des autres pour rendre hommage à son frère Thoby, mort prématurément à l'âge de 26 ans. Publié en 1922, La Chambre de Jacob inaugure la série des romans qui feront de Virginia Woolf la romancière anglaise la plus célèbre du XXe siècle. S'y retrouve sa volonté de saisir l'émotion au travers de conversations, d'impressions fugaces et volatiles. Les détails sont mis en avant, un éclair, une lumière, éclairant l'importance des sensations qui révèlent plus sur nous et les autres que les faits.

"Aucun de nous ne voit les autres tels qu'ils sont, et pas plus une cinquantenaire assise en face d'un jeune inconnu, dans le train. Ce qu'on voit c'est un ensemble - c'est toutes sortes de choses - c'est soi qu'on voit."

A travers son interrogation sur la réalité des choses et des êtres, à travers ses réflexions sur ce qui fonde notre identité, Virginia Woolf esquisse entre les lignes la magie du monde et des êtres vivants...

 

Présentation de l'éditeur : Folio ; Le livre de poche ; Stock

Du même auteur : Les vagues ♥ ♥ ♥ ♥ ; La promenade au phare ♥ ♥ ♥ 

 

Publié dans Littérature Europe

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Le récital des anges de Tracy CHEVALIER

Publié le par Hélène

Londres, janvier 1901 : Lavinia et Maude font connaissance en ce jour mémorable de la mort de la reine Victoria. Leurs familles se rendent en effet au cimetière ce jour-là, pour honorer la reine, et comme leurs tombeaux familial sont voisins, les deux familles Waterhouse et Coleman se rencontrent. Si l'amitié est immédiate entre les deux petites filles, ce n'est guère le cas entre leurs mères respectives, Gertrude Waterhouse incarnant la tradition, et Kitty Coleman aspirant à un vent de liberté. En effet, Kitty peine à trouver sa place dans ce monde, et ce n'est que quand elle découvre la cause des suffragettes qu'elle s'éveille enfin et trouve une raison de vivre. Maude et Lavini observent leur petit monde, copiant, ou s'affranchissant de ces mères modèles.

Ce que j'ai moins aimé : Le fait de choisir la forme du roman choral rompt la linéarité du récit, chaque personnage ayant ses propres préoccupations. De plus, beaucoup de pathos inutile noie la cause des suffragettes dans les pleurs...

Bilan : Lisez plutôt La dame à la licorne, La dernière fugitive ou son incontournable La jeune fille à la perle !

 

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : Prodigieuses créatures     ;  La dernière fugitive ♥ ♥ ♥ ; A l'orée du verger ♥ ♥ ♥ 

D'autres avis : Babélio

 

Le mois anglais est consacré aujourd'hui aux suffragettes !

 

Publié dans Littérature Europe

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La vie parfaite de Silvia AVALLONE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Adèle, 18 ans est sur le point d'accoucher. En ce jour particulier, elle est seule, le père de son enfant étant en prison, si bien que Adèle envisage de donner son enfant pour qu'il soit adopté. Elle souhaite le meilleur pour son enfant et essaie de se persuader que commencer sa vie dans un environnement dégradé auprès d'une mère adolescente n'est pas l'idéal... Parallèlement, Dora rêve de devenir mère, mais le destin s'acharne contre elle à tel point que son couple commence à en souffrir.

Alors que nous sommes à l'orée de deux nouvelles vies pour ces deux femmes, le récit revient sur leur parcours pour mieux comprendre cette heure délicate des choix essentiels pouvant déterminer la trajectoire de toute une vie. Que signifie être parents et donner la vie dans un monde tourmenté ? La question de la responsabilité et de la culpabilité des parents est au coeur du roman, sous l'égide de Dostoïevski...

"Quand tu mets quelqu'un au monde, tu dois l'aimer. Le regarder dans les yeux et lui dire : Tu es en sécurité. Sinon, tu lui donnes la vie mais tu ne lui permets pas de naitre. Tu le tues."

Adèle, Dora, Fabio souffrent mais malgré tout, quelques moments fulgurants les sauvent, au milieu du chaos : une journée à la mer, un restaurant entre mère et filles, un voyage, des instants fugaces qui justifient les aléas et permettent de tenir debout, envers et contre tout. Peuvent-ils prétendre à une vie parfaite ? Non. Seulement à une vie fragile mais éclairée ça et là par de petits miracles qui, de secondes magiques en minutes merveilleuses, créent une certaine forme de perfection...

 

Présentation de l'éditeur : Liana Levi

Du même auteur : D'acier de Silvia AVALLONE ; Le lynx ♥ ; Marina Bellezza ♥ ♥ ♥ 

 

 

La vie parfaite, Silvia AVALLONE, Liana Levi, traduit de l'italien par Françoise Brun. «Littérature étrangère» Date de parution : 05-04-2018 14 x 21 cm - 400 pages, 22 euros

 

Publié dans Littérature Europe

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Prix SNCF du Polar 2018

Publié le par Hélène

Et les lauréats 2018 sont :

La Cérémonie de remise des Prix SNCF du Polar s’est tenue lundi soir à la Maison de la Radio en présence d’auteurs, dessinateurs, réalisateurs et professionnels de la Culture.

Le prix dans la catégorie ROMAN a été attribué à Víctor del Árbol pour son livre Toutes les vagues de l’océan aux Éditions Actes Sud, collection Babel Noir. 

Le prix dans la catégorie BANDE DESSINÉE a été attribué à Max de Radiguès pour sa bande dessinée Bâtard aux Éditions Casterman. 

Le prix dans la catégorie COURT MÉTRAGE a été attribué à Daniel Brunet & Nicolas Douste pour leur court métrage Speed Dating produit par AS&M Prod.

 

 

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Un pélican à Blandings de PG WODEHOUSE

Publié le par Hélène

Dans cette comédie déjantée, nous faisons la connaissance Lord Emsworth et sa truie de concours qui se complait dans sa solitude et ses habitudes au coeur du château de Blandings, avec son majordome pour tout compagnon. De fait il voit d'un mauvais oeil l'arrivée de sa soeur Connie, élément dévastateur capable de terrasser  "Attila le Hun et n’importe quel champion de catch poids lourd". Affolé par tant d'agitation en puissance,  il demande alors l'assistance de Galahad, son frère. S'ajoutent à la joyeuse communauté le duc de Dunstable et sa nièce Miss Gilpin qui vient de rompre avec son fiancé John Halliday, qui n'est autre que le filleul de Galahad. (Vous suivez ?) Pour aider le jeune Halliday à reconquérir sa "poupée", Galahad l'invite au château en le faisant passer pour un psychanalyste venu guérir Lord Emsworth de ses errances.

Entre les personnes qui se font assommer par des dindes, d'autres qui suivent les préceptes de Thomas Hardy "On ne savait jamais, lui aurait-il dit, à quel tournant le Destin nous attend avec sa chaussette pleine de sable.", les membres sélects du Pelican Club : "Sous la douce férule duquel j'ai appris à rester calme, à garder le sourire et à toujours penser un rien plus vite que l'homme d'en face.", des hommes fascinés par des tableaux de femmes, on comprend rapidement que les plus fous ne sont pas ceux que l'on croit, et que chacun porte en lui ses tares derrière les convenances...

Cette galerie de personnages décalés crée un roman très divertissant, drôle et enjoué, délicieusement absurde. A découvrir !!

 

Présentation de l'éditeur : Les Belles Lettres

D'autres avis : Télérama ; Le Figaro

 

Un pélican à Blandings, PG Wodehouse, Traduit par : Anne-Marie BOULOCH, Les Belles Lettres, janvier 2014, 264 p., 15 euros

 

Publié dans Littérature Europe

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Le chagrin des vivants de Anna HOPE

Publié le par Hélène

"C'est la guerre qui gagne. Et elle continue à gagner, encore et toujours."

Novembre 1920. Le Soldat Inconnu doit être rapatrié depuis la France en Angleterre. Les préparatifs s'accélèrent pour accueillir comme il se doit cet hommage aux hommes disparus brusquement durant la guerre.

A Londres, trois femmes restent marquées par cette guerre meurtrière : le fiancé d'Evelyn a été tué et elle cotoie chaque jour des anciens soldats puisqu'elle travaille au bureau des pensions de l'armée, Ada espère toujours voir son fils revenir alors qu'il est tombé au front, Hettie accompagne chaque soir d'anciens soldats sur la piste du Hammer-Smith Palais pour six pence la danse. Le frère de Hettie est revenu de la guerre profondément marqué ; les destins de ces trois femmes s'entrecroisent au seuil de cette journée qui se prépare.

La guerre a laissé son lot de séquelles dans les âmes de ces hommes et de ces femmes. Si les hommes restent bien souvent ancrés dans leurs traumatismes, les femmes tentent de libérer la parole pour surmonter les douleurs.

"Je vois tellement de femmes, ici, qui s'accrochent, toutes. Qui s'accrochent à leur fils, à leur amant, à leur mari ou à leur père, tout aussi solidement qu'elles s'accrochent aux photos qu'elles conservent ou aux fragments d'enfance qu'elles apportent avec elles et déposent sur cette table."
Elle désigne le plateau d'une main.
"Elles sont toutes différentes, et pourtant toutes pareilles. Toutes redoutent de les laisser partir. Et si on se sent coupable, c'est encore plus dur de relâcher les morts. On les garde près de nous, on les surveille jalousement. Ils étaient à nous. On veut qu'ils le restent."
Il y a un silence.
"Mais ils ne sont pas à nous, poursuit-elle. Et dans un sens, ils ne l'ont jamais été. Ils n'appartiennent qu'à eux-mêmes, et seulement à eux. Tout comme nous nous appartenons. Et c'est terrible par certains côtés, et par d'autres... ça pourrait nous libérer."

Les femmes sont sur le devant de la scène dans ce roman, s'affranchissant peu à peu des carcans masculins. La danse constitue pour certaines un nouvel espace de liberté qui permet d'exorciser les démons effrayants de l'époque. Anna Hope a su créer des portraits de femmes profondément attachants qui chantent avec talent la vie plus forte que la mort...

 

Présentation de l'éditeur : Gallimard ; Folio

D'autres avis : Télérama ; Papillon ; Carobookine; Audrey ; Dasola

 

Le chagrin des vivants, Anna Hope, trad. de l'anglais par Élodie Leplat, Gallimard, Folio, août 2017, 432 p., 8.30 euros

 

Le mois anglais est aujourd'hui consacré à Anna Hope

 

Publié dans Littérature Europe

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Ecoute la ville tomber de Kate TEMPEST

Publié le par Hélène

Becky, Harry et Leon sont jeunes et errent désoeuvrés, perdus dans un monde qui des dépasse, tentant tant bien que mal de s'adapter, mais restant aussi en marge d'une société qu'ils ne reconnaissent pas. La ville de Londres semblent vouloir désespérément les rejeter, les laisser en périphérie, et ils sont comme condamnés à suivre des chemin de traverse, par le biais de la drogue notamment...

"Becky danse avec Charlotte et Gloria. Au sous-sol Pete examine la poudre jaune que Neville vient de confisquer à un gosse. Leon s'envoie en l'air avec une fille appelée Delilah. Harry boit sa bière sur son muret. Chacun cherche une étincelle qui donnera du sens à sa vie. cette miette de perfection fuyante qui fera peut-être battre leur coeur plus fort."

Ils avancent malgré tout en préservant en eux le souffle vital, l'envie, la passion qui les porte et les emporte loin, comme dans cette scène inaugurale durant laquelle ils fuient ensemble dans une voiture.

Un roman assez sombre entremêlant le sexe, la drogue - et très peu le rock'n'roll - qui inaugure l'entrée en littérature de Kate Tempest, rappeuse, poétesse et dramaturge anglaise qui signe ici son premier roman.

Ce que j'ai moins aimé : J'avoue m'être ennuyée, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et l'intrigue est tellement ténue, proche du réel, proposant le portrait de plusieurs personnages qui défilent devant nos yeux et finissent par lasser.

Je reconnais l'éclat du style, la clairvoyance dans la psychologie de cette génération perdue, mais il m'a manqué un souffle romanesque.

 

D'autres avis : Télérama ; Eva ;

Présentation de l'éditeur : Payot et Rivages

 

Participation pour le mois anglais sur les blogs !

 

Publié dans Littérature Europe

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