La fiancée américaine de Eric DUPONT

Publié le par Hélène

                           

♥ ♥ ♥ ♥

Prix des librairies du Québec 2013

Ce que j'ai aimé :

Tout commence avec une Madeleine : Madeleine-la-mère qui, pour perpétuer une tradition cherche une femme nommée Madeleine pour marier son fils Louis-Benjamin. Et cette jeune financée viendra d'Amérique pour s'établir auprès de son époux dans le petit village de Rivière-aux-loups, et lui offrir un fils, Louis, surnommé par la suite Louis cheval en raison de sa force herculéenne. Adulte, Louis se mariera avec une Irène qui donnera le jour à une nouvelle Madeleine... Louis est doué d'un talent de conteur qui ne se démentira pas et charmera la petite Madeleine, fascinée par l'histoire de son père et de sa famille.

Saga familiale peuplée d'enfants aux yeux sarcelle, de religieuses gardant jalousement les secrets, de petites croix voyageuses, de clé de fa comme une clé du secret familial, La fiancée américaine est un roman hybride passionnant, parce que comme dans toutes les familles, l'histoire est jalonnée de secrets, de jalousies, d'incompréhension, de non-dits qui créent années après années une symphonie digne de l'opéra La Tosca...  

Pas un instant d'ennui durant la lecture de ces 750 pages, le lecteur est happé dans cet univers peuplé d'histoires, auprés de ces personnages hauts en couleur. Il traverse les années et n'épargne pas une autre histoire plus noire, qui est celle de notre humanité hantée par des épisodes plus sombres comme l'extremination des juifs.

Réflexion sur l'art, sur la musique, sur la création, Eric Dupont nous livre ici un récit digne des plus grands conteurs !

Ce que j'ai moins aimé :

- La lecture rendue malaisée en raison du poids du livre et de ses 800 pages, et de l'écriture petite.

- La fin laisse des zones d'ombre et change de rythme, s'accélérant là où le lézardage était plutôt de mise

Présentation de l'éditeur :

Editions du Toucan 

Premières phrases :

"Quelques années avant d'être forcée par sa mère à monter dans un autobus pour New-York en plein blizzard de décembre, Madeleine Lamontagne avait été une petite fille qui aimait par-dessus tout les lapins de Pâques, les sapins de Noël et les histoires de Louis Lamontagne, son papa."

D'autres avis :

Lecture commune dans le cadre de Québec en septembre 

RichardElle

 

La fiancée américaine, Eric Dupont, Editions du Toucan, avril 2014, 750 p., 25 euros

 

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V
Un livre qui me laissera longtemps dans l'esprit :-) <br /> Moi aussi je me suis sentie un peu orpheline à la fin :-)
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H
Quelle fresque !
E
c'est justement ma lecture du moment. j'ai du lire une centaine de pages, c'est plutôt pas mal effectivement et je crois d'ailleurs n'avoir jamais lu de littérature Québécoise (ouais je sais hyper ouverte la meuf).
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H
On se laisse prendre tu verras, j'ai hâte de savoir s'il te plaira de bout en bout !
A
Un prix mérité, il semblerait.
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Y
Encore un livre qui attend dans ma pile :-)
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H
Sors le !
A
Il est très tentant, mais tes réserves ont leur poids !
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H
Je plaisante avec ça mais il est vrai que le format n'est vraiment pas adapté !
A
je l'ai bien aimé aussi ....mais j'ai quand même ressenti quelques longueurs..
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H
Effectivement, mais faibles par rapport à la qualité de l'ensemble
J
Tu parles d'un pavé ! Tu es enthousiaste mais quand même...
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H
Tu ne sens pas passer les 800 pages... Sauf dans le poignet ;)
L
trop long et trop lourd , je souffre de l'épaule en ce moment et j'hésite à porter quoi que ce soit , je blague je note mais pas pour tout de suite
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H
Il vaut le détour, malgré son poids...
H
L'avantage des 800 pages est que on a le temps de vraiment s'immerger dans l'histoire, de vivre réellement aux côtés des personnages, et je t'avouerais qu'en refermant le livre, je me suis sentie comme orpheline...
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A
800 pages... Un peu décourageant... Je note tout de même le titre, ton avis m'a donné envie!
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