Le saloon des derniers mots doux de Larry McMURTRY

Publié le par Hélène

♥ ♥

 "Cette dernière ne regardait rien en particulier ; et il y avait beaucoup de rien à regarder sur cette vaste plaine ventée." p. 38

A la fin du XIXème siècle, à Long Grass, petite bourgade du bout du monde située entre le Kansas et le Nouveau-Mexique. Wyatt Earp et Doc Holliday traînent leur carcasse en regardant d'un oeil désabusé le monde qui les entoure. Le temps des cow boys et des indiens s'efface, à leur grand damne et ils se voient réduits à se donner en spectacle dans des foires. Ils regrettent les bisons qui arpentaient les plaines, le temps du Pony Express, et surtout les saloons peuplés de cow-boys prêts à se tirer dessus au moindre prétexte. Ainsi, ils se promènent avec leur enseigne de saloon à la recherche d'un endroit idéal pour l'accrocher, pour recréer un bon vieux bar pour cow-boys qui aiment le whiskey et les putains.

 

"Le saloon des derniers mots doux est une ballade en prose dont les personnages flottent dans le temps ; leur légende et leur vie réelle correspondent rarement. En écrivant cet ouvrage, j'avais en tête le grand réalisateur John Ford : il est connu pour avoir déclaré qu'à choisir entre la légende et la réalité, mieux vaut écrire la légende. C'est donc ce que j'ai fait." (Larry McMurtry)

Le monde ne tourne plus très rond dans cette Amérique de carton dans laquelle les femmes prennent peu à peu le pouvoir. Cette "comédie postmoderne", comme le dit très bien Joyce Carol Oates, dégage un charme mélancolique indéfinissable...

Mes réticences : Dans cet univers comme figé, l'engourdissement a tendance à gagner le lecteur. Le manque de souffle prégnant entraîne une certaine frustration...

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister 

Du même auteur Lonesome dove  La dernière séance  ; Texasville 

D'autres avis : Electra

 

Merci à l'éditeur.

 

Le saloon des derniers mots doux, Larry McMurtry, traduit de l'américain par Laura Derajinski, Gallmeister, 2015, 211 p., 22.2 euros

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Un en moins à noter, chic ! :)
Répondre
G
Dommage, le thème de l'après période cow-boy était intéressant
Répondre
E
Tu parles quand même du charme mélancolique ;-) Comme je le dis dans mon billet, il a vieilli notre Larry, comme Jim ! Donc ceux qui n'aiment pas le Jim Harrison d'aujourd'hui n'aimeront sans doute pas le McMurtry d'aujourd'hui .. moi j'aime bien les vieux !
Répondre
V
je passe alors !
Répondre
M
Je l'attends. Malgré ton ennui, je suis curieuse de lire de quoi il en retourne.
Répondre
T
Je ne connaissais pas ce roman de Larry McMurtry mais ton manque d'enthousiasme me refroidit sacrément...
Répondre
K
Hein quoi, ce n'est pas bien? Pfff...
Répondre
K
Ouiiiiiiiiiii parce qu'Electra semble avoir aimé, et puis je manque de western de McMurtry, moi , depuis Lonesome dove (soupirs)
H
Bah j'avoue que je me suis un peu ennuyée. Je ne sais pas. Tu veux que je te l'envoie ?