Sucré, salé, poivré de Mary WESLEY
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A 16 ans Hébé se retrouve enceinte, refusant de révéler le nom du père. Ses grands parents qui l'ont élevée décident que seul un avortement sauvera la face des conventions de leur milieu. La jeune femme refuse de se plier à ce plan hypocrite et s'enfuit.
Nous la retrouvons dix ans plus tard, son fils Elias est pensionnaire dans un établissement chic et pour financer ses études Hébé est cuisinière chez de vieilles dames fortunées et également "courtisane".
Cette satire sociale de la société anglaise des années 70 est menée tambour battant, dans un rythme endiablé, derrière le vernis social , les femmes crient et baffent les enfants, et vont même jusqu'à mordre les hommes. P
La deuxième partie du roman se rapproche de la farce vaudevillesque avec des personnages qui ont des choses à se dire, des secrets à avouer, mais qui, par un malencontreux hasard, se manquent sans cesse.
L'ensemble ne manque ni de charme ni de profondeur et c'est avec plaisir que nous suivons les aventures de cette Hébé émancipée, à l'image de son auteure à la vie mouvementée...
Présentation de l'éditeur : Editions Héloïse d'ormesson
D'autres avis : Cathulu ; Karine:); Mango
Sucré, salé, poivré de Mary Wesley, traduit de l'anglais par Michèle Albaret, Editions Héloïse d'Ormesson, juin 2015, 306 p., 22 euros