Jardin de printemps de Tomoka SHIBASAKI

Publié le par Hélène

♥ ♥

Tarô loge dans un immeuble voué à la destruction. Un à un ses voisins quittent le lieu. Tarô fait alors la connaissance d'une de ses voisines qui résiste et passe ses heures à observer une maison située dans leur rue, fascinée et aimantée par ce lieu. Elle possède un livre de photographies ayant été prises dans cette maison, et rêve d'entrer dans les lieux pour admirer la décor. 

Dans un style léger, comme aérien, Tomoka Shibasaki évoque une atmosphère douce et frôlant l'inutilité du quotidien. Les êtres s'attachent à des chimères, à des images glacées d'un livre photo dans lequel un couple d'acteur se met en scène. Ils sont comme déconnectés de la réalité, dans une période transitoire, un âge indécis. Des êtres solitaires qui se frôlent.

Ce que j'ai moins aiméJardin de printemps possède le charme discret des romans japonais qui suggèrent plus qu'ils n'assènent... Cette discrétion diffuse peut laisser le lecteur indécis, interloqué par la légèreté de l'histoire et des propos. Un roman qui risque de s'évaporer rapidement de ma mémoire...

 

Présentation de l'éditeur : Picquier 

 

Jardin de printemps, Tomoka Shibasaki, traduit du japonais par Patrick Honnoré, Picquier, 2016, 141 p., 16.50 euros

Publié dans Littérature Asie

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F
La couverture est sublime. Je vois ce que tu veux dire quand tu parle de suggestion et de discrétion, c'est vrai que ça a un certain charme qui me plaît mais qui a tendance parfois à s'évaporer une fois la lecture finie.
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H
Exactement !
G
En tout cas, la couverture est belle ...
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H
Oui c'est une consolation.
E
La vie est étonnante, ce midi je parlais littérature au soleil en terrasse avec une amie et elle me racontait ses difficultés avec les romans Japonais, moi aussi et voilà que tu confirmes et Alex a raison : l'évaporation !
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H
J'ai fait aussi de belles découvertes dans cette littérature...
A
C'est ce que je crains quelque peu avec les romans japonais : l'évaporation dans la mémoire.
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H
Quelques fois les volutes peuvent être marquantes par leur atmosphère, mais là... non...
A
Je l'ai feuilleté en librairie, mais je l'ai reposé, j'ai senti cette absence d'histoire et c'est gênant.
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H
Oui c'est déplaisant à la longue, on se retrouve perdu.
D
je l'ai abandonné en route ne sachant pas où l'auteur nous emmenait, quelques belles pages en effet mais pour faire quoi ?
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H
Exactement, le charme est tellement diffus, qu'il passe inaperçu ...