Le comte de Monte Cristo de Alexandre DUMAS

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

1815. Edmond Dantès, jeune officier de marine, rentre à Marseille à bord du Pharaon, navire dont il a pris le commandement. Il semble voué à un avenir radieux : amoureux de la belle Mercédès, ils vont se fiancer et se marier prochainement, et il est promu capitaine par l'armateur du Pharaon, Morrel. Mais sa position enviable suscite des jalousies : Fernand, ami d'enfance de Mercédès aimerait l'évincer auprès de la belle, et Danglars, employé de Morrel, voit d'un mauvais oeil sa promulgation au rang de capitaine. Les deux hommes se liguent pour lancer de graves accusations contre Edmond, accusations qui vont lui valoir le cachot. Morrel intervient alors auprès du procureur du roi Villefort mais quand il découvre que son propre père risque d'être impliqué, il fait en sorte que Edmond soit emprisonné et oublié au château d'If.

Edmond y restera quatorze ans. Il y rencontrera l'abbé Faria, vieux savant que tout le monde croit fou mais qui lui inculquera tout son savoir et sa philosophie :

"Il faut le malheur pour creuser certaines mines mystérieuses cachées dans l'intelligence humaine, il faut la pression pour faire éclater la poudre. La captivité a réuni sur un seul point toutes mes facultés flottantes ça et là, elles se sont heurtées dans un espace étroit, et, vous le savez, du choc des nuages résulte l'électricité, de l'électricité l'éclair, de l'éclair, la lumière."

Quand Edmond finira par s'évader de ses geôles, il n'aura de cesse de poursuivre ceux qui l'ont emprisonné...

Au-delà du roman d'aventures, ce classique constitue un magnifique portrait d'homme. Le comte est un être complexe, être innocent et heureux au début du roman, il se densifie au fur et à mesure, désabusé par les trahisons qui le poursuivent. Il en vient même à douter de l'amour du prochain que devrait porter en lui chaque homme. Un instant, il ne croit plus en l'humanité, pour lui l'homme n'est qu'un animal ingrat et égoïste. Son parcours le forgera, c'est un homme qui trouvera de la force dans sa dignité, et qui finira par comprendre combien il est bon de vivre après avoir voulu mourir. Attendre et espérer, tels sont pour lui les clés de la sagesse ... 

Ce que j'ai moins aimé : Quand la première partie se révèle passionnante avec ses aventures multiples, ses retournements de situation, ces êtres qui ne sont jamais ceux que l'on croit, la deuxième partie s'essouffle un peu. Centrée sur les actes philanthropiques du comte qui se fait appeler Simbad le marin, les personnages se cachent derrière des identités multiples et finissent par se confondre. Néanmoins, cette partie est enrichie par le croquis péjoratif de la société parisienne qui traitent les invités "non pas d'après ce qu'ils sont mais d'après ce qu'ils veulent être".

BilanLe comte de Monte Cristo reste un magnifique roman d'aventures aux ramifications profondes.

 

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche 

D'autres avis : Babelio

 

tome 1 passionnant aventures multiples
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A
Je tourne autour depuis des années sans aussi me lancer à l'assaut de ce monument.
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H
Cela vaut le coup !
V
j'adore ce roman, je l'ai déjà étudié (en abrégé) avec des 4è, et c'est très bien passé.
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H
Effectivement je comprends qu'il puisse leur plaire !
G
Découvert il y a deux ans parce que je cherchais pour un long voyage des poches qui dureraient longtemps. J'ai adoré !
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H
Il est certain que sa lecture dure !
E
Ah là là !! Un merveilleux souvenir d'adolescence (ou l'aspect philantropique avait dû me paraitre effectivement moins intéressant car je m'en souviens moins mais quand on est ado, on trouve ça très beau ;) ). <br /> Un jour, je le relirai...
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H
;-)
E
Oui mais peut-être pas celle-là. On verra quand je serai vieille ;)
H
Quelquefois il vaut mieux laisser ses lectures adolescentes intactes dans ses souvenirs non ?
B
Ce livre m'a appris à vivre car il m'a fait réfléchir sur beaucoup de choses. Je l'ai lu plusieurs fois et je le garde, posé droit sur une étagère.<br /> Bon week end.
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H
Un roman enrichissant à tout point de vue !
N
Jamais lu ! J'ai presque honte...
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H
Moi non plus avant l'été ;-) Le prochain pavé sera "Les misérables", jamais lu non plus ! (j'ai honte aussi)
B
Tout comme Keisha : lu, relu, rerelu... Et toujours emportée !
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H
Quel souffle romanesque !
M
Il faut que je le relise...
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H
Oui !
M
Un grand classique lu et relu mais qu'en effet je pourrai sans problème relire encore d'autant plus que je suis allée plusieurs fois au château d'If et que lorsqu'on connaît les lieux, le roman est encore plus intéressant ! Bonne journée
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H
Cela me donne envie d'y aller effectivement !
B
Comme Keisha, lu, relu et rerelu il y'a juste trois mois.
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H
On a plaisir à le retrouver !
E
tu as bien fait de ne pas m'attendre ! à ce sujet, as-tu lu Giono du coup ? Mon billet est écrit depuis longtemps. <br /> Sinon, en lisant ton billet, je me dis qu'il n'arrivait pas "au bon moment" donc pas de regret ! IL faudra qu'on se prévoit d'autres LC, comme Burke !
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H
Pas encore lu Giono, tu peux publier si tu veux, car en ce moment je lis les sélections du Goncourt des lycéens, je t'en reparlerai, donc je risque de tarder pour Le hussard !
D
rapprochements du hasard, je suis insomniaque et cette nuit j'ai écouté le récit de l'évasion d'E Dantés, à chaque fois je m'émerveille de la verve de Dumas
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H
Je l'ai découvert récemment avec "pauline", j'ai enchainé avec le comte et je ne vais pas m'arrêter là !!!
K
Lu relu, rerelu...
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H
Et je comprends !
M
Je n'ai pas encore sauté le pas avec ce classique !
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H
Tu devrais, on passe un bon moment !