Désert solitaire de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥ 

À la fin des années 1950,Edward Abbey travaille deux saisons comme ranger dans le parc national des Arches, en plein cœur du désert de l'Utah. ses compagnons sont les souris, les serpents à sonnette et cette immensité sauvage qui s'offre à lui. Le jeune Edward plonge au fond des canyons, traque des chevaux fantômatiques, s'engage sur le fleuve sur un canot pneumatique ou part en expédition dans les montagnes ou dans le Dédale, profitant pleinement de la beauté que lui offre ce monde.

"Si l'imagination de l'homme n'était si faible, si aisément épuisée, si sa capacité à s'émerveiller n'était si limitée, il abandonnerait à jamais ce genre de rêverie sur le surnaturel. Il apprendrait à voir dans l'eau, les feuilles et le silence plus qu'il n'en faut d'absolu et de merveilleux, plus qu'il n'en faut de tout ça pour le consoler de la perte de ses anciens rêves."

Les touristes sont encore rares, mais le tourisme de masse est en marche avec sa manie de tout bitumer.

Considéré comme un classique du Nature Writing, ce magnifique récit nous invite à regarder d'un autre oeil ce qui nous entoure, il nous alerte sur la ruine industrielle, le tourisme de masse, nous enjoint à limiter notre empreinte carbone, mais surtout, nous encourage à nous abandonner et à contempler cette nature millénaire qui a tant à nous apprendre. Se fondre en elle pour nous souvenir de qui nous sommes...

"Non, la nature sauvage n'est pas un luxe mais un besoin fondamental de l'esprit humain, aussi vital pour l'homme que l'eau et le bon pain. Une civilisation qui détruit le peur qu'il reste de sauvage, de vierge, d'originel, se coupe elle-même de ses origines et trahit le principe même de civilisation."

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le gang de la clé à molette

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Je ne suis pas fan de la nature writting, mais je pourrais bien me laisser tout de même tenter par ce titre.
Répondre
D
Oh, alors là je suis très tentée, autant par le thème que par les extraits et ton enthousiasme!<br /> Daphné
Répondre
P
Ce roman a l'air sympa. La première de couverture manque de naturel (un comble !) et n'est pas engageante.
Répondre
Z
Gallmeister nous offre de vraies perles américaines
Répondre
C
Je ne connais pas du tout mais ça a l'air bien intéressant.
Répondre
L
Voilà un livre qui me ferait sortir du confinement agréablement ....
Répondre
N
Pas encore lu... Mais ça viendra !
Répondre
K
Wouhououou... Je me demande si ce n'est pas mon préféré de l'auteur (lu en été 2009)
Répondre