Il fut un blanc navire de Tchinguiz Aïtmatov

Publié le par Hélène

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À la limite du monde habité, dans les hautes montagnes de Kirghizie, un petit garçon de sept ans vit seul avec ses grand-parents. Bercé par l'amour de son grand-père à la grande sagesse, il se fabrique un monde de légendes. Le monde des adultes est dur, irrationnel et marqué par l'injustice et ces contes permettent à l'enfant de supporter ce monde ingrat. Son grand-père l'accompagne dans son monde imaginaire, mais lui-même n'est pas respecté à sa juste valeur et est victime d'hommes plus violents. L'enfant espère que un blanc navire l'emmènera loin, près de son père, il espère aussi que la Mère des Mârals à la Belle Ramure que les Kirghiz considère comme la mère de leur peuple reviendra parmi eux pour les sauver.

A travers l'évocation de ce conte traditionnel kirghiz, il apparait que la bêtise de l'homme commence quand l'homme ne respecte pas son passé, ses légendes ni son environnement, cette nature sacrée. De surcroit, l'alcool et la frustration constituent deux fléaux qui s'entrelacent pour faire ressortir le pire de l'homme. Les êtres foncièrement bons se trouvent démunis, profondément meurtris et désœuvrés. 

Un conte poignant !

Du même auteur : Djamilia

Présentation de l'éditeur : Libretto

Publié dans Littérature Asie

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L
très tentée par ce conte
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A
Il va falloir que je cherche ce pays sur une carte....
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M
Une découverte pour moi ! Tu me tentes beaucoup si en plus il est poignant et nous fait découvrir les légendes d'un autre pays...Merci pour ta chronique
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