La fileuse de verre de Tracy CHEVALIER
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A Murano, la famille de Orsola Rosso travaille le verre depuis des siècles, gardant jalousement ses secrets de fabrication. Mais à la mort de son père, l'entreprise familiale vacille, et bien que les femmes ne soient pas autorisées à toucher le verre, Orsola apprend à fabriquer des perles de verre pour sauver la famille. Elle s'initie au commerce avec le port de Venise, et tente d'éviter les pièges de la négociation, tout comme ceux de l'amour quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l'atelier Rosso.
Ce que j'ai aimé :
Tracy Chevalier sait offrir des romans historiques passionnants portés par des héroïnes fortes et indépendantes. Là encore, elle nous invite au cœur du travail fascinant du verre, dans les cités grouillantes de Murano et de Venise. Nous suivons ses pas dans les ruelles de la Sérénissime, traversons la lagune sur ses gondoles légendaires, vibrons aux côtés d'Orsola à la recherche de la perle parfaite, pleurons les malades de la peste, tombons sous le charme du bel Antonio pour sortir enrichis de cette lecture !
Ce que j'ai moins aimé :
Je reste mitigée sur le procédé qui consiste à changer d'époque à chaque chapitre, tout en laissant intacts les personnages qui vivent à Venise et ses îles voisines, sous prétexte que Venise possède son propre espace temps. Les dates se succèdent : 1486 - 1574 - 1631 - 1755 - 1797 - 1915 - 2019. Si cela permet de voir l'évolution de la ville et du commerce au fil des siècles, j'ai trouvé que cela a tendance à casser le fil narratif qui nous immerge dans une époque, une atmosphère, pour nous en éloigner au chapitre suivant et nous plonger finalement à la fin du roman en plein Covid !
Bilan :
Un bel hommage rendu à l'art des perles de verre.
Présentation de l'éditeur : Editions la table ronde
De la même auteure : Prodigieuses créatures ♥ ; La dernière fugitive ♥ ♥ ♥ ; A l'orée du verger ♥ ♥ ♥ ; Le récital des anges ♥ ♥ ; La brodeuse de Winchester ♥ ♥ ♥