L'arbre à bouteilles de Joe R. LANSDALE
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L'auteur :
En 1972, à 21 ans, Joe R. Lansdale publia sa première histoire et avec sa mère, il publia un écrit sur la botanique , qui reçu le prix de meilleur article journalistique.
Ses débuts dans la littérature vont vers le western, la science-fiction, la bande-dessinée puis il glisse peu à peu vers le polar. Il a été couronné de nombreux prix (cinq Bram Stoker Horror Awards, l'American Mystery Award… ). Il est l'auteur de la série "Hap Collins et Leonard Pine" (L'Arbre à bouteilles, Le Mambo des deux Ours… ).
Il partage sa vie entre la littérature et un art martial de son invention, le Shen Chuan qu’il enseigne.
Lansdale vit à Nacogdoches avec sa femme Karen, qui écrit aussi, et ses fils Keith et Kasey. (Source : Babélio)
L'histoire :
Héritier de cent mille dollars et d'une petite bicoque dans un quartier délabré n'est pas si mal et l'oncle Chester a fait un beau cadeau à son neveu Leonard... Même s'il faut tout nettoyer, que le plancher est pourri et que les voisins sont ce que l'on pourrait craindre de pire. Même si retaper une maison pour la vendre et abattre des murs, c'est prendre le risque de découvrir des squelettes cachés... (Source : Babélio)
Ce que j'ai aimé :
Au centre du roman, un duo improbable qui fonctionne pourtant très bien : ungrand noir homosexuel et un blanc qui a fait de la prison, amoureux desfemmes. Amis envers et contre tout, ils se retrouvent dans cette enquête avec une maison sur les bras, maison ayant appartenue à l'oncle récemment décédé de Leonard. Une maison qui en plus de bénéficier d'un voisinage peu recommandable semble de surcroît cacher des secrets bien sombres...
Les dialogues sont enlevés, drôles et pertinents :
« - Z'êtes beaux comme une salière et une poivrière tous les deux, dit-elle en collant son œil à son viseur. » (p. 112)
Et l'atmosphère est très juste : les noirs dans ces communautés ne comptent
pas, si des enfants noirs disparaissent, ce ne sera que justice pour les policiers du coin, ils n'enquêteront pas plus avant. Une réflexion sur le mal qui reste protéiforme et mystérieux, s'amorce également : à quoi tient le destin d'un meurtrier ? A une enfance torturée ou à un mal inhérent, tapi en l'être humain et ne demandant qu'à s'épanouir chez certains êtres humains ?
Une très belle découverte que ce roman alliant humour et profondeur. La perspective d'avoir encore une dizaine de romans de cet auteur à découvrir est proprement jubilatoire pour moi...
Ce que j'ai moins aimé :
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Rien...
Premières phrases :
« On était en juillet, on crevait de chaud, je m'occupais de mes boutures, et j'étais loin de penser à des histoires de meurtre.
Dans les champs de roses, tous les boulots sont nuls, les greffes, le bêchage, et le reste, mais le repiquage des boutures, c'est la punition qu'on réserve aux pêcheurs, en enfer. »
Vous aimerez aussi :
Du même auteur : Le mambo des deux ours
Autre : Fantasia chez les ploucs de Charles WILLIAMS
D'autres avis :
L'arbre à bouteilles, une enquête de Hap Collins et Leonard Pine, Joe R. Lansdale, traduit de l'américain par Bernard Blanc, Gallimard, Folio policier, novembre 2004, 7.50 euros