La trilogie du Minnesota 2. Seuls les morts ne rêvent pas de Vidar SUNDSTOL
♥
Un deuxième tome décevant.
L'auteur :
Vidar Sundstøl est un écrivain norvégien, auteur de romans policiers.
Il a grandi à Drangedal dans le Telemark. Il a étudié au Writer’s College de Bø en 1987.
Son premier livre, Kommandolinjer a été publié en 1987. Il a écrit la trilogie du Minnesota, dont le dernier tome sort en 2011. (Source : Babélio)
L'histoire :
La suite de cette trilogie du Minnesota, où nous retrouvons Lance aux prises avec son frère dans une partie de chasse interminable...
Quatrième de couverture :
« Et si c’était lui, le mort et les autres, les vivants ? Et qu’il ne pouvait pas les voir parce qu’il se trouvait déjà de l’autre côté du mur invisible de la mort ? Seuls les morts ne rêvent pas. C’était peut-être pour ça qu’il ne voyait pas d’autre être humain qu’un Indien dans de vieux vêtements ? Parce que Lance était mort et l’Indien aussi, et que les morts ne voyaient que les morts… »
Ce que j'ai aimé :
Ce deuxième tome est prenant, l'atmosphère est intrigante, parallèlement à cette partie de chasse qui n'en finit pas, se déroule le récit de l'ancêtre des garçons, aux prises lui avec un indien-gitan.
Ce que j'ai moins aimé :
- Beaucoup trop court (à peine 200 pages)
- L'unité de lieu est lassante : la forêt, la forêt, le lac, la forêt... De même pour l'unité de temps : une ou deux journées, sans parler de l'unité d'action : une partie de chasse... et c'est tout !
- Il est à déplorer un contraste entre le tome 1 avec de nombreux personnages, une enquête digne de ce nom, le FBI, rien que ça, et ce tome deux, épuré, presque vide, qui aurait gagné à être inséré dans le tome 3 sans doute, il ne semble pas constituer un tome à part entière.
- De fait, un roman avec beaucoup de répétitions, une action qui n'avance pas, et quand enfin il se passe quelque chose nous sommes à la dernière page et il faut acheter le tome 3 pour savoir ce qui s'est passé !
Premières phrases :
« Son portable vibra. Lance le sortit avec mille précautions de sa poche de pantalon et jeta un coup d'oeil sur le numéro affiché : inconnu. Il ne répondit pas, puis serra de nouveau sa carabine entre ses deux mains. »
Vous aimerez aussi :
La trilogie du Minnesota 1. Terre des rêves de Vidar SUNDSTOL
D'autres avis :
Seuls les morts ne rêvent pas de Vidar SUNDSTOL, Grasset, avril 2012, 16 euros