Le voleur de morts de Tess GERRITSEN
♥ ♥ ♥
L’auteur :
L’histoire :
A travers la traque d'un tueur en série adepte du bistouri, Tess Gerritsen brosse un tableau captivant des débuts de la police scientifique.
Boston, 1830. Alors qu'elle veille à l'hôpital sur sa soeur mourante, Rose sympathise avec Norris, futur médecin d'origine modeste. Afin de financer ses études, ce dernier vole des cadavres dans les cimetières et les vend ensuite au marché noir. Quand une vague de meurtres sanglants secoue la ville, c'est sur lui que se portent tous les soupçons. De son côté, Rose comprend qu'elle est suivie et menacée...
De nos jours, dans le Massachussetts. Julia fait une découverte macabre dans son jardin : le squelette d'une femme assassinée plus d'un siècle auparavant. Intriguée, elle décide d'élucider ce mystère. Son enquête la mène sur les traces d'un homme surnommé le Faucheur. (Source : Editeur)
Ce que j’ai aimé :
Deux récits vont s’entremêler subtilement pour créer un roman dense et passionnant : à l’époque actuelle, Julia, jeune divorcée, découvre un cadavre dans son jardin. Contactée alors par un membre de la famille à qui appartenait la maison auparavant, elle va enquêter sur ce corps retrouvé par hasard et se plonger pour ce faire dans une toute autre époque : les années 1830.
Là intervient le deuxième récit centré sur le personnage de Rose, jeune femme pauvre, et de Norris, jeune étudiant en médicine dans les années 1830.
L’ancrage historique et social densifie le récit : aux côtés de Norris nous découvrons les pratiques des médecins de l’époque, peu au fait encore des questions d’hygiène, et accompagnés de Rose nous nous confrontons à la pauvreté et aux bas-fonds des villes à cette époque.
Une atmosphère particulière plane autour des personnages, noyés dans un brouillard prégnant, ils vont être confrontés à des meurtres sanglants, sentant le danger rôder autour d’eux, se rapprochant inéluctablement comme s'il se concentrait sur eux, et sur cette petite fille que Rose a adoptée à la mort de sa sœur.
Des personnages attachants, un suspense savamment dosé, deux époques entremêlées qui rompent la monotonie du récit, et en sus un contexte enrichissant, je suis conquise...
Ce que j’ai moins aimé :
- Rien.
Premières phrases :
« 20 mars 1888
Très chère margaret,
Je te remercie des condoléances que tu m’as exprimées avec tant de sincérité pour la perte de ma bien-aimée Amélia. L’hiver a été pour moi très difficile puisque, quasiment chaque mois, j’ai vu disparaitre un être cher, emporté par l’âge ou la maladie. C’est avec une profonde tristesse que je dois maintenant envisager les années qui me restent et dont le nombre diminue rapidement. »
D’autres avis :
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Le voleur de morts, Tess Gerritsen, traduit de l’anglais (EU) par Jacques Martinache, Presses de la cité, novembre 2012, 420 p., 22 euros