Smoke Bellew de Jack LONDON

Publié le par Hélène

 

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♥ ♥ ♥ ♥

 

 « C’est étrange, la manière qu’a un grand texte, dés l’instant où il vous habite, de tout gommer sur son passage et de laisser une place indélébile. » (extrait de la Préface)

 

 

L’auteur :

 

Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, né le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort d'un empoisonnement du sang le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie, était un écrivain américain avec comme thèmes de prédilection l'aventure et la nature sauvage (le "Wild" Américain). Il a écrit L'Appel de la forêt et plus de cinquante autres nouvelles et romans connus. Il tire aussi de ses lectures et de sa propre vie de misère l’inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste, bien que cet aspect-là de son œuvre soit généralement négligé. Il fut un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature. (Source Wikipédia)

L’histoire :

 

Il s’agit de douze nouvelles écrites en 1912 par Jack London avec comme personnage principal le héros éponyme, le jeune Smoke Bellew. Ce dernier, un jeune aspirant journaliste de San Francisco, persuade son oncle chercheur d'or de l'accueillir parmi sa bande de durs à cuire en partance pour le glacial Klondike, au nord-ouest du Canada.

 

Ce que j’ai aimé :

 

- Smoke Bellew est un roman d’apprentissage unique : de « chekako » (pied tendre, novice),  le jeune Smoke va devenir « mangeur de viande » . La grande Aventure l’attend aux côtés de son ami Shorty : ils vont devoir affronter le froid de ces contrées sauvages, (moins 60° dans les meilleurs jours…), les paysages glaciaires inhospitaliers, les autres aventuriers quelquefois plus redoutables que les plus cruelles des bêtes sauvages, les jeunes filles courageuses qui retournent le cœur…  Au fil du temps, les deux candides aventuriers en herbe vont apprendre à s’endurcir pour conquérir l’ouest sauvage.

 

« Les rapides  devinrent plus raides et les embruns commencèrent à voler. Dans l’obscurité croissante, Kit entrevit la Crinière et le détour du courant qui y débouchait. Il dirigea la barque dans ce coude et ressentit un frisson de plaisir quand le bateau aborda la crinière en plein milieu. Après cela bondissant et plongeant, suffoqué par le brouillard, in ne conserva d’autre impression nette que la volonté de peser de tout son poids sur la godille qui servait de gouvernail et le regret que son oncle ne fût pas là pour le voir. » (p. 59)

 

Les chapitres courts assemblés sous forme de nouvelles et l’humour désinvolte du jeune Smoke insufflent un dynamisme communicatif à ces récits, désamorçant ainsi la dureté de ces pays sauvages. Et même si on sait alors que la Ruée vers l’Or a pris d’autres chemins, on reste tenté nous aussi par  l’envie de tenter la grande Aventure pour devenir des mangeurs de viande…

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          Rien

 

Premières phrases :

 

« Au commencement, c’était Christopher Bellew. Il devint Chris  Bellew à l’époque où il fréquenta le lycée. Plus tard, parmi la bohème de San Francisco, il s’appela Kit Bellew. Et à la fin on ne lui connaissait d’autre nom que Smoke Bellew, autrement dit Bellew la Fumée. Cette évolution patronymique résume sa propre histoire. »

 

Vous aimerez aussi :

 

  La tendresse des loups de Stef PENNEY

 

Smoke bellew, Jack London, Traduit de l’anglais (EU) par Louis Postif, Traduction revue et complétée par Frédéric Klein, Préface de Bernard Rapp, Phébus Libretto, 2006, 339 p., 9.90 euros

 

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T
Il y a déjà deux ans, en fait! Oups...
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T
Je ne connaissais pas "La tendresse des loups", je viens de jeter un coup d'oil à votre article, merci.<br /> Par contre, comme autres romans d'apprentissage de transformation d'un "néophyte" en coureur de piste accompli, je vous conseillerai le diptyque de Louis-Frédéric Rouquette "Le grand silence blanc" et "La bête errante". <br /> J'avais chroniqué l'an dernier "Belliou la fumée" (ancienne traduction) dans le cadre du challenge "Jack London" alors proposé par ClaudiaLucia.<br /> (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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C
<br /> <br /> Depuis le temps que je dois le lire ,je crois bien que ce soir je vais m'y mettre .J'ai toujours vu ce livre chez mes parents et je vais donc le lire dans l'édition Hachette de 1948 ! C'était un<br /> des livres de jeunesse de mon père .Et puis ce soir il fait trop chaud la fraicheur du grand nord me fera du bien .<br /> <br /> <br /> J'adore Jack london ,c'est parti pour une excellente soirée .<br /> <br /> <br /> Mon édition est traduite par Louis Postif .Est-ce toujours le même traducteur dans les nouvelles éditions ?     <br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Oui toujours le même traducteur... Bonne lecture...<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> J'ai toujours le projet de lire ou relire Jack London... J'ai tout aimé de ce que j'ai lu jusqu'alors (il y a longtemps) et je note ces nouvelles qui t'ont enchantée !<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> J'en ai encore quelques une de lui dans ma pal, je vais m'y mettre aussi...<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> <br /> Cela fait un moment que je n'ai pas lu un London, ce titre attends sur mes étagères depuis un laps de temps assez long, ton billet me donne envie de l'ouvrir...<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Tu ne seras pas déçue...<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Ouch! j'ai un recueil de ses nouvelles au pied de mon lit! London dor ever, on dirait, et en plus du NW? La rentrée littéraire ne saurait apporter plus...<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> C'est certain, quand je vois ma pal, je me dis que c'est elle qui va constituer ma rentrée littéraire....<br /> <br /> <br /> <br />