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La chasseresse de Kate QUINN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

En 1944, L'union soviétique est le seul pays possédant une escadrille de femmes bombardiers. L’intrépide Nina Markova et ses compagnes, les « Sorcières de la Nuit », défendent le ciel contre les nazis. Dans le Boston d'après-guerre, Jordan McBride accueille sa nouvelle belle-mère avec suspicion, plusieurs signes l'inquiétant ... Hanté par les horreurs de la guerre, le journaliste anglais Ian Graham se lance dans la traque des criminels de guerre nazis, dont une tueuse redoutable connue sous le nom de "la chasseresse". Il est aidé dans sa mission par Tony, un ancien soldat américain. Leurs quatre destins vont se croiser.

A partir de ses recherches sur les fameuses Sorcières de la Nuit et sur le travail des chasseurs de nazis, Kate Quinn imagine une intrigue passionnante. Elle interroge sur la vie de ces nazis après la guerre et leur réinsertion dans la société aux côtés de ceux qu'ils ont traqués. Pour la chasseresse, l'autrice s'est inspirée de deux femmes :  tout d'abord Hermine Braunsteiner, une des gardes les plus brutales aux camps de Ravensbruck et de Majdanek, ayant épousé un Américain. Retrouvée en 1964, son mari, les voisins, et amis ont été stupéfaits de ce que cette femme si douce avait commis. Puis Erna Pétri a également inspiré le personnage de La chasseresse : épouse d'un officier SS elle a froidement abattu en Ukraine six enfants juifs en fuite, juste après leur avoir offert un repas.

Ce que j'ai moins aimé :

Les intrigues amoureuses n'apportent pas grand chose à l'intrigue...

Bilan :

Un très bon roman historique mettant en avant le devoir de mémoire...

"Archiver toutes ces histoires, peut-être ? Afin qu'elles ne soient ni oubliées ni perdues. Personne n'aime parler de sa guerre une fois la paix signée. Tous veulent oublier. Mais que se passent-ils quand ils meurent, emportant tous leurs souvenirs dans la tombe ? Nous avons tout perdu. Et nous ne pouvons pas nous le permettre !"

Présentation de l'éditeur : Editions Hauteville

Du même auteur : Le réseau Alice

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Le cri du Kalahari de Mark et Délia OWENS

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Le désert du Kalahari occupe la plus grande partie de la république du Botswana, au nord de l'Afrique du Sud. En 1974, Mark et Delia Owens partent pour cette destination avec pour seuls bagages quelques vêtements de rechange, un vieil équipement de camping, un appareil photo, mais mus par un même idéal : travailler à la sauvegarde de la nature et des animaux sauvages. Ils choisissent cette région reculée, à 1500 km de toute ligne électrique, de tout hôpital et même de l'épicerie la plus rudimentaire car leur but est d'observer les animaux dans des conditions uniques. Ils resteront sept ans dans cette vallée nommée Deception Valley.

"Nous avons toujours eu une prédilection pour les endroits sauvages, nous étions attirés par l'impression de force et de paix qu'ils dégagent, par la solitude qu'on y trouve. Depuis toujours, aussi, nous ne pensons qu'à les sauver de la destruction."

Ils relatent ici leurs rencontres inoubliables avec les antilopes, les lions qui viennent se promener sur le camp, ou encore les hyènes brunes adeptes du vol de bouilloire. Cette vie passée loin de tout est aussi dangereuse, ils connaitront des sécheresses arides, tout comme des trombes d'eau violentes, mais aussi des incendies de savane aux effets dévastateurs. Au fil du temps, ils se perfectionnent et investissent dans un petit avion Echo Whisky Golf pour suivre plus longtemps les animaux, ils utilisent aussi des radio émetteurs pour suivre leurs mouvements. A leurs côtés, le lecteur s'attache aussi à Moffet, Blue, Bimbo, Star, et à tous les autres animaux rencontrés et respectés.

Delia Owens greets the brown hyena "Pepper."

Leur étude porte principalement sur les lions et les hyènes, leurs thèses portant respectivement pour Mark sur l'écologie des comportements coopératifs parmi les lions et pour Délia sur l'entraide chez les hyènes brunes. Mais de ce voyage ils ont aussi rapporté des éléments permettant de comprendre l'un des mouvements migratoires d'antilopes les plus importants du monde et démontré l'effet dévastateur des clôtures de barbelés sur la vie animale au Kalahari. Leurs observations sont destinées à la science mais ont aussi comme objectif d’œuvrer pour la préservation de la nature et faire connaitre le Botswana.

Un magnifique récit !

Ici le lien vers le site de leur fondation : http://www.owens-foundation.org/index.html

Présentation de l'éditeur : Points

Du même auteur : Là où chantent les écrevisses

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Le loup dans la bergerie de Gunnar STAALESEN

Publié le par Hélène

 

♥ ♥ ♥

Varg Veum est un ancien salarié de la protection de l'enfance de la ville de Bergen en Norvège. Ayant difficilement contenu ses pulsions contre ceux qui prostituaient et droguaient des enfants en perdition, il a décidé de quitter ce service pour devenir détective privé. Divorcé, voyant rarement son fils, il refuse toutes les affaires sentimentales et s'en console à l'aquavit.

Aussi, quand un avocat lui demande de suivre sa femme soupçonnée d'adultère, commence-t-il par refuser, quand un autre homme lui demande de retrouver la même femme et prétendant qu'il s'agit de sa soeur disparue que leur père mourant cherche à recontacter.... Varg Veum accepte donc de filer la belle, mais cette filature est de courte durée puisque la jeune femme est retrouvée morte dans sa voiture...

Il s'agit ici de la première enquête de Varg Veum. Certes le détective n'a rien d'original, un peu dépressif, noyant sa peine dans l'alcool, mais son humour grinçant et la vivacité de ses enquêtes le rendent attachant. L'auteur s'intéresse souvent dans ses romans à la protection de l'enfance et dresse également un portrait du Bergen des années 80, ville en pleine transformation, où se côtoient meurtres et toxicomanie.

Une série que je ne peux que vous conseiller, en commençant par celui-ci pour mieux comprendre les rebondissements de la vie privée de Varg !

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : L'écriture sur le mur ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Les chiens enterrés ne mordent pas ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ;  Comme dans un miroir de Gunnar STAALESEN ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Le vent l'emportera ♥ ♥ ♥ (Policier)
Romans

La série des Varg Veum dans l'ordre :
 

  1. Le loup dans la bergerie (Rocher en 1994. Gaïa Polar en 2005. Folio Policier en 2004)
  2. Pour le meilleur et pour le pire (Gaïa Polar en 2002. Folio Policier en 2004)
  3. La belle dormit cent ans (Gaïa Polar en 2002. Folio Policier en 2005)
  4. La Femme dans le frigo (Gaïa Polar en 2003. Folio Policier en 2006)
  5. La nuit tous les loups sont gris (Gaïa Polar en 2005. Folio Policier en 2007)
  6. Anges déchus (Gaïa Polar en 2005. Folio Policier en 2008)
  7. Fleurs amères (Gaïa Polar en 2008. Folio Policier en 2010)
  8. Les chiens enterrés ne mordent pas (Gaïa Polar en 2007. Folio Policier en 2011)
  9. L'écriture sur le mur (Gaïa Polar, . Folio Policier, 2012)
  10. Comme dans un miroir (Gaïa Polar en 2012. Folio Policier en 2013)
  11. Face à face (Gaïa en août 2013)
  12. L’enfant qui criait au loup (Gaïa en septembre 2014)
  13. Coeur Glacé (Gaïa en septembre 2015)
  14. Le vent l’emportera (Gaïa en septembre 2015)
  15. Où les roses ne meurent jamais (Gaïa en septembre 2018. Folio en 2019)
  16. Piège à loup
  17. Grande soeur

Publié dans Roman policier Europe

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Le gardeur de troupeaux de Fernando PESSOA

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Ce qu’il faut c’est être naturel et calme

Dans le bonheur ou le malheur,

Ressentir comme on regarde,

Penser comme on marche,

Et quand on va mourir,

Se souvenir que le jour meurt,

Que le couchant est beau et que belle est la nuit qui reste…

Et que si c’est ainsi c’est parce que c’est ainsi…"

Le gardeur de troupeaux est l’œuvre majeure d’Alberto Caeiro, hétéronyme inventé par Fernando Pessoa. Il se définit à travers une métaphore comme un "gardeur de troupeaux"  le troupeau désignant ses pensées. Son âme est comme un berger qui garderait ses pensées et les empêcherait de prendre le pas sur ses sensations. Il veut avant tout être attentif au monde qui l'entoure par la biais de ses sensations immédiates, considérer les choses qui l'entourent dans leur immédiateté « Je n’ai pas de philosophie, j’ai des sens » dit-il dans le poème II. Il admire le monde sans chercher un sens qui le dénaturerait, sans ses pensées qui seraient parasites et l’empêcheraient de voir la terre. Pour lui il n’y a pas de mystères en ce monde, et tout vaut la peine,  « Notre unique richesse, c’est voir » poème VII

Le poète ressent un amour inconditionnel pour la nature, admirant la simplicité des arbres et des plantes et invitant l'homme à prendre exemple sur eux : « Passe oiseau passe et apprends moi à passer ! «  poème 43. La nature lui apprend aussi à ne pas craindre la mort, si la tristesse est naturelle, inutile de souhaiter lutter contre elle, elle est nécessaire, comme la pluie est nécessaire au soleil. 

Pessoa exalte finalement le bonheur d'être au monde, de sentir l'air qui fraichit sur nos joues, d'observer la course des nuages, pour « sentir la vie couler en moi comme un grand fleuve en son lit » 49

Une belle leçon de vie ...

Présentation de l'éditeur : Poésie Gallimard

Du même auteur : Le pélerin
 

Publié dans Poésie étrangère

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En remontant les ruisseaux de Jean RODIER

Publié le par Hélène

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"Voir naître à l'aube les ruisseaux juste posés sur le moutonnement des pelouses. Les revoir à l'heure du serein, gardant longtemps leur lumière." p 98

Mû par une volonté de s'émerveiller, l'auteur décide de remonter les rivières vers la source sur l'Aubrac et la Margeride. Sa promenade semble être celle d'un pêcheur mais l'auteur s'intéresse avant tout aux cours d'eau, il s'émerveille d'un rien et redécouvre l'enchantement de la terre.

Il prend son temps sur son chemin, pêche des truites, dérange les grenouilles, observe un cincle plongeur, fuit une vipère ou admire une bergeronnette des ruisseaux. Attentif à ce qui l'entoure, il médite sur sa place dans la nature.

"Il n'y a pas de "retour à la Nature" possible - où Nature est toujours supposée plus ou moins vierge ou originelle - mais un chemin vers une harmonie entre l'activité humaine et l'activité animale, minérale, végétale, aquatique ... dans le renoncement à tout dominer, asservir, retailler, redresser..." p 84

Quel ravissement que cette remontée des rivières de la montagne lozérienne !

Présentation de l'éditeur : Escampette éditions

Publié dans Récits de voyage

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L'immeuble Yacoubian de Alaa EL ASWANY

Publié le par Hélène

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Dans les années 90, plusieurs habitants se côtoient autour de l'immeuble Yacoubian au cœur du Caire. Là, gravitent Hatem, homosexuel dans une société qui le condamne, Taha, le fils du gardien de l'immeuble, jeune islamiste, Zaki vieil aristocrate, Boussaïna, ex-petite amie de Taha, belle et pauvre, et contrainte de vendre son corps, Azzam... Tous ces personnages constituent un microcosme, miroir de la société égyptienne.

L'Egypte s'incarne sous nos yeux, elle prend vie entre corruption, dictature et injustice sociale, la cause de la décadence du pays étant l'absence de démocratie, et la dictature amenant immanquablement pauvreté, corruption et échecs dans tous les domaines. Les puissants volent chaque jour des millions aux dépens du peuple. Le seul espoir pour obtenir des droits tient dans l'éducation :

"L'éducation et la santé sont des droits naturels pour n'importe quel citoyen du monde, mais en Egypte le régime fait exprès de laisser les pauvres comme toi dans l'ignorance pour pouvoir les voler. Tu vois bien que le gouvernement choisit les policiers de la Sécurité d'Etat parmi les plus pauvres et les plus ignorants des appelés."

Pour l'auteur, écrire tient de l'acte politique, il entremêle avec talent histoires individuelles et histoire politique de son pays.

Dans une interview à France Culture, en 2018, l'auteur disait : «J’ai pu demander à un membre des autorités ce qui justifiait ces entraves. Il m’a répondu : «On a compris que vos livres avaient une réelle influence sur la population.» J’ai reçu une vingtaine de prix littéraires. Mais je dois dire que ces mots-là constituent de loin, la plus belle de toutes les récompenses.»

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

Publié dans Littérature Afrique

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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper LEE adapté et illustré par Fred Fordham

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est un roman devenu culte dans le monde entier, racontant l'histoire de la famille Finch vivant à Maycomb en Alabama dans les années 30 et dont le père avocat décide de défendre un noir accusé du viol d'une blanche. Ses enfants Jem et Scout suivent les évènements, et perdent peu à peu leur innocence d'enfants pour découvrir le monde trouble des adultes. Atticus Finch est un homme exemplaire, prêt à tout pour défendre ses valeurs et les inculquer à ses enfants.

Ce roman graphique donne une nouvelle vie au chef d’œuvre d’Harper Lee couronné par le prix Pulitzer en 1961. L’illustrateur donne un tour très réaliste à son œuvre, il a en effet exploré les lieux qui ont compté pour Harper Lee et a plongé dans sa vie pour mieux comprendre son roman.

Une adaptation réussie pour découvrir ou redécouvir ce magnifique plaidoyer pour le justice ! A offrir, encore et encore !

 

 

Le roman : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Présentation de l'éditeur : Grasset

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L'accordeur de silences de Mia COUTO

Publié le par Hélène

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"Toute sa vie être père fut son unique accomplissement. Et tout bon père affronte la même tentation : garder ses enfants pour soi, hors du monde, loin du temps." p 66

Mwanito vit dans une réserve de chasse isolée, au coeur du Mozambique, là où son père a souhaité qu'ils se retirent pour fuir le monde et ses turpitudes. Son père, Silvestre Vitalicio a rebaptisé ce bout de terre Jérusalem, là où Jésus devrait se décrucifier et ce père proche de la folie leur dit que le monde a disparu et qu'ils sont les derniers survivants. Ils vivent avec le frère de Mwanito, Ntunzi, le domestique Zacaria Kalash, l'oncle Aproximado qui garde le portail, et l'ânesse Jézibela.

Ce que j'ai aimé :

Le monde fictif créé par l'auteur est très riche, singulier, et plonger en son sein est une expérience en soi, jalonnée de réflexions profondes qui remuent en nous des instincts primitifs.

Ce que j'ai moins aimé :

Le fond du récit reste très sombre, et certaines scènes peuvent être dérangeantes. La vision de l'auteur est plutôt désenchantée.

"Aucun gouvernement au monde ne commande davantage que la peur et la culpabilité."

Bilan :

Un récit troublant...

Présentation de l'éditeur : Editions Métailié

Publié dans Littérature Afrique

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Le sourire du scorpion de Patrice GAIN

Publié le par Hélène

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Tom, sa soeur jumelle Luna et leurs parents s'engagent dans les gorges de la Tara au Monténégro en raft accompagné de leur guide serbe Goran. Les paysages sont à couper le souffle et pourtant, une tension ne tarde pas à se faire ressentir. Quand des pluies diluviennes s'en mêlent, le drame n'est pas loin...

Tom doit alors s'adapter à un nouveau monde chancelant, le deuil, la solitude. Il avance dans le chaos, et finit par comprendre que le drame n'était pas un hasard...

Ce court roman est doté d'une force dramatique parfaitement maitrisée, avec une tension grandissant crescendo jusqu'à atteindre son point d'orgue lors d'une fin frappante. De même, l'auteur fait montre d'un parfait équilibre entre la beauté du pays, les paysages grandioses, et les êtres qui peinent à trouver leur place dans ces grands espaces isolés.

Le sourire du scorpion est un roman à l'atmosphère particulière, peut-être un peu lent pour ceux qui attendraient un roman policier haletant, mais il reste marquant !

Du même auteur : Terres fauves
Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

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Moi, Tituba sorcière de Maryse CONDE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Tituba est née à la Barbade, elle est fille l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier. Très tôt, elles est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts. Malgré les mauvaises prédictions, elle se marie avec John l'Indien qui l'entraine à Boston, puis à Salem auprès du pasteur Parris, au sein d'une petite communauté puritaine. C'est là, qu'a lieu en 1692 le célèbre procès des sorcières de Salem et que Tituba sera arrêtée et oubliée dans sa prison. Maryse Condé imagine ensuite la suite de ce personnage historique réel, souhaitant rendre justice à cette femme victime des préjugés.

En effet, pourquoi tacher d'opprobre ces femmes ? : "La faculté de communiquer avec les invisibles, de garder un lien constant avec les disparus, de soigner, de guérir n'est-elle pas une grâce supérieure de nature à inspirer respect, admiration et gratitude ? En conséquence, la sorcière, si on veut nommer ainsi celle qui possède cette grâce, ne devrait-elle pas être choyée et révérée au lieu d'être crainte ?"

Tituba communique ainsi avec ceux qui ne sont plus - même si elle n'écoute pas toujours leurs conseils en ce qui concerne les hommes, poussant sa mère à déplorer : "Pourquoi les femmes ne peuvent elles se passer des hommes ?" Elle relie deux mondes et ce don est effectivement plus de l'ordre de la grâce que d'une connivence diabolique...

Maryse Condé nous invite à relire l'histoire sous un angle plus humain et à nous révolter contre le sort réservé aux noirs et, plus largement, à tous ceux qui menacent l'équilibre des forces au pouvoir...

Un essentiel !

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : Le cœur à rire et à pleurer, contes vrais de mon enfance ♥ ♥ ♥ ; Mets et merveilles ♥ ♥ ♥

Sur le même sujet : Les sorcières de Salem de Arthur Miller 

Publié dans Littérature Antilles

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