Printemps des poètes 3
Jean-Pierre Siméon | ||||
Oui je sais que la réalité a des dents pour mordre que s'il gèle il fait froid et que un et un font deux je sais je sais qu'une main levée n'arrête pas le vent et qu'on ne désarme pas d'un sourire l'homme de guerre mais je continuerai à croire à tout ce que j'ai aimé à chérir l'impossible buvant à la coupe du poème une lumière sans preuves car il faut être très jeune avoir choisi un songe et s'y tenir comme à sa fleur tient la tige contre toute raison Poème extrait de Ici, Cheyne, 2009 |
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édition printemps des poetes |
2009 | |||
genre
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Poèmes sur "Enfances" |