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poesie francaise

Le déversoir de Arthur TEBOUL

Publié le par Hélène

♥ ♥

Ce recueil est composé de 98 poèmes minute « un poème instantané (comme une photographie ou une soupe), souvent en prose, écrit à toute vitesse en un temps compté, en général, entre cinq et sept minutes. Écrit à toute vitesse pour subjuguer la conscience de soi et l’étourdir. Afin de laisser libre cours à ce qui traverse l’esprit.»

L'auteur souhaite rendre la poésie accessible, il veut rendre sa vitalité à notre langue, et développer la "force subversive et lumineuse" de la poésie. Il veur donner envie de poésie. A la manière des surréalistes, il commence par écrire ce qui lui passe par la tête dans le métro, sur le modèle de l'écriture automatique, alliant des mots qui, pourtant, ne semblaient pas destinés à se rencontrer.

Il a alors imaginé un projet très original et novateur : il ouvre un « cabinet de poèmes minute » à Paris, et propose des consultations poétiques à la demande. Il écrit des poèmes express qu’il lit puis remet aux personnes venues le visiter. Il voudrait qu’on aille chez le poète comme on va chez le fleuriste... Cette consultation est comme une une diversion, une pause dans la vie trépidante.

Le résultat est étonnant, désarmant, surprenant ! A découvrir !

Présentation de l'éditeur : Seghers

Publié dans Poésie française

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La joie des hirondelles de Gibraïl VLAHOVIC

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"L'inclination frissonnante des peupliers, dans le jour crispé de juin, transporte avec les ombres le bruit d'un lointain torrent?

Elle court encore dans mon coeur comme elle descend de sa forêt éthérée, la rivière de mon enfance. "

Gibraïl VLAHOVIC est un poète français qui a grandi en Allemagne, près de la forêt Noire. De cette double origine, il s'inspire pour livrer des vers sertis dans le voyage entre les civilisations et les diverses possibilités de l'humain. Il livre ses rêves d'enfant et tourne ses vers dans un mouvement étourdissant lié aux rondes de l'enfance.

Une certaine lumière se dégage de ces poèmes, le poète contemple le monde et se plait à en tirer la quintessence en gommant finalement pour un temps ce qui pourrait alourdir ou embrumer sa vision. Il nous envoute, tel une Shéhérazade moderne :

"Etre une cruche nue écrue et croire en l'eau

Captive éphémère coffrée dans l'émail

Livides goémons, des lambeaux de tramail

Ligature d'un cœur, union de l'e dans l'o"  ("La mer à L'Estaque)

Ce que j'ai moins aimé :

On en parle de la couverture ?

Sur le rabat de la couverture, il est noté aussi que l'auteur s'inspire de l'onirisme de "Shaeskpeare"....

Bilan :

Un recueil prometteur...

Présentation de l'éditeur : L'échappée belle édition

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes 3

Publié le par Hélène

 

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes 2

Publié le par Hélène

 

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes 1

Publié le par Hélène

 

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes 2023

Publié le par Hélène

Édition 2023
FRONTIÈRES

Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits.

Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser. Ce danger qu’il nous faut conjurer.

D’antan à aujourd’hui, et à demain déjà. La peur et l’émotion qu’éprouvait Jean Genet au passage des frontières. La savante malice de Gilles Lapouge  : « les frontières, je les aime et je les déteste  ». La longueur de vue de Michel Butor qui, ayant le goût des lieux-dits, vivait volontairement «  À l’écart  » ou «  À la frontière  », expliquant  : «  Traverser les frontières m’aide à voir  ». Allons donc y voir, plus loin que les paroles, les démarcations et les pensées toutes faites, là où les mots ouvrent l’espace. Outrepassent les pointillés des cartes. Là où l’être et l’âme en mouvement l’emportent sur l’à-plat des planisphères.

Sophie Nauleau

Publié dans Poésie française

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Guérir en Haïkus, éloge du sacré de Florence ISSAC

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Le haïku est cette captation de l'instant à la recherche du mot juste et des priorités à accorder à ma vie. J'y trouve un rythme, une concision, une simplicité qui me pousse à aller vers l'essentiel, vers ce qui a du sens et qui est important."

Les pages parlent d'elles-mêmes, les aquarelles sont magnifiques et les textes percutants !

A lire, offrir, chérir...

Présentation de l'éditeur : L'échappée belle édition

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes

Publié le par Hélène

"On pourrait
Avant de partir
Écouter une dernière fois
Le vent dans le feuillage
On pourrait
Laisser là
Nos os
Pour voyager plus léger
Et l’on attendrait
L’une de ces nuits
Où la lune
Ouvre un chemin sur la mer.
"

Louis Raoul Un bruit de bleu L’Ail des ours / 2021

Publié dans Poésie française

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Printemps des poètes 1

Publié le par Hélène

"Tout ce qui est simple,
tout ce qui est fort en nous,
tout ce qui est durable même,
est le don d’un instant."

GASTON BACHELARD 1884 > 1962 L’intuition de l’instant Stock / 1932

Publié dans Poésie française

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L'éphémère 88 plaisirs fugaces, anthologie établie par Bruno DOUCEY et Thierry RENARD

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Il s'agit surtout de passionner le temps" Vladimir Jankélévitch

L’ comme L’instant, E comme Envol, P comme Passion, H comme Humanité… C’est sur le mode d’un acrostiche que les Éditions Bruno Doucey ont conçu l’anthologie de la 24e édition du Printemps des Poètes. L’éphémère et son unique voyelle invoquée quatre fois, l’inachevé, le fugace, le passager… Sans omettre ces insectes qui ne vivent qu’un jour, l’enfance et ses changements incessants, la brièveté de la vie humaine au regard des temps géologiques, la mémoire en lutte contre l’effacement, le rêve plus insaisissable que l’oiseau, la neige qui renvoie le monde à son impermanence. Bien sûr il y a l’envers de toute chose : l’éternité et le « dur désir de durer » dont parle Éluard, la mort seule immortelle. Mais reconnaissons-le, l’éphémère est avant tout une invitation à vivre pleinement le peu de temps qui nous est donné. Ici et maintenant. Et sans attendre !

88 poètes parmi lesquels :

Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Édith Azam, Nawel Ben Kraïem, Hélène et René-Guy Cadou, Louis‑Philippe Dalembert, René Depestre, Ananda Devi, Patrick Dubost, Jin Eun-young, Nancy Huston, Charles Juliet, Yvon Le Men, Jean-Michel Maulpoix, Hala Mohammad, Ada Mondès, Paola Pigani, André Velter, Sapho, Fabienne Swiatly, Carmen Yáñez, Hyam Yared...

 

L’instant éternellement présent

Épingle ses éclats

Propulse les écueils

Habite les saisons

Efface peu à peu

Mon texte jamais écrit

Et pas un seul mot

Rien ne le retiendra

Encre sur la paume

      au creux du temps

Acrostiche réalisé à partir de fragments de poèmes de : André Velter, Murielle Szac, Imasango, Albane Gellé, Samantha Barendson, Marianne Catzaras, Thierry Renard, Jeanne Benameur, Louise Dupré, Stéphane Juranics

 Présentation de l'éditeur : Bruno Doucey

Quelques morceaux choisis :

 

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