Printemps des poètes - Jim Harrison

Publié le par Hélène

Crépuscule

 

Pour la première fois

là, dans le très lointain

il vit son crépuscule

développer la verte colline

où naissent trois rivières,

glisser en bas vers lui

d'arbre en arbre jusqu'au

maris aux myrtilles où il cessa,

il dit pars, pas maintenant,

pas pour cette heure encore.

 

Tiré du recueil L'éclipse de lune de Davenport de Jim Harrison.

Publié dans Poésie étrangère

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A
Merci pour cette poésie.....
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L
J'ai beaucoup de mal avec ma poésie traduite je trouve qu'on va trop près du sens en oubliant la musique des mots.
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H
C'est vrai que c'est souvent difficile de retranscrire l'émotion...
M
Un très beau poème que je ne connaissais pas...Merci
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H
Je t'en prie !