Le prince à la petite tasse de Emilie de TURCKHEIM

Publié le par Hélène

"Que se passe-t-il, au fond de soi, quand on a perdu sa langue et sa famille et qu'on a perdu sa langue et sa famille et qu'on cherche éperdument un lieu, même étroit, où replanter sa vie ?"

Emilie et sa famille décide d'accueillir un réfugié durant un an. Ainsi Reza s'installe à leurs côtés pour partager leur quotidien. Réfugié afghan, il a dû fuir son pays à douze ans à cause de la guerre, laissant derrière lui les siens.

Avec humilité, l'auteure raconte sous la forme d'un journal l'adaptation du jeune homme, l'insertion dans cette vie de famille.

Ce que j'ai moins aimé : Ce récit est assez lisse, sans grande aspérité, comme si tout était facile, simple. L'écriture colle à cette simplicité, le style se rapprochant de celui de Monsieur Tout le Monde. Etait-ce voulu pour prouver que tout un chacun pourrait accomplir cette belle action emplie d'espoir et d'humanité ?

Les poèmes eux-mêmes sonnent creux :

"Nous écrirons sur la dispute des langues

D'une parole d'air et d'eau

Horizon-lyre des nuances.

(...)

Viendra le règne des métamorphoses

Tu seras le livre sur le banc de pierre

L'or élucidé du lichen."

Bilan : Un récit - témoignage touchant dans ses intentions mais qui aurait mérité plus de profondeur.

 

Présentation de l'éditeur : Calmann-Lévy

 

Merci à l'éditeur.

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D
Le titre m'a tout de suite attirée. Le thème du livre encore plus! Mais ton avis me freine un peu... je le lirai tout de même, je pense.<br /> Daphné
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A
Voilà un titre de la rentrée littéraire que je ne lirai donc pas.
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K
Dommage... j'avais envie, surtout que les romans de l'auteur sont TB
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M
Un avis expéditif qui n'invite pas à s'attarder sur ce titre.
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H
En fait j'ai trouvé qu'il n'y avait pas grand chose à en dire, je l'ai trouvé creux. Pas désagréable, mais creux...