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litterature francaise

Houris de Kamel DAOUD

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être.

Ce que j'ai aimé :

Le personnage principal, témoignage vivant des monstruosités commises gagne en intensité au fil du récit. L'intrigue avance pas à pas vers la révélation et sa décision finale de donner ou non le jour à sa fille. Le suspens est gardé jusqu'aux dernières pages.

"Il y a des choses que tu ne pourras jamais faire si tu viens dans ce monde. Par exemple, déambuler seule sous l'averse, t'asseoir seule sur un banc face à une montagne qui refuse de te parler, dans un jardin public. Ou bien t'habiller selon tes envies, rire dans la rue, ou encore remercier un inconnu qui t e collera dans le dos en croyant que tu es une prostituée, car tu as été gentille comme une plante d'intérieur. Tu te promèneras en groupe (dans les villes seulement, car dans les villages c'est impossible), durant les heures creuses des hommes à la mosquée, pour visiter un cimetière ou marier une proche. Il y a des choses que Dieu nous interdit : enterrer les morts, gémir sur une tombe, égorger une bête de sacrifice, hériter d'une part égale à celle de l'homme, s'épiler pendant le mois du jeûne, montrer ses bras nus ou encore élever la voix, chanter dans la rue, fumer des cigarettes, boire du vin, répondre aux coups de pied. La route est longue, la liste aussi."

Après l'amnistie totale des islamistes du FIS par la loi de Réconciliation nationale de 2005, la décennie noire est devenue tabou. Celui qui en parle risque un emprisonnement jusqu'à cinq ans s'il « utilise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l'État, nuire à l'honorabilité de ses agents qui l'ont dignement servie, ou ternir l'image de l'Algérie sur le plan international ».

Ce roman est donc plus que courageux dans ce contexte !

Ce que j'ai moins aimé :

Le roman aurait gagné à être moins long, plus dense et concentré sur la première partie.

Certaines scènes sont difficilement soutenables, j'ai passé quelques pages...

Bilan :

Un roman fort !

Présentation de l'éditeur : Gallimard

Du même auteur : Meursault contre enquête

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Hôtel du nord de Eugène DABIT

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Émile et Louise Lecouvreur font l’acquisition de l’Hôtel du Nord, quai de Jemmapes dans les années 20. Parmi les locataires : Renée, qui est aussi la bonne de l’hôtel, et son amant, l’ouvrier Pierre Trimault, qui prend la poudre d’escampette en apprenant qu’il va être père. Des habitués, déjà : les joueurs de cartes, le père Louis et Marius Pluche ; Julot, l’éclusier du canal Saint-Martin.

L'auteur réussit à capturer l'âme de ce lieu de passage et du Paris populaire des années 20 :

"Il fait bon prendre un verre sur le trottoir après une longue journée de chaleur et de travail, quand le soleil s'est couché derrière les vieilles maisons du quai de Valmy et que, peu à peu, le roulement des voitures a fait place au bruit frais des écluses. Les réverbères s'allument, des amoureux s'étreignent dans le square, de vieilles femmes promènent leur chien. Les étoiles reflètent dans l'eau sombre du canal ; l'air fraîchit, un coup de vent qui vient des boulevards extérieurs apporte le murmure de la ville."

Les personnages défilent : ouvriers, chômeurs, jeunes amoureux, prostituées, et petits bourgeois, le canal et le quartier deviennent des symboles d'un monde ouvrier et populaire, plein de vie et de complexité.

Un récit "atmosphérique" ...

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : Fauteuils réservés et autres contes

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Le ciel ouvert de Nicolas MATHIEU

Publié le par Hélène

 

♥ ♥
En 2018, Nicolas Mathieu tombe amoureux d'une jeune femme déjà mariée. Il publie alors sur Instagram des posts qui lui sont destinés "C'était une manière de surmonter la clandestinité, de se donner à soi-même, mais devant les autres, le spectacle d'une relation enviable". Cinq ans après il rassemble ces textes dans ce recueil pour témoigner de ce "sort magnétique" qui l'a parcouru.
Ce que j'ai aimé :
L'auteur ne parle pas seulement de cette relation, somme toute assez ordinaire, mais il en profite pour évoquer sa mélancolie, le temps qui passe et contre lequel il essaie de lutter en vivant plus intensément, plus dangereusement, pour conjurer la mort.
Il évoque aussi son fils, celui qui restera après lui, source d'émerveillement constante.
Son écriture s'évade facilement vers de belles envolées lyriques.
"Nous avons ambitionné de réveiller ces puissances qui en chacun ruminent, ce sentiment qui parfois le matin nous prend à la gorge et nous fait dire, dans notre voiture ou face au miroir, les yeux mouillés et les lèvres pâlies : Bordel, ma vie n'aura-t-elle été que cela ? La certitude de l'amour fut pour nous le signe avant coureur d'une insurrection intime. Dans cette poitrine qui déborde, nous aurons trouvé la preuve que l'existence qui nous est faite ne suffit pas, qu'il n'y a plus lieu d'être sage, que nous voulons tout, et tout de suite. Nous avons rêvé d'ouvrir grand le ciel par-dessus le toit."
 
"Toute l'enfance on s'imagine que les adultes savent ce qu'ils font. Chaque jour, ils partent bosser, ont des carrières, font semblant chacun dans leur coin, choisissent des yaourts ou leur voiture, rentrent crevés du boulot, vous bordent et tout recommence. Ils savent lire des cartes routières, faire pousser des tomates et parfois même s'aimer longtemps. En réalité, je vais te dire, personne ne sait rien. Tous à notre mesure, nous repoussons pauvrement le désastre, celui du temps, des autres, de notre impuissance, des grands chagrins qui vous prennent quand le volant de badminton est retombé chez le voisin."
 
Ce que j'ai moins aimé :
- L'aspect intime dévoilé au grand jour peut déranger, même si l'auteur se justifie au début en disant que cela peut aider d'autres destins.
- Le livre est illustré par Aline Zalko mais j'ai trouvé que ses couleurs ne correspondaient pas à l'esprit des textes. L'auteur parle d'incandescence, de lumière, mais je trouve que le fond des textes est plus mélancolique, plus pastel que couleur...
Bilan :
L'ensemble est assez convenu, décevant par rapport à ses romans comme Leurs enfants après eux ou Aux animaux la guerre.
 
Présentation de l'éditeur : Actes Sud
Du même auteur : Leurs enfants après eux
 
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L'ïle haute de Valentine GOBY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Vadim, un jeune garçon de 13 ans d'origine juive, doit fuir son quartier des Batignolles à Paris pour rejoindre un petit village de montagne dans les Alpes. Il est séparé de sa famille et accueilli par des personnes inconnues dans un environnement très différent de ce qu'il connait !

Il découvre pour la première fois ce monde : la nature sauvage, la neige, les montagnes altières qui surplombent le village, refuge naturel qu'il surnomme "l'île haute". Peu à peu, perdu dans la contemplation de ces nouveaux espaces il se laisse gagner par la beauté.

"Ici la lumière coule sur une vallée entière, allume un à un les hameaux selon leur attitude, les plis de la montagne, leur position par rapport à l'axe des cols, de plus en plus généreuse, de plus en plus dorée, et les éteint en ordre dispersé suivant les fantaisies du relief. Si bien que de l'aube à la nuit la montagne palpite. "

Grâce à la bienveillance de ceux qui l'accueillent et le protègent il parvient à se construire loin des siens dans cet univers préservé si éloigné de la vie citadine. Enfant ayant connu l'oppression, exilé loin de chez lui, il réintègre sa juste place dans le monde aux côtés de ces résistants vaillants prêts à braver l'histoire pour leurs valeurs. La beauté le révèle à lui-même.

Bilan :

Au-delà du récit d'initiation, L'Île haute de Valentine Goby est surtout un puissant roman de célébration du monde !

Présentation de l'éditeur : Actes sud

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La femme gelée d’Annie ERNAUX

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Dans ce roman autobiographique, Annie Ernaux cherche à « débroussailler son chemin de femme ». Elle montre les dynamiques à l’œuvre dans son parcours : le modèle parental, moderne finalement pour l'époque avec un père doux et rêveur qui aide aux tâches ménagères et une mère forte, qui encourage sa fille à lire et à flâner, une enfance durant laquelle elle n'a jamais eu cette idée que « petites filles sont des êtres doux et faibles, inférieurs aux garçons. Qu’il y a une différence dans les rôles.», puis l'adolescence ébrèche déjà son indépendance, puisqu'elle se retrouve comme les autres à vouloir séduire, à être soumise à la dictature du corps, à entrer dans les codes : « pas facile de traquer la part de liberté et celle du conditionnement, je la croyais droite ma ligne de fille, ça part dans tous les sens. ». Enfin viennent les premières amours, l'insouciance, les études menées à bien, jusqu'au mariage qui marque la fin d'une époque...

Ce que j’ai aimé :

Annie Ernaux peint le portrait d'une femme dans les années 60 et met subtilement en avant les limites de l’émancipation féminine dans ces années-là. Cette femme gelée, ce fut elle, mais ce fut aussi et c'est encore d'autres femmes dépossédées d'elles-mêmes et de toutes leurs aspirations. 

Elle voyait dans le modèle de ses parents un couple bien plus moderne. Aussi, quelle ne fut pas sa désillusion quand elle s'est retrouvée confrontée à un mari progressiste dans ses propos, mais bien moins dans ses actes :

« Un mois, trois mois que nous sommes mariés, nous retournons à la fac, je donne des cours de latin. Le soir descend plus tôt, on travaille ensemble dans la grande salle. Comme nous sommes sérieux et fragiles, l’image attendrissante du jeune couple moderno-intellectuel. Qui pourrait encore m’attendrir si je me laissais faire, si je ne voulais pas chercher comment on s’enlise, doucettement. En y consentant lâchement. D’accord je travaille La Bruyère ou Verlaine dans la même pièce que lui, à deux mètres l’un de l’autre. La cocotte-minute, cadeau de mariage si utile vous verrez, chantonne sur le gaz. Unis, pareils. Sonnerie stridente du compte-minutes, autre cadeau. Finie la ressemblance. L’un des deux se lève, arrête la flamme sous la cocotte, attend que la toupie folle ralentisse, ouvre la cocotte, passe le potage et revient à ses bouquins en se demandant où il en était resté. Moi. Elle avait démarré, la différence. »

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Annie Ernaux met en scène le long et insidieux délitement des idéaux d’égalité dans le couple : elle nous montre  comment les aspirations féminines à l’égalité, la liberté, l’émancipation par les études ainsi que ses capacités de résistance ou de révolte sont sapées en douceur, sans conflit ouvert, mais sapées par le quotidien, par le poids des modèles sociaux, par la mauvaise conscience des femmes et la mauvaise foi des hommes...

Présentation de l'éditeur : Folio

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Les silences d'Alexandrie de Michèle GAZIER

Publié le par Hélène

♥ ♥

"J’aimais assez ses relations funambules, qui laissent place à la rêverie, à l’imagination et, chose primordiale, à la liberté. Je les savais fragiles, éphémères, intenses, donc délicieuses. "

Jeune professeure de français dans un lycée de Montpellier, la narratrice est intriguée par une élève arrivée en cours d’année, Séréna, qui prétend être née à Alexandrie. Des années plus tard, elle retrouve Séréna dans l’atelier d’écriture qu’elle anime désormais. Mais la femme nie être l’adolescente et dit s’appeler Thérèse. Pourquoi cette double identité et ce refus d’avouer qui elle est ? La quête de vérité finit par tourner à l'obsession pour la narratrice.
Ce que j'ai aimé :

Certaines pages font penser à Modiano avec qui l'autrice a en commun cette quête de la vérité, de l'identité parfois brouillée de nos semblables qui s'inventent, se cachent et s'estompent si facilement face à nous. Personnage de fiction, Séréna l'est à bien des égards, se créant un monde bâti sur le mensonge et le silence.

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai regretté une tendance à se répéter, sans réellement avancer dans la quête.

Bilan :

Je ne suis pas tombée sous le charme...

Présentation de l'éditeur : Mercure de France

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Les jardins de Torcello de Claudie GALLAY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Il faut une tenue d'âme, être à la hauteur des splendeurs de la vie, ou tenter de l'être, se dire que tout peut s'arrêter, basculer, c'est peut-être la seule manière de se lever chaque matin." p 236

Jess après avoir subi une perte douloureuse décide de se retirer à Venise. Logée dans un appartement qu'on lui a prêté, elle propose des visites de la ville, s'enivrant de la beauté des ruelles et de ces heures hors du temps, comme suspendues. Mais l'appartement est mis en vente, elle doit quitter le lieu et donc trouver d'autres ressources. Elle accepte alors un travail chez Maxence Darsène, avocat pénaliste vivant sur l'île de Torcello avec son compagnon Colin. Maxence souhaite redessiner, reconstituer, sauver les jardins qui bordent sa maison, depuis toujours livrés aux ravages de la montée des eaux… Ce lieu calme, isolé est propice au retrait et à la contemplation chère à Jess et devient le symbole de son chemin intérieur. Au fur et à mesure que l’héroïne s’imprègne de la beauté mélancolique de l’île et de ses jardins, elle rencontre des personnages qui, chacun à leur manière, incarnent une part du passé ou de la quête de sens qu’elle poursuit.

"Je crois aussi qu'il faut laisser filer les choses sans importance et trouver le temps de savourer celles qui en ont."

Ce que j'ai aimé :

J'ai retrouvé tout ce que j'apprécie chez Claudie Gallay : cette écriture épurée, lente et mesurée, cet univers doux baigné de lumière, et ces personnages sur le fil capables de s'émerveiller d'un détail :

 "Un papillon bleu entre par la fenêtre ouverte. Il vole dans la chambre. Les papillons ne font pas de bruit, mais en étant très attentifs, on peut entendre battre leurs ailes, et dans ce bruissement à peine audible, se tient quelque chose d'immensément grand que Jess ressent et qu'elle ne parvient pas à nommer, et qui est la force ou la poésie commune à toutes formes de vie." p186

L’île de Torcello et ses jardins abandonnés baignent dans une ambiance presque mystique, nimbant le roman d'un voile doré.

Les Jardins de Torcello est un roman subtil, porté par l’atmosphère magique de l’île vénitienne, et par le cheminement intime d’un personnage en quête de sens et de paix intérieure. Claudie Gallay réussit une fois de plus à capter les nuances de l’âme humaine et la beauté du monde et à les traduire avec délicatesse dans un cadre à la fois poétique et profond.

"L'aigle et la rose ne doivent pas nous faire oublier la beauté du moineau et du pissenlit." p 265

 

 

Présentation de l'éditeur : Actes sud

Du même auteur :  Les déferlantes  ♥ ♥ ♥ ; L'amour est une île  ♥ ; Une part du ciel  ♥ ♥ ♥ ♥ ; Dans l'or du temps ♥ ♥ ♥ ; Seule Venise ♥ ♥ ♥ ; La beauté des jours ♥ ♥ ♥ 

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Au coeur de l'hiver de Jean-Marc ROCHETTE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Ce lieu et la solitude m'ont remis dans mon axe. Ailleurs le monde me semble trouble, incertain, ici il devient net, évident ; mystère de l'incarnation."

Au coeur de l'hiver nous transporte dans un petit hameau isolé des Écrins, hameau des Étages dans les Hautes-Alpes à 1600 m d'altitude, où Rochette et sa compagne, Christine, décident de s'installer définitivement suite au confinement de mars 2020. Cette décision marque le début d'une vie nouvelle, empreinte de simplicité et d'autosuffisance. A la belle saison, ils cultivent des légumes et stockent des provisions, avant de se retrouver coupés de tout et de tous par des mètres de neige pour les trois mois d'hiver.

"C'est un récit de montagne, qui raconte notre installation dans un ancien hôtel du hameau des Etages, du côté de la Bérarde, dans le massif de l'Oisans. Quand j'ai fait ma BD, "La dernière reine" qui a très bien marché, j'ai senti que c'était mon dernier album. J'avais fait le tour. En plus, c'est très chronophage. Avec Christine, ma compagne, on passe l'hiver au cœur du massif des Écrins, dans une vallée qui est fermée pendant quatre mois à cause des avalanches. Et donc c'est une vie de reclus en apparence. On y a vécu des choses intéressantes. Il y a eu des avalanches et on est entouré par des loups. J'ai eu envie de raconter cette histoire. J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire. J'espère que les gens auront plaisir à lire cette aventure intime qui se passe ici et pourtant, on a l'impression qu'on vit au fin fond de la Sibérie." (Jean-Marc Rochette)

Ce que j'ai aimé :

La montagne, qui occupe une place centrale dans leur vie, devient dans le livre un espace à la fois hostile et bienveillant, un lieu de confrontation avec soi-même et avec l’autre, tout en offrant des moments de paix et de contemplation. Dans une certaine mesure, ce rapport à la nature et au partage de cet environnement difficile reflète leur quotidien à deux, où le cadre alpin est non seulement un décor mais un mode de vie qui façonne leur relation.

Ce que j'ai moins aimé :

L'élan sincère et authentique de l'auteur permet d'occulter le fait que le style soit assez dépouillé, proche de celui d'un journal de bord.

Bilan :

J'attends avec impatience la prochaine bande dessinée...

L’avalanche est passée tout près de l’habitation de Jean-Marc Rochette.  Photo Christine CAM

Du même auteur : Ailefroide  ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ; Le loup ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ; La dernière reine ♥ ♥ ♥ ♥ (BD)

Présentation de l'éditeur : Les étages éditions : une maison d'édition à retenir, je vous remets ici sa présentation : Maison d'édition de haute altitude Les Étages Éditions s'ancre au coeur du massif des Écrins. Les livres qu'elle publie célèbrent la montagne et les trajectoires humaines et artistiques qu'elle engage. Récits, témoignages, beaux livres, romans graphiques, photographies. Célébrer la montagne sous toutes ses faces et mettre en lumière les trajectoires humaines et artistiques qu'elle engage. Située à 1 600 mètres d'altitude, au coeur du massif des Écrins, notre maison d'édition est un observatoire de haute montagne, un refuge où accueillir des démarches artistiques concentrées sur la nature, les paysages, la façon de les arpenter, de les explorer, d'y vivre tout simplement. Peu de titres, de petites collections qui privilégient la qualité et l'exclusivité. Une construction progressive qui vise le long terme. Un ancrage territorial qui s'impose jusque dans notre collaboration avec la Manufacture d'Histoires Deux-Ponts. Situé à Bresson, cette manufacture fondée en 1935, a reçu le label "Entreprise du Patrimoine vivant" et se caractérise par un savoir-faire d'exception. Notre démarche est avant tout une recherche d'équilibre.

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Glaise de Franck BOUYSSE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Au cœur du Cantal, dans la chaleur de l’été 1914, le père de Joseph part à la guerre, lui laissant le soin de s'occuper de sa ferme et de la famille, sa mère et sa grand-mère. Il sera aidé par Léonard, vieux voisin et ami, et devra faire face à Valette, leur voisin aigri. Valette accueille quant à lui Hélène, la femme de son frère et sa fille Anna. 

Ce nouvel équilibre est vacillant, et les tensions ne tardent pas à s'exacerber.

Ce que j'ai aimé :

Des pages très lyriques, proches de la prose poétique.

Ce que j'ai moins aimé :

- Une atmosphère très sombre.

- Les tensions se soldent par des évènements décevants proportionnellement au suspens mis en place.

Bilan :

Une lecture sous tension...

Du même auteur : Grossir le ciel

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

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Premier sang de Amélie NOTHOMB

Publié le par Hélène

Ce livre, qui a remporté le Prix Renaudot la même année, est une œuvre singulière dans la carrière de l'auteure belge, puisqu'il s'agit d'un récit largement autobiographique, mais raconté à travers la voix de son père, Patrick Nothomb.

Ce que j'ai aimé :

Comme toujours chez Amélie Nothomb, la fluidité du style est agréable.

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai terminé le roman avec le sentiment que je l'aurai oublié dans une heure. J'écris ce billet un mois plus tard, et effectivement, il ne me reste absolument rien de cette lecture !

Bilan :

Vite lu, vite oublié !

Prix Renaudot 2021

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Frappe toi le coeur ♥ ♥ ♥ ♥ ; Stupeur et tremblements ♥ ♥ 

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