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litterature francaise

Coyote de Sylvain PRUDHOMME

Publié le par Hélène

♥ ♥

De Tijuana à Matamoros, Prudhomme a parcouru 2 500 kilomètres en stop en deux semaines. Il a longé la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, cette zone hautement symbolique et marquée par les tensions migratoires, la surveillance accrue et les récits politiques, notamment ceux de Trump. Il rencontre des ouvriers, des camionneurs, des trafiquants de drogue, des artistes et retranscrit leur conversation. Ces morceaux épars finissent par dresser un portrait sensible et humain de cette zone frontalière.

"J'essaie plein de choses. Je fais de mon mieux pour rester ouvert. Accueillir ce qui vient, tu comprends ? Disons que c'est ça, pour l'instant, ma principale œuvre. J'essaie de me tenir ouvert. D'accueillir. Accueillir."

Prudhomme choisit de porter un regard poétique et intime sur ce sujet brûlant, cherchant à comprendre comment cette frontière influence la vie des habitants qu'il croise. Il capture des instants de vie, prenant même une photo à la fin de leur voyage partagé, et tous prennent vie sous nos yeux, ils deviennent profondément vivants, êtres de souffrance sommés de s'adapter à une politique insensée :

« Alors comme ça, tu bosses sur le mur de Trump. Ah, Trump. Ce gros naze. Ce foutu trouduc. […] Pour nous, ce type est un choc quotidien. J'ai habité à New York, j'en ai connu des mecs comme lui. Il n'est pas aussi crétin qu'on le dit. C'est faux de dire qu'il serait totalement crétin. Simplement, il regarde que la réussite. Il est raciste, c'est une évidence. Mais il est encore plus classiste que raciste. C'est-à-dire que tu peux être noir ou latino ou ce que tu veux, si tu réussis à t'enrichir, pas de problème : t'as ta place dans son Amérique. Le problème, c'est si t'es pauvre. »

Photo Prudhomme / Les Éditions de minuit

Le titre est lui aussi hautement symbolique : "les coyotes" sont les passeurs qui aident les migrants à traverser la frontière, mais le nom représente aussi l'auteur, passeur lumineux qui relie, guide et offre ici la radiographie de l'Amérique contemporaine, marquée par la peur, les divisions profondes, mais aussi par des solidarités lumineuses inattendues.

Aller à la rencontre de l'autre, passer la frontière qui sépare les idées préconçues et la réalité, se heurter à l'identité de l'autre, autant de pistes essentielles pour le monde de demain...

"Ay, Silvano ! Regarde ces couleurs sur le désert. Regarde comme c’est beau. On a le coucher de soleil pour nous. Tu veux que je te dise mon avis ? On a eu du bol de naître dans cette vie. ¿ Qué dices de la vida : bonita, no ? Elle est belle mais elle est courte, il faut la vivre bien."

Présentation de l'éditeur : Les Editions de Minuit

Du même auteur : Par les routes ♥ ♥ ♥ ♥ ; Les grands ♥ ♥ 

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La dame de Job de Alexandre VIALATTE

Publié le par Hélène

♥ ♥

"L'important n'est pas ce qui se passe, mais la façon dont ce qui se passe s'imprime en nous."

"C’est une dame, écrivait Alexandre Vialatte à Jean Paulhan, qui fume la cigarette sur un calendrier du Job dans une auberge sur le plateau du champ de tir, près d’une petite ville de garnison." Son image fascine deux enfants, le narrateur et Frédéric Lamourette, fils du chef de musique. Ils vont bâtir, autour de l’auberge et du champ de tir, un univers fantastique dont elle sera l’énigmatique souveraine.

Ce que j'ai aimé :

L'écriture témoigne indéniablement d'une finesse littéraire, alliant poésie, satire et fantaisie. L'atmosphère mélancolique se double d'une réflexion sur la condition humaine. La banalité du quotidien est transcendée par la réflexion philosophique : l'existence humaine apparait comme une suite d'absurdités qu'on tente de comprendre sans jamais y parvenir. La beauté ne réside pas dans les grandes choses mais dans la façon dont on les regarde.

"Il faut longtemps avant d'apprendre, en quelque point du vaste monde, devant un spectacle pareil à ceux que nous avaient promis les dessinateurs du journal, que ce qu'on allait chercher si loin, ce n'était pas ce qu'il y avait sur l'image, mais le souvenir de cette heure où l'on avait pu croire un jour qu'il existe des paradis hors de ceux qu'on s'invente soi-même."

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai moins apprécié la deuxième partie.

Bilan :

Une oeuvre qui me donne envie de découvrir plus avant cet auteur !

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Trois femmes puissantes de Marie N'DIAYE

Publié le par Hélène

Le roman met en scène trois destins de femmes : la première, Norah, après avoir grandi en France avec sa mère, revient au Sénégal sur la demande de son père avec qui elle a peu de contact. Fanta est une professeure de français africaine qui est mariée à Rudy, ils se sont installés en France. Khady est une jeune africaine mariée qui a été renvoyée par sa belle famille après la mort de son époux. Elle doit partir pour la France et suivre le chemin infernal des émigrés clandestins. Elle se retrouve obligée de se prostituer afin de subvenir à ses besoins.

Chacune est confrontée à des situations de violence, d'oppression et de lutte pour leur dignité.

Ce que j'ai aimé :

Les rapports de domination sont passés au scalpel, qu'il s'agisse de la domination du père, du mari ou de la société. Chaque geste est disséqué, chaque pensée analysée, le malaise s'installe peu à peu et fait vaciller les consciences.

Fanta n'est vue que par le biais du point de vue de son mari, un homme insatisfait, jaloux des autres mais l'effet est décuplé, comme si elle était réellement le pantin de cet homme raté.

Chacune de ces femmes essaie malgré tout de reprendre possession de sa vie après avoir connu les pires des souffrances.

Ce que j'ai moins aimé :

Personnellement je n'ai pas ressenti la puissance de ces femmes, certes elles essaient de faire preuve de résilience face à l'adversité, mais leurs tentatives restent relativement vaines. Le titre aurait pu être mieux choisi car il dirige la lecture vers des horizons qui ne sont que mirages.

L'écriture alourdit encore cette atmosphère sombre et oppressante.

Présentation de l'éditeur : Folio

Prix Goncourt 2009

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L'heure des oiseaux de Maud SIMONNOT

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Elle possède des richesses que personne ne pourra lui dérober : sa liberté de penser et l'enchantement procuré par la nature."

Île de Jersey, 1959. Pour survivre à la cruauté et à la tristesse de l’orphelinat, Lily puise tout son courage dans le chant des oiseaux, l’étrange amitié partagée avec un ermite du fond des bois et l’amour inconditionnel qui la lie au Petit. Soixante ans plus tard, une jeune femme se rend à Jersey afin d’enquêter sur le passé de son père.

Ce que j'ai aimé :

L'autrice fait la lumière sur cet épisode sordide : dans les années 2000, des témoignages ont révélé les abus et mauvais traitements subis par des orphelins dans une institution de Jersey durant les années 1950. Ce scandale aurait pu entacher l'image de l'île de Jersey s'il n'avait été étouffé. L'ile de Jersey est en effet une plaque tournante de la fiscalité si bien que personne n'a été condamné, les orphelins malmenés n'ont malheureusement pas été écoutés.

"Il est impossible de manière générale de comprendre une telle maltraitance sur des enfants, la nuit noire de nos pires cauchemars, mais que cette horreur ait pu se produite dans une île si accueillante, une île si fière de sa pomme de terre labellisée au goût de noisette, de sa ferme aux papillons et de ses prairies fleuries, c'était vraiment inconcevable." p 109

Le roman a le mérite d'aborder ce sujet difficile avec sensibilité, en mettant en avant la force de l'enfance qui, malgré les crimes subis, réussit à capter une lumière, un chant d'oiseau, une merveille cachée :

« C'est son heure préférée, celle où la forêt devenue bleue renaît. Cette heure merveilleuse, suspendue avant l'aube, où tous les chagrins s'effacent, où tous les espoirs semblent permis. L'heure des oiseaux. »

Une vraie merveille !

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Le grand Meaulnes de Alain FOURNIER

Publié le par Hélène

♥ ♥

Alors qu'il mène une enfance paisible au cœur de la Sologne, le narrateur François Seurel rencontre Augustin Meaulnes, un nouvel élève avec qui il se lie d'amitié. Il suit ébloui les exploits de ce jeune homme aventurier. Un beau jour, le grand Meaulnes se perd dans la campagne et assiste alors à une fête étrange dans un manoir féérique. Il rencontre Yvonne de Galais, mais au matin, il doit reprendre le chemin de sa vie. Il n'aura de cesse de retrouver la jeune fille et le domaine, ainsi que son frère Frantz, fiancé éconduit.

"Le domaine mystérieux" symbolise ainsi l'enfance perdue et la quête qui s'ensuit d'un idéal inaccessible. Le sentiment profond de bonheur connu lors de cette fête peuplée de pierrots et colombines éloigne le Grand Meaulnes définitivement d'une vie ordinaire et fade. Elle le voue à une quête incessante et insatiable : "Mais, j’en suis persuadé maintenant, lorsque j’avais découvert le Domaine sans nom, j’étais à une hauteur, à un degré de perfection et de pureté que je n’atteindrai jamais plus."

L'atmosphère onirique, presque fantastique teinte le roman d'une mélancolie tragique. Le bonheur semble inaccessible pour les protagonistes qui, quand il les frôle, ont conscience de sa fragilité et fuient avant de souffrir.

"De temps à autre, le vent chargé d’une buée qui est presque de la pluie nous mouille la figure et nous apporte la parole perdue d’un piano. Là-bas, dans la maison fermée, quelqu’un joue. Je m’arrête un instant pour écouter en silence. C’est d’abord comme une voix tremblante qui, de très loin, ose à peine chanter sa joie… C’est comme le rire d’une petite fille qui, dans sa chambre, a été chercher tous ses jouets et les répand devant son ami. Je pense aussi à la joie craintive encore d’une femme qui a été mettre une belle robe et qui vient la montrer et ne sait pas si elle plaira… Cet air que je ne connais pas, c’est aussi une prière, une supplication au bonheur de ne pas être trop cruel, un salut et comme un agenouillement devant le bonheur…"

Ce roman, œuvre à part dans la littérature française, est l'œuvre littéraire française la plus traduite et lue dans le monde juste après Le petit prince, et ce, à juste titre !

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

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Veiller sur elle de Jean-Baptiste ANDREA

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Je suis une femme debout au beau milieu des incendies que vous avez allumés"

En 1986, Michelangelo Vitaliani dit "Mimo", est sur le point de rendre son dernier souffle, loin du monde, reclus dans un monastère. Un mystère plane autour de cet homme, non religieux caché dans ce lieu pour "veiller sur elle", elle, sa dernière sculpture, cachée là par le Vatican.

Le fil remonte le temps pour éclairer le destin de cet homme atteint de nanisme mais pourtant destiné à côtoyer les plus puissants. Son père, sculpteur, l'a formé à l'excellence, et quand à douze ans sa mère l'envoie en Italie sur le plateau de Pietra d’Alba, il se fait rapidement remarquer par la famille Orsini, qui règne dans la région. Il rencontre Viola, la fille Orsini, une jeune fille bien décidée à faire voler en éclat les normes étriquées imposées aux femmes de son époque.

Leur relation sera passionnée, entre admiration et rivalité, dans un contexte historique mouvementé, où fascisme et guerres menacent leur liberté.

Ce que j'ai aimé :

Andrea livre une fresque captivante, où l’amour, l’art et l’Histoire s’entrelacent avec une intensité rare. Un souffle romanesque puissant anime ce roman portés par des personnages forts. Viola se revendique comme une "femme debout" prête à s'attaquer à l'adversité : 

"Je suis une femme debout au milieu des incendies que vous avez allumés.

Je suis une femme debout, le voyez-vous, sur vos bûchers, autodafés, vos doigts pointés.

Je suis une femme debout, que croyez-vous, que j’allais pleurer sous vos huées, dans la fumée.

De vos lâchetés, de vos bûchers, autodafés, vos doigts pointés.

Depuis que j’ai croqué dans cette pomme, quelque chose me travaille, étonnez-vous.

Une envie de danser, d’inventer des fusées, de vous soigner.

Alors, me brûlerez-vous encore, vous me crucifierez.

Chat noir et camisole, écartelée, vous direz que j’étais folle, un peu sorcière, ou les deux à la fois.

J’ai croqué dans la pomme, j’y croquerai encore, préparez-vous.

Je suis une femme debout, je ne suis pas à genoux."

Les femmes subissent la violence du monde et des hommes de plein fouet :

"- Parce que tu crois que les femmes ne sont pas violentes ? murmura Vittorio.

- Bien sûr que nous le sommes. Contre nous-mêmes, parce qu'il ne nous viendrait pas à l'idée de faire souffrir quelqu'un, mais qu'il faut bien que cette violence que nous respirons et qui nous empoisonne ressorte quelque part." p 392

Mimo, laissé pour compte, trouve sa place grâce à son art mais s'évertue toujours à chercher un sens profond à sa création.

Le roman interroge aussi le rôle des uns et des autres dans la montée du fascisme.

"Personne ne fait jamais rien de mal, la beauté du mal étant précisément qu'il ne demande aucun effort. Il suffit de le regarder passer."

Bilan : Veiller sur elle est un roman poignant, inspirant et magistralement écrit, qui a conquis critiques et lecteurs.

Présentation de l'éditeur : L'iconoplaste

Du même auteur : Des diables et des saints ♥ ♥ ♥ ♥

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A l'ombre de Winnicott de Ludovic Manchette et Christian Niemiec

Publié le par Hélène

♥ ♥

En 1934, Viviane Lombard arrivé dans le Sussex en Angleterre pour devenir préceptrice du jeune George, un enfant aveugle. Celui-ci loge au manoir de Winnicott entouré de son père Archibald, archéologue passionné, et de sa mère Lucille, très protectrice. Alors qu'elle apprend à connaitre son jeune élève, Viviane ne tarde pas à se rendre compte que des phénomènes étranges ont lieu dans le manoir, comme si une présence invisible rôdait dans l'ombre.

Ce que j'ai aimé :

La relation entre Viviane et George se conforte peu à peu, la préceptrice donne plus de liberté à cet enfant habitué à vivre dans un cocon, même si ses méthodes éducatives ont tendance à faire grincer les dents. Elle prône une éducation moderne, centrée sur la découverte du monde directe plutôt que dans les livres. Elle refuse l'hypocrisie et dit la vérité sur le monde qui entoure le jeune enfant. Une belle relation se noue entre eux deux.

Ce que j'ai moins aimé :

Au début de ma lecture, j'ai été désarçonnée par ces évènements surnaturels, qui me semblaient rajoutés de façon artificielle à l'intrigue, juste dans l'intention d'imiter les classiques du genre gothique. Néanmoins, peu à peu, j'ai appris à composer avec ces présences dans l'ombre, le doute quant à une présence fantomatique amenant une tension entre la psychologie des personnages et ce qu’ils projettent sur leur environnement. L’idée d’une « présence invisible » fonctionne à la fois comme un élément surnaturel potentiel et comme une métaphore pour les traumatismes, secrets ou tensions sous-jacents des uns et des autres. Finalement ces présences trouvent leurs places dans le roman.
Bilan :

Un roman captivant, alliant une atmosphère gothique à des personnages profondément humains, le tout servi par une écriture immersive et sensible.

Du même auteur : Alabama 1963 ♥ ♥ ♥ ♥ ; America's ♥ ♥ 

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La barque de Masao de Antoine CHOPLIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

Alors qu'ils ne se sont pas vus depuis une quinzaine d'années, un père et sa fille se retrouvent. Masao est ouvrier sur l'île de Naoshima au Japon et Harumi est architecte. Les retrouvailles se font progressivement, alors que le passé de la famille est dévoilé page après page. Masao est un homme habité par son passé, par cette histoire d'amour superbe et dramatique avec Kazue, la mère d'Harumi. Il peine à faire son deuil et construit une barque pour ne pas sombrer lui même, utilisant la construction de la barque comme un exutoire et un symbole d'espoir face aux pertes subies.

Ce que j'ai aimé :

Leur relation est teintée de délicatesse, ils apprennent à se connaitre, entre pudeur et silence, chacun respectant la part d'énigme de l'autre.

Bilan :

Un roman empreint de poésie, comme beaucoup des œuvres de l'auteur, dans lesquelles la contemplation et les émotions prennent une place centrale.

Présentation de l'éditeur : Buchet Chastel

Du même auteur : La nuit tombée ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le héron de Guernica ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Radeau ♥ ♥ ♥ ; L'incendie ♥ ♥ ; Une forêt d'arbres creux ♥ ♥ ♥ ; Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar ♥ ♥ ♥ ; Partiellement nuageux ♥ ♥ ♥ ; A contre courant ♥ ♥ ; Nord-est  ♥ ♥ ; Partie italienne ♥ ♥ 

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La pension des nonnes de Pierre VEILLETET

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Aveugle et présomptueux celui qui croit être né dans une ville, ou prétend la forcer. Bienheureux celui auquel, un jour, naît une ville. Alors, tiré de l'exil, il pourra trouver la compassion, dont le besoin prive l'homme de paix et que ne dispensent, par pur caprice, que les cités élues, certaines femmes, et les dieux."

Un Italien amoureux de sa ville Gênes se retrouve contraint de partir pour Hamburg, fuyant ainsi des affaires peu transparentes, il doit y rejoindre une femme. En l'attendant, il erre dans la ville, tentant de retrouver le lien perdu qu'il avait établi avec Gênes. Il s'installe à la pension des nonnes et se fait peu à peu happer par l'atmosphère de Hamburg.

Ce que j'ai aimé :

Ce court roman décrit ces moments de vacances offerts ou subis, ces heures de désœuvrement durant lesquelles le seul sens est d'arpenter les rues de la ville dans laquelle nous sommes. Est-ce que la ville finit par charmer ou vampiriser l'être solitaire perdu alors dans ses méandres ? Le doute plane autour du destin de cet italien, nimbant le roman d'un halo étrange, à l'image de cet être indécis.

Une belle découverte !

Prix François-Mauriac 1986.

Présentation de l'éditeur : Arléa

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Ames soeurs de SEMPE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Cet ouvrage de 96 pages explore avec finesse et ironie les relations humaines, notamment amoureuses et amicales, à travers des illustrations caractéristiques du style de Sempé. Son humour subtil et son sens du dérisoire offrent une vision tendrement ironique de nos travers et de ceux du monde.

 

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