Déception et abandon du mois de septembre
Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme FERRARI
Le pitch :
Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour, fidèles aux enseignements de Leibniz, transformer un modeste débit de boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très anciennes ou conviant à d’irréversibles profanations des êtres assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu, de la tragique propension de l’âme humaine à se corrompre.
Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d’une écriture somptueuse d’exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui condamne les hommes à voir s’effondrer les mondes qu’ils édifient et à accomplir, ici-bas, leur part d’échec en refondant sans trêve, sur le sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies.
Mon avis :
Le destin de ce bar perdu en Corse commençait à m'intéresser, quand tout à coup, sans prévenir, l'histoire du grand-père surgit, beaucoup plus banale, puis celle d'Aurélie, et là, je l'avoue, je ne suis pas allée plus loin...
Pourquoi me direz-vous puisque ô grandeur de la culture il s'agit là du génialissime prix Goncourt de l'an dernier.
- Les personnages sont tout sauf attachants, détachés serait le mot plus adéquat...
- L'intrigue se perd entre ces différents destins tous glauques et voués, on le devine rapidement, à la tragédie
- Beacoup se sont extasiés sur le style de l'auteur, mais force est de constater que je suis passée à côté, je n'ai rien truvé de remarquable dans ces pages...
- Je n'ai pas compris le rapport avec le titre -oui je sais c'est un prétexte fallacieux, pas grave je dis ce que je veux...
- Je m'attendais à des chapitres érudits sur St Augustin qui m'auraient rappelé mes joyeuses études littéraires, eh bien non, St Augustin n'est que prétexte à flatter les érudits
- Bref je me suis ennuyée !
Sur Babélio des avis souvent très enthousiastes, mais aussi, des déçus, comme moi...