Bacchiglione blues de Matteo RIGHETTO
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Ils sont trois acolytes formant un trio de choc : Tito, Toni et Ivo, à la recherche du coup fumant pouvant leur assurer la fortune. Ils pensent l'avoir trouvé en enlevant la femme d'un riche industriel à qui ils réclament une rançon d'un million d'euros en échange.
Tout le sel de ce court roman policier tient dans cette équipe de bras cassés dont "la densité psychologique équivalait à celle d'un lézard vautré au soleil." L'un aime les putes albanaises, l'autre les carcasses de voiture et le dernier les bestioles bizarres. Ce dernier décide d'ailleurs d'adopter un ragondin blanc en cours de route, ce qui donnera lieu à des conversations surréalistes pour savoir si le ragondin est albinos ou non. Viennent s'en mêler deux témoins de Jéhovah, puis, évidemment, tout dérape... Il y a du "Shérif fais moi peur" dans cette aventure rocambolesque menée tambour battant par nos trois acolytes. La chute est à l'avenant, parfaitement maîtrisée.
Ce que j'ai moins aimé : Si c'est assez distrayant, cela ne révolutionne pas le genre non plus...
Présentation de l'éditeur : La dernière goutte
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Bacchiglione blues, Matteo Righetto, traduit de l'italien par Laura Brignon, La dernière goutte, mai 2015, 140 p., 16 euros
Lu dans le cadre de Un mois un éditeur , opération initiée par Sandrine et qui nous permet d'explorer des maisons d'éditions moins visibles sur les blogs...
La maison d'édition La dernière goutte :
La dernière goutte aime le verbe, les mots, ce qui claque, ce qui fuse, ce qui gifle et qui griffe et qui mord. Les contes cruels, les dialogues acides.Et les images aussi, irréelles, contrastées,
vénéneuses et absurdes. La dernière goutte met en selle des rêves éveillés qui hachurent la réalité d’un sentiment d’étrangeté. Elle défend des textes aux univers forts, grotesques,
bizarres ou sombres. Les romans et nouvelles qu’elle publie
reflètent la beauté
qui miroite dans l’ombre.