La dame de Job de Alexandre VIALATTE
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"L'important n'est pas ce qui se passe, mais la façon dont ce qui se passe s'imprime en nous."
"C’est une dame, écrivait Alexandre Vialatte à Jean Paulhan, qui fume la cigarette sur un calendrier du Job dans une auberge sur le plateau du champ de tir, près d’une petite ville de garnison." Son image fascine deux enfants, le narrateur et Frédéric Lamourette, fils du chef de musique. Ils vont bâtir, autour de l’auberge et du champ de tir, un univers fantastique dont elle sera l’énigmatique souveraine.
Ce que j'ai aimé :
L'écriture témoigne indéniablement d'une finesse littéraire, alliant poésie, satire et fantaisie. L'atmosphère mélancolique se double d'une réflexion sur la condition humaine. La banalité du quotidien est transcendée par la réflexion philosophique : l'existence humaine apparait comme une suite d'absurdités qu'on tente de comprendre sans jamais y parvenir. La beauté ne réside pas dans les grandes choses mais dans la façon dont on les regarde.
"Il faut longtemps avant d'apprendre, en quelque point du vaste monde, devant un spectacle pareil à ceux que nous avaient promis les dessinateurs du journal, que ce qu'on allait chercher si loin, ce n'était pas ce qu'il y avait sur l'image, mais le souvenir de cette heure où l'on avait pu croire un jour qu'il existe des paradis hors de ceux qu'on s'invente soi-même."
Ce que j'ai moins aimé :
J'ai moins apprécié la deuxième partie.
Bilan :
Une oeuvre qui me donne envie de découvrir plus avant cet auteur !