La bâtarde d'Istanbul de Eli Shafak
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♥ ♥
À Istanbul, Asya, jeune femme rebelle élevée par une famille exclusivement féminine, cherche son identité au milieu des secrets familiaux. Pendant ce temps, Armanoush, une Américaine d'origine arménienne, débarque pour comprendre son propre héritage lié au génocide arménien. À travers leur rencontre, les non-dits du passé turc et arménien refont surface, entre douleur et espoir de réconciliation.
Ce que j'ai aimé :
Dés les premières pages, on entre dans cette maison pleine de femmes, chacune plus haute en couleur que la précédente. Elles sont drôles, tragiques, contradictoires, mais aussi un peu stéréotypées. Et Asya, la fameuse "bâtarde", semble chercher son souffle dans ce tumulte familial. Leur maison est à l'image de la ville d'Istanbul, ville vibrante, magique et pleine de parfums, de sons et de tensions.
Par la suite, le roman explorera avec délicatesse des blessures du passé comme le génocide arménien.
Mais j'ai été rapidement étourdie par ce tumulte incessant...
Ce que j'ai moins aimé :
Le roman s’enlise parfois dans un trop-plein : trop de personnages qui frôlent la caricature, trop d’histoires annexes, trop de symboles. L’ensemble manque parfois de souffle, de fluidité, de chair, le roman peine à s'incarner.
Bilan :
Reste malgré tout une ambiance, une ville, et une question essentielle : que transmet-on quand on se tait ?