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litterature europe

Oliver Twist de Charles DICKENS

Publié le par Hélène

Oliver Twist est un orphelin né dans un hospice, où il grandit dans la misère et la maltraitance. À neuf ans, il est placé chez un croque-mort, mais il finit par s’enfuir et rejoint Londres. Là, il tombe sous l’emprise de Fagin, un vieil homme dirigeant un groupe de jeunes pickpockets. Oliver est forcé de participer à un vol, mais il est arrêté. Heureusement, il est recueilli par Mr. Brownlow, un homme bienveillant qui commence à découvrir les mystères de son passé. Cependant, la bande de Fagin, notamment le brutal Bill Sikes et la compatissante Nancy, ne comptent pas le laisser s’échapper aussi facilement. Entre manipulations, révélations et dangers, Oliver devra lutter pour trouver sa véritable place dans la société.

Ce que j'ai aimé :

Oliver Twist a  été publié en 1837-1839 sous forme de feuilleton, puis en livre en 1839. C'est l'un des premiers romans anglais à avoir pour héros un enfant et l'un des plus célèbres de son auteur, un des romans les plus emblématiques du XIXème siècle. Il dénonce les injustices sociales de l’époque victorienne, notamment le traitement des pauvres et des orphelins par le biais de ce personnage mythique qui incarne l'innocence face à la corruption.

Ce que j'ai moins aimé :

Ce type de romans n'est pas vraiment mon style : l'enfance malheureuse n'en finit pas de sombrer, les rebondissements sont innombrables et longs, et pourtant je l'ai lu en version abrégée.

Bilan :

Ce livre a été adapté de nombreuses fois au cinéma, au théâtre et en comédie musicale (Oliver!). Son influence sur la littérature et la culture populaire reste immense.

Publié dans Littérature Europe

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La librairie sur la colline de Alba DONATI

Publié le par Hélène

Alba Donati, poétesse et critique littéraire, décide d'ouvrir une librairie en Toscane Sopra la Penna, dans le petit village de son enfance Lucignana, peuplé de seulement deux cent habitants. Malgré les défis liés à la petite taille du village, un incendie destructeur et les restrictions du confinement, Alba reçoit un formidable soutien de la communauté, transformant son rêve en réalité.

Ce que j'ai aimé :

Ce petit livre a l'avantage de livrer une véritable ode aux librairies indépendantes.

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai déploré un manque de souffle, le style n'est pas littéraire, il s'agit plus d'un journal de bord, témoignage touchant, certes, mais qui aurait mérité d'être plus littéraire.

Bilan :

Je ne le conseillerais pas...

Présentation de l'éditeur : Christian Bourgois éditeur

Publié dans Littérature Europe

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A travers les champs bleus de Claire KEEGAN

Publié le par Hélène

A travers ces nouvelles, l'autrice plonge dans la vie des campagnes et petites villes d'Irlande en peignant des scènes délicates où les non-dits occupent autant d'espace que les dialogues. Ses histoires sont empreintes d'une sensibilité et d'un minimalisme qui évoquent l’intensité des vies ordinaires. Les personnages sont confrontés à des dilemmes moraux, à des blessures anciennes, ou à des drames silencieux. Souvent, l’arrière-plan rural renforce le sentiment d’enfermement ou de solitude qui les habite.

Ce que j'ai moins aimé :

Beaucoup trop sombre à mon goût ! L’atmosphère des récits, souvent marquée par des tensions, des conflits non résolus, ou des drames familiaux, peut être pesante. axés sur la solitude et la douleur émotionnelle. les non-dits et les silences.

Bilan :

Si vous appréciez des histoires qui explorent les silences, les failles humaines, et la beauté austère des paysages irlandais, ce recueil vous plaira. Si vous avez envie de plus de lumière en ces temps assombris, passez votre chemin...

Présentation de l'éditeur : Sabine Wespieser

Du même auteur : Les trois lumières ♥ ♥ ♥ ♥; Ce genre de petites choses ♥ ♥

Publié dans Littérature Europe

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Migrations de Charlotte McCONAGHY

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Je suis persuadée que notre vie a un sens très simple : il réside dans notre capacité à prendre soin des choses et des êtres et à rendre la vie plus douce à ceux qui nous entourent."

Franny Stone est une jeune femme au passé torturé qui décide d'entreprendre un voyage épique à travers le monde, non seulement pour échapper à ses fantômes, mais aussi pour suivre les derniers migrateurs de la planète, les oiseaux. En effet, le climat a été bouleversé par des catastrophes écologiques, et de nombreuses espèces animales, dont les oiseaux, sont en train de disparaître. Franny se joint donc à un groupe de pêcheurs à bord d'un vieux bateau, le Sparrowhawk, pour suivre le dernier vol migratoire des oiseaux avant qu'ils ne soient complètement éradiqués par l'impact humain sur la nature.

Ce que j'ai aimé :

Les romans de l'autrice sont comme des coups de poing que l'on encaisse, d'une profondeur émotionnelle déstabilisante, ils ne peuvent laisser personne indifférent.  J'avais été marquée par Je pleure encore la beauté du monde et cette fois encore, je salue le talent de l'autrice qui incarne des personnages forts, marqués par la vie, proches de chanceler mais réussissant encore à puiser en eux ou dans les autres ce sursaut d'énergie et de foi qui les rend capables de rédemption et de résilience. Chacun cherche un sens à cette vie et à ces humains capables du pire...

Ce que j'ai moins aimé :

Le roman peut paraître un peu trop mélancolique ou accablant par moments, mais il a un impact fort.

Bilan :

À travers le voyage intérieur de son personnage principal, l'auteure nous invite à réfléchir sur notre propre relation avec le monde naturel et sur les traces que nous laissons derrière nous. Un roman fort !

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Je pleure encore la beauté du monde

Publié dans Littérature Europe

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L'ami du défunt de Andreï KOURKOV

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Une mauvaise année s’achève pour Tolia. Sa femme le quitte, il erre dans un monde où prévaut l'argent et la corruption et dans un moment de désespoir, décide d'engager un tueur à gages pour mettre fin à sa propre vie. Malheureusement - ou heureusement - un évènement inattendu bouleverse ses plans. Comment dés lors annuler le contrat qui pèse au-dessus de sa tête ?

Peinture grinçante de la corruption et de la précarité de l'Ukraine des années 1990, marquée par la transition difficile du communisme vers le capitalisme, L'ami du défunt use d'humour noir pour mettre en scène un héros désabusé qui finit ironiquement par totalement se fondre dans le système.

Mélancolique et tragique à la fois, il illustre parfaitement l'âme tourmentée de l'Ukraine de cette époque.

Présentation de l'éditeur : Liana Levi

Du même auteur : Laitier de nuit ♥ ♥ ♥ Surprises de Noël ♥ ♥ ♥ ; Le concert posthume de Jimi Hendrix ♥ ♥ ; Vilnius, Paris, Londres ♥ ♥ ♥ ; Les abeilles grises ♥ ♥ 

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Une vie de racontars de Jorn RIEL

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Jorn RIEL est un auteur danois qui a vécu de nombreuses années au Groenland. Il en a ramené « Les  Racontars celtiques », suite de fictions brèves mettant en scène des trappeurs du Nord-Est groenlandais. Une vie de racontars est une plongée au cœur de son univers, retraçant quelques moments clefs de sa vie, son amour du voyage, ses nombreux périples, ses premières grandes expériences… Célèbre pour son talent à mêler humour, poésie et une certaine mélancolie dans ses récits de vie en Arctique, il partage ici ses jeunes années au Groenland, où il a travaillé comme assistant scientifique après la Seconde Guerre mondiale, les rencontres qui ont façonné son imaginaire et nourri ses célèbres personnages de fiction et ses réflexions sur la solitude et la camaraderie dans cet environnement extrême. Ce petit livre est une plongée dans ses souvenirs les plus marquants, parfois émouvants, parfois cocasses, toujours empreints d'une tendresse pour ce monde qu'il a si bien décrit.

Contrairement à ses racontars, où l'humour et l'exagération priment, cet opus est plus introspectif et personnel. C'est l’occasion pour les lecteurs de découvrir l'homme derrière l'écrivain et de mieux comprendre d'où vient son univers si singulier. Cela permet aussi de saisir comment le Groenland, ses paysages et ses habitants, a profondément marqué sa vie et son écriture.

Présentation de l'éditeur : 10-18

Du même auteur : La vierge froide et autres racontars ♥ ♥ ♥ ♥ ;  La maison de mes pères  ♥ ♥ ♥ ♥ ; Un petit détour et autres racontars ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ; L'intégrale en Bd des racontars celtiques ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ; Le jour avant le lendemain  ♥ ♥ ♥

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L'amour sans larmes de Molly KEANE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Angel est une mère qui aime régner sur la vie de ses enfants et de son entourage, une mère avec tous les préjugés victoriens qui "seraient incrustés séparément dans du béton armé" elle est comme "une énorme crème glacée très appétissante mais bourrée de copeaux d'acier." Dans l'ombre, elle œuvre pour arriver à ses fins, affirmer son pouvoir et ne pas se retrouver seule. Mais les enfants grandissent, Julian revient de la guerre accompagné d'une fiancée américaine qui n'est pas dupe du jeu de Angel, Slaney batifole dans les prés avec un jeune colonel, Tiddley la nièce commence à se rebeller.

Ce que j'ai aimé :

Angel joue un jeu cruel et profondément égocentrique, teinté de méchanceté, elle semble vouloir le bien de ses enfants mais finalement reste une femme qui surtout veut son propre bien. Son éducation trop rigide provoque finalement sa solitude.

Les scènes et dialogues ressemblent à ceux d'une pièce de théâtre avec ses entrées et sorties tonitruantes dignes d'un vaudeville. Ainsi, les excès des uns et des autres transparaissent plus vivement dans cette comédie de moeurs à la psychologie toujours aussi fine.

Présentation de l'éditeur : La petite vermillon

Du même auteur : Fragiles serments  ♥ ♥ ♥ ; Chasse au trésor ♥ ♥ ♥ ; Un beau mariage ♥ ♥ ; Et la vague les emporta... ♥ ♥ ♥ 

Publié dans Littérature Europe

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Les règles du mikado de Erri DE LUCA

Publié le par Hélène

♥ ♥

Dans les montagnes près de la frontière entre l’Italie et la Slovénie, un vieil homme campe en solitaire. Un beau jour, une jeune femme tsigane lui demande de l'abriter. Elle fuit sa famille qui a voulu la marier de force et redoute l'arrivée de son père qui viendrait la récupérer. Le vieil horloger et la jeune fille dialoguent sur les hommes, la vie, le destin et se livrent petit à petit.

Ce que j'ai aimé :

L'humanité qui se dégage de tous les romans de cet auteur prouve sa simplicité, chaque mot semble peser et porter une signification plus profonde. Le titre fait allusion au jeu du mikado, un jeu d'adresse où les bâtons sont empilés et qu'il faut retirer sans faire bouger les autres. Cette métaphore renvoie à la fragilité des relations humaines, à la délicatesse avec laquelle il faut parfois agir dans la vie pour éviter d'aggraver des situations délicates.

Ce que j'ai moins aimé :

La construction est particulière : la première partie,  un dialogue entre le vieil homme et la jeune femme est très statique, puis le dialogue fait place à un échange épistolaire et enfin dans un cahier écrit par l'horloger dans lequel les clés sont délivrées, et tout se précipite. Les ruptures de rythme et de ton sont assez surprenantes, brisant à mes yeux la cohérence et l'harmonie de l'ensemble.

Bilan :

Une petite déception.

Présentation de l'éditeur : Gallimard

Du même auteur : Trois chevaux  ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le jour avant le bonheur ♥ ♥ ♥ ♥, Le contraire de un ♥ ♥ ♥ ♥ (Nouvelles)  ; Le poids du papillon ♥ ♥ ♥ ; En haut à gauche ♥ ♥ ♥ (Nouvelles) ;  Montedidio ♥ ♥ ; La parole contraire ♥ ♥ ♥ ; Le plus et le moins  ♥ ♥ ♥ ; Impossible  ♥ ♥

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Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Inti Flynn, biologiste, s'installe dans les Highlands en Ecosse pour réintroduire les loups dans le but de rétablir l’équilibre écologique dans cette région dévastée par l’élimination de ses prédateurs naturels. Cependant, elle doit faire face à la méfiance et à la résistance des locaux, qui craignent que les loups ne menacent leurs moyens de subsistance, notamment l’élevage de moutons.

En parallèle, Inti est aux prises avec ses propres démons intérieurs. Elle est marquée par un traumatisme familial qui a laissé des cicatrices profondes, notamment en ce qui concerne sa relation avec sa sœur jumelle, Aggie, qui vit avec elle dans les Highlands mais est enfermée dans un mutisme douloureux. Inti, elle-même, est une femme complexe et fragile, souffrant de synesthésie tactile : elle ressent physiquement ce que les autres vivent, ce qui accentue son lien profond avec les loups et la nature.

Ce que j'ai aimé :

McConaghy interroge la relation entre les humains et les animaux, en particulier le rôle que les prédateurs comme les loups jouent dans la régulation des écosystèmes.

"Le réensauvagement de la région est une nécessité absolue qu'il faut entreprendre de toute urgence. Si nous réussissons à étendre la couverture forestière de cent mille hectares d'ici 2026, alors nous serons en mesure de réduire drastiquement les émissions de CO2 qui participent au réchauffement climatique et nous pourrons offrir de nouveaux habitats aux espèces endémiques. La seule manière d'atteindre cet objectif consiste à contrôler la population herbivore et le moyen le plus simple et le plus efficace d'y parvenir est de réintroduire un prédateur essentiel qui vivait ici bien longtemps avant nous. (...) Les écosystèmes ont besoin de superprédateurs parce qu'ils sont à l'origine de changements écologiques qui se répercutent sur la chaine alimentaire. (...) Leur réintroduction modifiera le paysage de manière positive : la faune sauvage disposera d'un nombre croissant d'habitats, la nature du sol sera de meilleure qualité, il y aura moins de crues et de d'inondations, les émissions de CO2 seront neutralisées. Des animaux de toutes tailles et de toutes espèces reviendront vivre sur ces terres. (...) Un écosystème diversifié est un écosystème en bonne santé qui profite à tout le monde."

Finalement, alors qu'elle était méfiante vis à vis des hommes, Inti apprend aussi à les aimer, à faire confiance, à être surprise par certains :

"Il faut survivre à la cruauté, la combattre, mais la douceur est plus envahissante que tout le reste, nos racines profondément entrelacées. C’est ce que nous retenons à l'intérieur, ce que nous emportons, la manière dont nous prenons soin les uns des autres."

Elle apprend l'art subtil de l'équilibriste capable de tolérance et d'humanité dans un monde en feu...

Bilan :

Je pleure encore la beauté du monde est un roman magnifique avec au cœur la fragilité des écosystèmes, mais aussi les relations humaines brisées, et surtout la résilience face aux traumatismes. Charlotte McConaghy offre une œuvre à la fois intime et universelle, où la nature et les êtres humains sont en lutte pour leur survie et leur rédemption. Avec une prose délicate et des personnages profondément humains, McConaghy nous invite à réfléchir sur notre relation avec le monde naturel et sur notre propre capacité à guérir et à changer.

Présentation de l'éditeur : Gaia Editions

Publié dans Littérature Europe

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Là où le bonheur s'est envolé de Lisa JEWELL

Publié le par Hélène

♥ ♥

La famille Bird vit dans un décor idéal en Cornouailles, mais derrière les apparences parfaites, se cachent des failles irrémédiables. La mère, Lorelei est un personnage excentrique, obsédée par les souvenirs et accumulant compulsivement des objets chez elle, ce qui affecte profondément ses enfants Megan, Bethan, Rory et Rhys. Après un évènement tragique qui bouleverse la famille, chacun des membres prend des chemins différents, et la maison familiale devient un symbole des fractures qui se sont creusées entre eux.

Dans cette famille dysfonctionnelle, chacun doit affronter ses démons personnels pour pouvoir avancer.

Ce que j'ai aimé :

L'originalité du thème : je n'avais jamais lu de roman qui présente des personnages atteints du syndrome de Diogène qui consiste à amasser de manière compulsive des objets souvent inutiles, hors d'usage ou des déchets, ce qui peut engendrer des conditions de vie insalubres.

Ce que j'ai moins aimé :

- Trop de ficelles forcées : outre le drame, était-ce nécessaire de rajouter l'infidélité, les conflits familiaux, la drogue et j'en passe...

- Une atmosphère glauque, malaisante...

Bilan :

Un roman très psychologique.

Présentation de l'éditeur : Hauteville

Publié dans Littérature Europe

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