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litterature europe

Si c'est un homme de Primo LEVI

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Si c’est un homme est un récit autobiographique de Primo Lev, emprisonné dans le camp de concentration d’Auschwitz de 1943 à 1945. Chargé de rédiger un rapport technique sur le fonctionnement du camp, Primo Levi s’en servira pour écrire son propre récit, relatant les conditions inhumaines dans lesquelles les hommes sont emprisonnés. S'il décrit les difficultés physiques, la faim, la soif, le froid, les blessures, il met surtout l'accent sur les blessures morales, bien plus profondes. Les hommes perdent non seulement l'espoir, mais ils laissent aussi peu à peu leur humanité dériver loin d'eux.

« Nous avons voyagé jusqu’ici dans les wagons plombés, nous avons vu nos femmes et nos enfants partir pour le néant ; et nous, devenus esclaves, nous avons fait cent fois le parcours monotone de la bête au travail, morts à nous-mêmes avant de mourir à  la vie, anonymement. Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira d’ici qui pourrait porter au monde, avec le signe imprimé dans sa chair, la sinistre nouvelle de ce que l’homme, à Auschwitz, a pu faire d’un autre homme. » p 82

L’extermination ne signifie pas seulement la mort des hommes, mais aussi leur extermination morale : « Qu’on imagine maintenant un homme privé non seulement des êtres qu’il aime, mais de sa maison, de ses habitudes, de ses vêtements, de tout enfin, littéralement de tout ce qu’il possède : ce sera un homme vide, réduit à la souffrance et au besoin, dénué de tout discernement, oublieux de toute dignité : car il n’est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre soi-même ; ce sera un homme dont on pourra décider de la vie ou de la mort le cœur léger, sans aucune considération d’ordre humain, si ce n’est, tout au plus, le critère d’utilité. On comprendra alors le double sens du terme « camp d’extermination » et ce que nous entendons par l’expression « toucher le fond ». »

Malgré tout, des éclairs transparaissent, des hommes comme Alberto, Lorenzo, permettent de croire encore en l'homme et en sa bonté, le souvenir des jours heureux et des œuvres marquantes de l'humanité comme La divine Comédie, tout cela le rend quelquefois à lui-même, même si la marque de ces jours passés en enfer restera indélébile.

Si c'est un homme est un roman essentiel pour éclairer l'histoire tragique de notre XXème siècle.

 

Présentation de l'éditeur : Pocket

A lire également : Pour Primo Levi de Mario Rigoni Stern

Retrouvez ce roman dans votre librairie la plus proche

 

Publié dans Littérature Europe

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Barry Lindon de William THACKERAY

Publié le par Hélène

L'histoire s'inspire d'un personnage ayant réellement existé : l'aventurier irlandais Andrew Robinson Stoney. Au coeur du XVIIIème siècle, nous suivons les aventures de ce héros picaresque sans scrupules, prêt à tout pour bafouer ses pairs. Sa trajectoire commence en Irlande qu'il est contraint de fuir après un duel, persuadé que son adversaire est mort. Il s'engage alors dans l'armée anglaise et participe à la guerre de Sept ans avant d'être capturé par les troupes prussiennes qui lui confient une mission délicate...

Ce que j'ai moins aimé :

- Il est difficile de s'identifier ou d'aimer le personnage principal, opportuniste sans aucune morale.

Bilan :

J'ai fini par m'ennuyer ! Il parait que l'adaptation de Kubrick est bien meilleure, tournez vous plutôt de ce côté !

L'occasion de vous dire que cette année sera celle des 10 ans du mois anglais organisé par Titine, Lou  et Cryssilda et qu'elles ont donc décidé de transformer ce mois anglais en année anglaise.

Publié dans Littérature Europe

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Décompression de Juli ZEH

Publié le par Hélène

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Sven est instructeur de plongée sous-marine sur l'île de Lanzarote, il a quitté l'Allemagne pour échapper à tout type de jugement et vivre libre. Arrivent sur l'île Jola et Theo, couple berlinois très glamour, l'une actrice, l'autre écrivain, que doit accompagner Sven pendant quelques semaines, aussi bien durant leur plongée que dans leurs sorties. Mais leur couple au fonctionnement particulier risque de faire basculer l'univers si calme de Sven. Se prendra-t-il dans les rets de la belle Jola ? Qui dit la vérité entre Sven qui raconte froidement les évènements, ou Jola qui se confie à son journal intime ? Quel est le rôle de Théo ? Qui manipule qui ?

Le suspens grandit au fil des pages et de la relation de ce trio amoureux. Les êtres évoluent entre perversité, narcissisme, vengeance, passion, et les cartes se brouillent, laissant des êtres démunis devant la puissance de certains sentiments.

Mes réticences :

- Il s'agit d'un roman très psychologique jouant avec la perversité des êtres et les complications nées des entrelacs de l'âme humaine torturée, la plongée peut être glauque et oppressante...

- Il me semble dommage d'avoir laissé de côté le personnage de Antje, la compagne de Sven, qui aurait peut-être pu apporter un peu d'équilibre et de lumière dans ces relations néfastes...

Bilan :

Un roman parfaitement maîtrisé mais un plongée en apnée glaçante !

 

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

Retrouvez ce roman dans votre librairie la plus proche

Publié dans Littérature Europe

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A l'ouest rien de nouveau de Erich Maria REMARQUE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Le roman décrit la Première Guerre mondiale vue par un jeune soldat volontaire allemand sur le front ouest. Symbole du pacifisme allemand, le roman devient rapidement un succès de librairie, brûlé lors des autodafés nazis de 1933. 

Le jeune Bäumer se laisse convaincre avec ses camarades par leur professeur Kantorek de s'engager volontairement dans l'armée impériale allemande. Leurs idéaux sont bien mis à mal face à la réalité de la guerre, face aux chefs abusifs, à la violence des combats. Irrémédiablement les jeunes hommes innocents changent :

« Nous ne faisons plus partie de la jeunesse. Nous ne voulons plus prendre d’assaut l’univers. Nous sommes des fuyards. Nous avions dix-huit ans et nous commencions à aimer le monde et l’existence ; voilà qu’il nous a fallu faire feu là-dessus. Le premier obus qui est tombé nous a frappés au cœur. Nous n’avons plus aucun goût pour l’effort, l’activité et le progrès. Nous n’y croyons plus ; nous ne croyons qu’à la guerre. »

« Nous sommes délaissés comme des enfants et expérimentés comme des vieilles gens ; nous sommes grossiers, tristes et superficiels : je crois que nous sommes perdus. «  p 96

Heureusement, la camaraderie, l'entraide permet de supporter l’innommable comme ce jour où ils partagent une oie. Lors des permissions, ils essaie de retrouver leur univers fixe, un soupçon de normalité. Mais désormais celle-ci leur est refusée.

« Pour moi les gens parlent trop. Ils ont des soucis, des buts, des désirs, que je ne puis concevoir comme eux. Parfois, je suis là assis avec l’un d’eux dans le petit jardin du café et j’essaie de lui expliquer que l’essentiel, en somme, c’est de pouvoir être là assis tranquillement. » p 130

Le narrateur prend alors conscience qu’il ne retrouvera pas sa place, son insouciance :

« Ce que je désire, c’est que la chambre me parle, m’enveloppe et me prenne. Je veux sentir mon intimité avec ce lieu, je veux écouter sa voix, afin que, quand je retournerai au front, je sache ceci : la guerre s’efface et disparait lorsque arrive le moment du retour ; elle est finie, elle ne nous ronge plus, elle n’a sur nous d’autre puissance que celle du dehors. «  p133

Ce témoignage puissant met en avant des destinées humaines marquantes, rappelant qu'un soldat est un homme avant d'être allemand ou français, un homme impuissant face à l'absurdité de la guerre et à sa logique implacable, un homme broyé par une mécanique violente.

 

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Retrouvez ce roman dans votre librairie la plus proche

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Ainsi parlait Rainer Maria RILKE

Publié le par Hélène

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Il s'agit du 14ème volume de cette collection Ainsi parlait, consacrée à un auteur que l'on découvre par le biais de "Dits et maximes de vie" tirées de son oeuvre et présentées dans l’ordre chronologique de leur date de publication. Cela permet de découvrir un auteur et ses multiples méditations.

Morceaux choisis :

« Peut-être tous les dragons de notre vie sont-ils des princesses qui n’attendent que de nous voir un jour beaux et courageux. Peut-être les choses qui nous effraient sont-elles toutes, au fond, des choses en détresse et qui attendent notre aide »



« Il n’y a rien au monde qu’on puisse imaginer, pas la moindre chose. Tout est fait de quantité de détails uniques qui ne se laissent pas  prévoir. »

« L’art m’apparaît comme l’effort d’un individu, au-delà de l’étroit et de l’obscur, pour trouver une communication avec toutes choses, les plus petites comme les plus grands, et, dans ce continuel dialogue de se rapprocher des sources ultimes ; difficiles à entendre, de toute vie. »

« Que ce soit le chant d’une lampe ou la voix de la tempête, le souffle du soir ou le gémissement de la mer qui t’entoure, toujours veille derrière toi une immense mélodie, tissée de mille voix, dans laquelle seule, ici et là, ton solo a sa place. »

« Si votre quotidien vous semble pauvre, ne l’accuse pas ; accusez-vous vous-même dites-vous que vous n’êtes pas assez poète pour appeler à vous ses richesses. « 

« Etre ici est magnifique. »

« Mais l’existence nous est encore enchantée ; en mille

endroits elle est encore source. Un jeu de forces

pures que nul ne touche s’il ne s’agenouille et n’admire. »

« A travers tous les êtres nous atteint l’unique espace :

l’espace intérieur du monde. Le vol paisible des oiseaux nous traverse. Oh, moi qui veux grandir,

je regarde dehors et c’est en moi que l’arbre grandit. »

 

Présentation de l'éditeur : Editions Arfuyen

 

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L'invitation à la valse et Intempéries de Rosamond LEHMANN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Little Compton, 1920. Olivia Curtis anglaise de 17 ans se réveille ravie au matin de son anniversaire, non seulement à la perspective de cette journée particulière, mais aussi parce qu'elle va assister prochainement à son premier bal chez Lady Spencer. Elle sait qu'elle sera supplantée par sa sœur ainée Kate, très courtisée, mais se réjouit néanmoins de cette première incursion dans le monde. Elle appréhende aussi les mois à venir puisque Kate prévoit de s'installer loin d'eux, à Paris.

Rosamund Lehmann n'épargne guère cette bourgeoisie anglaise errant entre oisiveté et superficialité. Le bal, tellement détaillé presque minute par minute, constitue une immersion totale dans cet univers oscillant entre solitude et paraitre. Les relations et discussions vides s'enchainent, mais quelquefois, au détour d'une conversation, une sincérité pure et troublante se fait sentir.

Le style rend admirablement les sensations et sentiments ressentis par les personnages, prouvant combien l'auteure est douée d'une faculté à comprendre et retranscrire les affres de l'adolescence bourgeoise, entre fébrilité et angoisse vague.

 

♥ ♥ ♥

Dix ans après L'Invitation à la valse Olivia a mûri, elle s'est mariée puis a divorcé et elle retrouve ici Rollo. Le riche fils de Lord Spencer a épousé la belle Nicole, mais la jeune femme s'avère asse décevante. Rollo et Olivia retrouve la complicité qui avait été la leur lors du bal.

Il est intéressant de lire les deux romans à la suite pour bien comprendre et observer les changements intervenus chez Olivia, et pour mieux appréhender la société de l'époque dans sa globalité. A l'adolescence pleine d'illusion, de cet espoir vague mais néanmoins troublant, succède les déconvenues mais aussi les choix plus assumés. La vie de la jeune femme sort des chemins battus, puisque non seulement elle n'a pas d'enfants, mais qu'elle est  surtout célibataire après un divorce, vivant avec sa cousine. Olivia travaille aux côtés d'une photographe, elle fait figure d'exception dans cet univers oisif. Elle s'échappe des carcans bourgeois pour créer sa propre voie, féministe avant l'heure avec les risques et les souffrances que cela implique, assumant ses désirs.

Retrouvez ce roman dans votre librairie la plus proche

Bilan des deux tomes :

Je recommande cette peinture caustique de l'entre-deux-guerres !

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La saga des Cazalet tome 2 A rude épreuve de Elizabeth Jane Howard

Publié le par Hélène

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Septembre 1939, la guerre se profile à l'horizon, obligeant la famille Cazalet à fuir à Home Place dans le Sussex, loin de Londres et de ses bombardements. Louise, la fille de Edward et Villy prend son envol et commence une carrière d'actrice. Clary doit affronter quant à elle la disparition de son père sur les côtes françaises et l’incertitude mordante quant à sa survie. Polly, son amie ne sait pas quel avenir choisir et s'interroge sur le mystérieux mal qui semble terrasser sa mère.

Dans ce tome, l'accent est donc résolument mis sur la jeune génération, sur ces jeunes gens qui doivent apprendre à vivre dans un monde en guerre, incertain et tragique. La psychologie des personnages affutée permet de s'immerger dans l'enfance, l'adolescence et ses affres, ainsi que dans les interrogations des jeunes adultes hésitant sur leur avenir dans un monde mouvant. Les adultes apparaissent en filigrane, en proie à des difficultés plus graves : la maladie, la naissance d'un enfant, la disparition d'un mari, l'infidélité...

La vie suit son cours, émouvante, quelquefois tragique, souvent tortueuse...

Il vaut mieux lire la saga dans l'ordre et commencer par le tome 1 pour faire connaissance avec les personnages.

Il faudra attendre 2021 pour Confusion, la suite des aventures couvrant les années 1942-45, 2022 pour Nouveau départ (1945-47) et enfin 2023 pour La fin d'une ère 1956-1958

Du même auteur : tome 1 Etés anglais

Présentation de l'éditeur : Editions de la Table Ronde

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Bruges-la-Morte de Georges RODENBACH

Publié le par Hélène

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Alors qu'il vient de perdre sa femme tendrement aimée, le narrateur se retire à Bruges, et y mène une vie pieuse, calme et retirée. Il garde les souvenirs de son épouse, dont une tresse blonde enfermée dans un coffret de cristal qu'il se plait à contempler. La ville semble s'associer à son chagrin inconsolable, mais elle lui offre aussi une rencontre inattendue : le narrateur croise une jeune inconnue ressemblant trait pour trait à son épouse défunte. Il fait alors la connaissance de Jane Scott et devient son amant, espérant retrouver le souvenir des jours heureux passés auprès de sa femme aimée.

Portée par un symbolisme prégnant et une écriture magnifique, cette œuvre atypique place la ville de Bruges au cœur de son intrigue. Ville état d'âme, reflet de la tristesse lancinante du narrateur, consolatrice quelque fois, elle s'épanouit dans une noirceur évanescente.

"Toute cité est un état d'âme, et d'y séjourner à peine, cet état d'âme se communique, se propage à nous en un fluide qui s'inocule et qu'on incorpore avec la nuance de l'air.

Et maintenant encore, malgré les angoisses du présent, sa peine quand même se délayait un peu, le soir, dans les longs canaux d'eau quiète, et il tâchait de redevenir à l'image et à la ressemblance de la ville."

L'édition originale de 1892 comprenait des similigravures issues de prises de vue de la ville de Bruges, il est dommage que cette édition ne les mentionne pas. Mais elle a toutefois le mérite de rendre cette œuvre trop méconnue accessible à tous avec son prix dérisoire (2 euros).

Perdez-vous dans les ruelles brumeuses de la ville aux mille canaux et laissez-vous envoûter par ses ombres issues du passé... 

 

Présentation de l'éditeur : Folio

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Imaginer la pluie de Santiago PAJARES

Publié le par Hélène

Ionah a toujours vécu dans le désert en compagnie de sa mère. Il ne connait pas les hommes, ni le monde. Il se contente ainsi des récits de sa mère qui lui parle de sa vie d'avant, du goût du café fumant, de l’arôme des fleurs, de la rosée du matin sur les fougères, des notes d’un piano – mais aussi de la haine, de la cupidité et de la guerre dont elle veut le préserver. A la mort de sa mère, le garçon décide d'aller voir ce qui se passe au-delà des dunes.

Ce récit post-apocalyptique aux allures de fable est très particulier. Si la première partie durant laquelle le garçon est dans le désert intrigue, portée par ses rêves et l'espoir, la deuxième partie et sa rencontre avec les hommes est plus sombre, plus complexe.
Bilan : De nombreuses critiques établissent un parallèle avec Le Petit Prince, mais je n'ai pas retrouvé la magie poétique de St Exupéry. Je suis passée à côté.

 

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

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D'autres avis : Kathel

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Impossible de Erri DE LUCA

Publié le par Hélène

♥ ♥

"La vie me fait le même effet. elle renouvelle ses répétitions et sa capacité d'agir sur les détails dans le cadre fixé au mur m'émerveille."

Impossible est le dialogue entre un jeune juge et un vieil homme, ancien révolutionnaire accusé du meurtre d'un ancien camarade de son groupe révolutionnaire ayant trahi la cause et les siens, quarante ans auparavant. En effet, les deux hommes se trouvaient en montagne au même moment, au même endroit sur un sentier escarpé des Dolomites, et l'un d'eux a basculé dans le vide. Le juge est persuadé que le meurtre était prémédité, tenant de la vengeance. Le dialogue rejoint rapidement des questions plus générales sur l'engagement, l'importance de la fraternité "sentiment politique par excellence", car "elle n'exclut personne". "C'est le sentiment qui réunit les fibres d'une communauté, en renforce l'union et produit l'énergie nécessaire afin de se battre pour la liberté et l'égalité."

Ce que j'ai moins aimé :

Je ne suis pas tombée sous le charme cette fois-ci, peut-être en raison de la forme purement dialoguée qui a eu tendance à freiner mon imagination et à transformer le récit en pur dialogue philosophique.

 

Présentation de l'éditeur : Gallimard

Du même auteur : Trois chevaux  ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le jour avant le bonheur ♥ ♥ ♥ ♥, Le contraire de un ♥ ♥ ♥ ♥ (Nouvelles)  ; Le poids du papillon ♥ ♥ ♥ ; En haut à gauche ♥ ♥ ♥ (Nouvelles) ;  Montedidio ♥ ♥ ; La parole contraire ♥ ♥ ♥ ; Le plus et le moins  ♥ ♥ ♥

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