La grande fenêtre de Raymond CHANDLER
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♥ ♥ ♥ ♥
Marlowe est engagé par une riche veuve autoritaire pour retrouver une pièce de collection disparue : une précieuse pièce d’or appelée le « Brasher Doubloon ». En menant son enquête, Marlowe se retrouve embarqué dans une affaire bien plus complexe que prévu : il croise des faussaires, des maîtres-chanteurs, des alcooliques et, comme souvent chez Chandler, des cadavres.
Ce que j'ai aimé :
Le vrai sujet n’est pas tant l’enquête que portrait d'une société malade, gangrenée par la cupidité et la solitude. Personne n'est réellement innocent, et face à ces êtres perdus se dresse Marlowe, de plus en plus amer et lucide, dernier chevalier dans une ville sans foi ni loi. Ses réparties sont mordantes, vives et cinglantes : "Je suis un détective privé, madame. Si je veux des amis, je m'achète un chien."
"- Vous êtes plein d'humour, Marlowe.
- C'est ma façon de ne pas être plein de plomb."
Son ironie est une arme de survie : plaisanter pour ne pas se laisser entraîner dans la brutalité du monde autour de lui.
Bilan :
Même si La Grande Fenêtre est parfois considéré comme un peu moins percutant que Le Grand Sommeil ou Adieu ma jolie, il reste un exemple superbe du style de Chandler : une intrigue labyrinthique, une écriture ciselée, et une profonde mélancolie sous le vernis du polar.
Présentation de l'éditeur : Folio policier
Du même auteur : La grand sommeil