Déception et abandon du mois de novembre
Le sommeil des poissons de Véronique OVALDE
Tout en haut du mont Tonnerre, dans un drôle de village peuplé de femmes, l'une d'entre elles, la mano triste, attend patiemment dans sa maison à courants d'air. Elle attend les hommes qui remontent du fleuve à chaque saison douce, et surtout Jo géant, avec son cœur tout miel… Ses élans passionnés vont faire peur à Jo, qui se retrouve enfermé chez elle. Un voyage aux airs de conte, doux et inquiétant. (Source : Babélio)
Mon avis :
J'ai tenté par deux fois de rentrer dans cet univers si particulier, me disant la première fois que je restais hermétique parce que je n'étais pas dans la bonne période, pas assez concentrée, mais il se trouve que la deuxième fois j'ai aussi décroché rapidement...
Il s'agit là du premier roman de Véronique Ovaldé qui nous plonge dans une fable à la fantaisie exacerbée. Je suis souvent peu réceptive aux récits qui mêlent surnaturel et réalité, peut-être que là réside l'explication, mais il est certain que je n'ai pas du tout été réceptive à ce récit...
D'autres avis :
Exit wounds de de Rutu MODAN
Pitch :
Drôle de rencontre entre Koby, le modeste chauffeur de taxi et, Numique tous à la caserne où elle fait son service militaire, surnomment la girafeet qui surgit dans la vie de Koby pour lui apprendre que son père (l’amant de Numi) a sans doute été la victime non identifiée d’un attentat kamikaze.
À travers la quête incertaine mais opiniâtre dans laquelle se lancent, chacun à sa façon, les deux jeunes gens, c'est toute la nouvelle société israélienne, iconoclaste, abandonnée désormais par ses pères fondateurs qui est passée en revue.
Une quête effrénée contre la disparition inadmissible, contre la fatalité. En creux, la double figure d'un père déchu. Ce récit de Rutu Modan, commele portrait intime et symbolique d’'un pays fragile, tiraillé entre deux réalitésqui s'affrontent, que tout oppose et qui pourtant, au-delà de ses clivages interne fait toujours le choix en dernier lieu de l'espoir. Où pour chacun, malgré tout, la vraie vie n'est que ce saut dans le vide ou dans les bras qu'on choisit pour amortir sa chute. (présentation de l'éditeur)
Mon avis :
Je ne suis pas rentrée dans l'univers de Rutu Modan. J'ai trouvé l'histoire trop linéaire à mon goût. Si Rutu Modan réussit à rendre le malaise palpable qui sévit au quotidien en Israël en suivant la trajectoire de deux jeunes gens à la recherche du père de l'un d'eux, l'intérêt pour moi de ce roman graphique s'est arrêté là.
Je suis restée insensible aux dessins comme à l'histoire.
D'autres avis : Babélio ; Télérama