La vieille qui voulait tuer le bon dieu de Nadine MONFILS
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« La vie appartient à tous les vivants. » (JCVD)
L’auteure :
Nadine Monfils est belge et vit à Montmartre. Elle est l'auteur de plusieurs livres chez Belfond, dont Les Vacances d'un serial killer (2011), et La Petite Fêlée aux allumettes (2012), grands succès de librairie. En 2003, elle a adapté et réalisé au cinéma Madame Édouard, avec Michel Blanc dans le rôle du commissaire Léon. (Présentation de l’éditeur)
L’histoire :
Attention, Mémé Cornemuse est de retour ! Au programme : des meurtres sanglants, un casse dans une bijouterie, une enquête olé olé, le retour d'un fils pas vraiment progigue, le braquage d'une banque – ou presque... en compagnie de Ginette, de Micheline Martini, et de l'indispensable Jean-Claude Van Damme...
Mémé Cornemuse, fan d'Annie Cordy et de Jean-Claude Van Damme, est une vieille bique, entre Ma Dalton et Carmen Cru, à la sauce belge. Elle a trouvé un emploi de concierge dans un immeuble foutraque... où son arrivée va déclencher des horreurs rocambolesques.
Ce soir-là, Ginette, une des locataires, gaga de Lady Di, s'envoie en l'air dans un parking et trompe son mari pour la première fois. L'extase est de courte durée ! De retour chez elle, elle découvre le cocu en kit dans son plumard. Ses mains ont été coupées et son zizi est rangé au frigidaire. Panique à bord ! Ginette va mener son enquête tandis que mémé Cornemuse prépare un casse dans la bijouterie d'à côté, avec un ancien braqueur qu'elle héberge dans la cave. Elle fait les repérages et lui, il creuse... Un événement imprévu – l'arrivée d'une criminelle hébergée au couvent d'en face – va bouleverser leurs plans... (Présentation de l’éditeur)
Ce que j’ai aimé :
Mémé Cornemuse ne fait pas dans la dentelle. Fan de Jean-Claude Vandamne et de ses répliques respirant l’intelligence, fan d’Annie Cordy, elle prépare le casse du siècle tout en s’acquittant selon son humeur de ses devoirs de concierge dans un immeuble. Les habitants dudit immeuble sont otut aussi déjantés que leur gardienne : entre Ginette qui se prend pour Lady Di et trompe pour la première fois son mari avant de le retrovuer mort assassiné dans son lit, le Picasso ddu fond de la cour au talent particulier, la Susan Boyle du 3ème…
« Elle ce qu’elle voulait, c’était de l’aventure ! Elle était l’Indiana Jonesdes charentaises, la James Bond des bas de contention. »
Des personnages truculents, des évènements fracassants, une écriture inventive, attendez-vous à des surprises étonnantes avec Nadine Monfils ! Aussi crue soit Mémé Cornemuse, on finit par l’apprécier et même si elle est méchante, arriviste et vénale, cette belge fait des étincelles !
Ce que j’ai moins aimé :
Il faut quand même aimer le ton, comme le dit la quatrième de couverture « âmes sensibles, s’abstenir ».
Premières phrases :
« Ce jour-là, le soleil avait dénoué son écharpe et inondait Pandore de ses rayons dorés. L’après-midi touchait à sa fin et il faisait une chaleur à cuire un œuf sur le dos d’un pitbull. Ginette Plouf (elle avait tenu à conserver son nom de jeune fille) s’arrêta pour souffler et déposer son sac rempli de canettes de bière. »
Vous aimerez aussi :
Du même auteur : Les vacances d’un serial killer
D’autres avis :
La vieille qui voulait tuer le bon dieu, Nadine Monfils, Belfond, mars 2013, 256 p., 19 euros