Le général sudiste de Big Sur de Richard BRAUTIGAN

Publié le par Hélène

                                      

♥ ♥ ♥ ♥

"La première fois que j'ai rencontre Lee Mellon, la nuit filait jusqu'à la dernière goutte de whiskey." 

 

Ce que j'ai aimé :

Richard Brautigan nous raconte l'improbable rencontre entre le narrateur Jesse et Lee Mellon, descendant d'un général sudiste ayant combattu pendant la guerre de Sécession "fleur de la chevalerie sudiste, et lion sur le champ de bataille."

"Lee Mellon regarda la ciel Parfois, quand on rencontre des gens pour la première fois, ils regardent le ciel. Il le regarda longtemps."

Lee devient son voisin avant de s'exiler à Big Sur où Jesse finit par le rejoindre. Là-bas, Lee habite une cabane qu'il a  lui même édifiée, si bien qu'elle est quelque peu bancale : dotée d'un mur en terre, d'un en verre, et pas de mur qui donne sur une mare au grenouilles. Le plafond est trop bas, les grenouilles croassent de façon un peu trop envahissante si bien que les solutions germent pour les chasser : le lancée de pierres, le tapage de balai, l'eau bouillante dans la mare ou encore le vin rouge aigre jeté sur les fautives. Rien n'y fait. Jusqu'à ce que deux mastodontes interviennent... Le coin est aussi agrémenté d'un fantôme vétéran de la guerre hispano américaine. Entre rencontres délirantes, expériences avec de la marijuana, le temps file doucement et sereinement dans ce coin perdu du monde.
 

                           

 @Coastal living

Ce roman est totalement délirant, décalé, les personnages vivent dans une autre dimension pour le plus grand plaisir du lecteur !

 

Ce que j'ai moins aimé :

- Rien.

 

Informations sur le livre 

chez 10/18 

 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Un privé à Babylone

 

Le général sudiste de Big-Sur, Richard Brautigan, traduit de l'américain par Marc Chénétier, 10/18,  2004, 7.10 euros

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L
ah Brautigan... j'avais presque tout lu y'a 10 ans (Willard &amp; ses trophées de bowling en must hilarant)<br /> faudrait que je termine
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M
Oulà, je doute d'adhérer aux propos de ce roman.
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J
Puissiez-vous un jour parler de mes livres de cette façon !
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J
Si après cette critique on ne file pas chez son libraire, c'est qu'on est masochiste à continuer de lire Proust...
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