Les déferlantes de Claudie GALLAY
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Un livre simple et beau accessible à tous les publics
L’auteur :
Claudie GALLAY est une écrivain français également institutrice. Elle a publié son premier roman «L’office des vivants» en 2001.
L’histoire :
La narratrice est nouvellement arrivée à la Hague, aux confins du Cotentin. Employée par le centre ornithologique de Caen pour observer les oiseaux, elle se fond dans le décor et apprivoise peu à peu cette nature normande et ses habitants pas toujours tendres.
Cela fait six mois qu’elle côtoie les habitants de la Hague quand arrive Lambert, un ancien de la Hague qui semble lourd de secrets. La narratrice –et le lecteur- est intriguée par cet homme au passé trouble, et elle va subrepticement chercher à en savoir davantage.
Ce que j’ai aimé :
- L’atmosphère remarquablement bien rendue, mystérieuse et envoûtante.
- La mer est comme un dernier personnage qui influence de slautres, un personnage fort à qui il faut s’abandonner pour espérer une trêve dans une vie agitée :
« Je savais que l’on pouvait rester très longtemps comme ça, les yeux dans la mer, sans voir personne. Sans parler. Sans même penser. Au bout de ce temps, la mer de déversait en nous quelque chose qui nous rendait plus fort. Comme si elle nous faisait devenir une partie d’elle. Beaucoup de ceux qui vivaient cela ne repartaient pas. » (p. 293)
- Le mystère lié à Lambert, à la vieille nan et à Théo, gardien du phare et des secrets, maintient l’attention du lecteur à son comble.
- L’intrigue sentimentale, centrée autour de cette narratrice anéantie par un deuil, et qui essaie doucement de réapprendre à aimer un autre homme, est toute en retenue, très finement décrite.
-
« Les histoires se ressemblent.
Et il y a d’autres histoires. Il suffit d’un rien, parfois, un angélus qui sonne, des êtres se rencontrent, ils sont là, au même endroit.
Eux qui n’auraient jamais dû se croiser. Qui auraient pus se croiser et ne pas se voir.
Se croiser et ne rien se dire.
Ils sont là. » (p. 478)
- Le style, simple et direct.
Ce que j’ai moins aimé :
- L’épaisseur du livre (524 pages), surtout si vous ne le lisez pas en poche, dans le lit, il est lourd à porter…
Premières phrases :
« La première fois que j’ai vu Lambert, c’était le jour de la grande tempête. Le ciel était noir, très bas, ça cognait déjà fort au large. »
Vous aimerez aussi :
De pierre et de cendre de Linda NEWBERY
Les déferlantes, Claudie GALLAY, Editions du Rouergue, la Brune, février 2008, 524 p., 21.50 euros
POCHE : Les déferlantes, Claudie GALLAY, J’ai Lu, juin 2010, 538 p., 8 euros
Keisha a moins apprécié, EmiLie, Cathulu , Kathel ont aimé.
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