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roman policier africain

Kobra de Deon MEYER

Publié le par Hélène

             

          

♥ ♥ ♥ 

"La vie n'est qu'une longue succession de désillusions, qui nous guérit des mythes et des fictions de l'adolescence." 

Ce que j'ai aimé :

Benny Griessel  s'est installé avec sa petite amie Alexa, mais doit faire face à ses assauts érotiques journaliers, lui dont la libido a été noyée dans l'alcool. Alcool qui l'appelle encore du fond des bars louches, et Griessel a bien du mal à résister à l'appel des sirènes... Une enquête l'éloigne un temps de ces préoccupations.

Les corps de trois gardes du corps sont en effet retrouvés dans une guest-house. Les hommes étaient chargés de surveiller un homme d'affaires anglais, Adair qui a mystérieusement disparu. Et les recherches que mènent Griessel et son équipe sur cet homme se heurtent à sa hierarchie et au consulat qui semblent peu enclins à dévoiler des informations sur lui. 

Parallèlement, nous suivons la piste de Tyrone, un jeune pickpocket qui finance de ses larcins les études de médecine de sa soeur,  et qui va se retrouver embarqué malgré lui dans cette histoire. 

L'enquête très rythmée va prendre rapidement la forme d'un contre la montre qui se joue minute après minute. 

Déon Meyer nous livre également un portrait d'une Afrique post-aprtheid en friche : le gouvernement se délite, la grangrène gagne du terrain, corruption, mauvaise gestion, cupidité, méfiance publique sont monnaie courante. "Le Service s'enfonçait de nouveau dans les sables mouvants de l'inefficacité." Un idéal de justice anime malgré tout Griessel, qui s'oblige à ne pas baisser les bras car la population compte sur ses services pour faire régner l'ordre. Ainsi, en preux chevalier,et ce malgré des baisses de régime, il avance envers et contre tout pour ne pas décevoir ceux qui croient encore en la justice et en l'équité. 

Un polar haletant efficace et intelligent !

Ce que j'ai moins aimé :

La quatrième de couverture en dit trop !

Premières phrases :

"La pluie tambourinait sur le toit de tôle ondulée. 8h10 du matin. Le capitaine Benny Griessel ouvrit la mallette de scène de crime posée sur le mur de la véranda, et en sortit des surchaussures de protection puis des gants de latex."

Informations sur le livre :

Seuil 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur :  13 heures A la trace  7 jours 

D'autres avis :

Le FigaroMarc VillardPage Jean- MarcMarianne 

 

Kobra, Deon Meyer, traduit de l'anglais (Afrique du Sud) par Estelle Roudet, Seuil policier, octobre 2014, 448 p., 22 euros

 

Merci à l'éditeur.

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Meurtre à Tombouctou de Moussa KONATE

Publié le par Hélène

                     

                

♥ ♥

Une enquête au coeur de la cité mythique

 

Ce que j'ai aimé :

Un jeune touareg est retrouvé mort aux portes du désert, puis quelques heures plus tard, un français est pris pour cible. Les deux affaires sont-elles liées ? Le commissaire Habib va enquêter sur place, dans la cité mythique de Tombouctou, entre peur des terroristes et coutumes ancestrales.

"Dans l'antique Cité des 333 Saints, la vie allait son train-train habituel. Ici, diverses époques, populations et cultures se côtoyaient, se mêlaient : habitations et monuments séculaires de terre, mélange d'architectures soudanaise et arabe, hôtels et bâtiments administratifs modernes en ciment, rues larges ou étroites, goudronnées ou sablonneuses, désertes ou encombrées de charrettes, de dromadaires, de motos et de voitures ; Noirs, Blancs et métis, hommes enturbannés, arborant gandouras ou grands boubous, jeunes en jean et ticheurte, femmes voilées, couvertes de la tête aux pieds, jeunes filles décontractées, cheveux au vent ; voilà, au premier coup d'oeil, Tombouctou, ville ambiguë au charme étrange et irrésistible."

Deux mondes se font face : le monde de la ville avec ses tentations, ses rencontres attirantes et son cosmopolitisme, et le monde du désert, dans lequel vit la famille du jeune Ibrahim retrouvé mort, une famille qui accorde une attention primordiale aux traditions et aux voeux des ancêtres. Les plus jeunes sont souvent tiraillés entre ces deux mondes etleurs fréquentations ne sont pas toujours recommandables.Le commissaire Habib, assisté de son adjoint Sosso va plonger dans les conflits claniques malgré la pression des notables de la ville qui souhaitent qu'il abandonne l'enquête pour laisser oeuvrer un marabout-devin. La place de la police n'est pas encore affirmée dans ce monde qui préfère résoudre ses problèmes en interne, en appliquant sa propre idée de la justice.

C'est avec intelligence et tact que l'auteur aborde cet aspect moderne de l'histoire africaine par le biais d'une enquête bien menée. 

             

Ce que j'ai moins aimé :

Néanmoins, l'intrigue patine un peu au mitan du roman.

Je n'a pas été sensible aux blagues de Guillaume, agent de renseignement français venu prêter main forte au commissaire, qui frétille à tous les coins de rue devant la beauté des femmes touaregs. 

Infos sur le livre :

Chez Métailié

Premières phrases :

"Tombouctou, novembre 2010. Non loin du zénith, en route pour le coucahnt, le soleil ahanait, mais ses rayons gardaient encore de leur vigueur juvénile."

Vous aimerez aussi :

Roman policier africain

D'autres avis :

Presse

 

Meurtre à Tombouctou, Moussa Konaté, Métailié, avril 2014, 220 p. 16 euros

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African Tabloid de Janis OTSIEMI

Publié le par Hélène

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♥ ♥

L’auteur :

 Janis Otsiemi est né à Franceville dans la province du Haut-Ogooué en 1976 au Gabon. 
Ancien élève du Collège Public d'Akébé (Collège Georges Mabignat aujourd'hui), il intègre en 1998 la Fondation Raponda Raponda Walker comme Membre permanent. Après un bref passage au Gouvernorat de l'Estuaire, il est actuellement Secrétaire Général Adjoint de l'Union des Ecrivains Gabonais (UDEG) et Directeur de la Collection « Polar d’Afrique » aux Éditions du Polar.

Romancier, poète et essayiste, Janis Otsiémi a publié un roman "Tous les chemins mènent à l'Autre" ( Prix du jeune écrivain gabonais) aux Éditions Raponda Walker (Libreville 2002) et aux Éditions Ndzé (Paris, 2002), 

Il a été lauréat du Prix du centenaire de la naissance du président Léon Mba pour son recueil de poèmes "Chants d'exil".  (Source : Babélio)

 

L’histoire :

 Libreville. 2008. Un an avant les élections, un type est retrouvé mort sur une plage de Libreville, près du palais de la présidence de la République, une balle dans la gorge et deux doigts de la main gauche coupés. La victime est un journaliste d’investigation connu pour ses enquêtes très sensibles sur le pouvoir dont il dénonçait la corruption et la main mise sur les affaires du pays. Pour la corporation, la société civile et les associations de défense de la presse, il s’agit là, à l’évidence, d’un assassinat politique. Mais à Libreville, comme partout ailleurs en Afrique, les apparences sont souvent trompeuses… (Source : Babélio)

 

Ce que j’ai aimé :

 Dés les premières pages la chaleur moite de la capitale gabonaise se fait sentir. Janis Otsiemi nous plonge dans les arcanes de sa ville aux côtés Koumba et Owoua, deux policiers qui enquêtent sur le meurtre d'un journaliste d'investigation. Mais ils sont aussi confrontés à une fraude bancaire et à un délit de fuite d'un mystérieux conducteur ayant renversé une femme et son enfant, et à un réseau pédophile oeuvrant sur la toile. Les intrigues s'entrecroisent, promenant ainsi le lecteur dans les bas fonds de la ville aux quartiers bigarrés.

Dans ce roman très urbain, les chapitres sont courts, bien ciselés, donnant un aperçu global de cette villle cosmopolite gangrénée par la corruption, les injustices, les abus de pouvoir permanents. Si la vision du pays est désenchantée et pourrait être prétexte à un livre noir et plombant, le ton résolument drôle et léger permet d'équilibrer l'ensemble. Les expressions locales contribuent à apporter de la fraîcheur  au récit : 

Cassé le bic : arrêter les études

Avoir un long bic : avoir fait des études universitaires

Coulisser : avoir des relations sexuelles

Tenir le cerveau : réfléchir

 Un humour dynamique et jubilatoire parsème les pages et permet à la fois de divertir tout en décillant les yeux du lecteur sur cette capitale riche en pétrole mais pauvre dans ses tréfonds...

Ce que j’ai moins aimé :

 Il s'agit plus d'un roman d’ambiance  que d'un polar haletant, l’appellation polar ne vaut que parce que il y a un meurtre et des policiers en action ; aucun suspense ne court en ces pages...

 Premières phrases :

 « Libreville.

Quartier du Plateau.

Trois heures du matin.

Assoupie sous un brouillard épais, la ville s’éveillait peu à peu entre les limailles d’une nuit sale, moribonde qui hésitait à se démarabouter sous la pression des premières lueurs poudreuses du jour qui commençaient à poindre à l’horizon. »

 Vous aimerez aussi :

 Du même auteur :  La bouche qui mange ne parle pas de Janis OTSIEMI

Autre :  Roman policier africain

 D’autres avis :

 http://www.babelio.com/livres/Otsiemi-African-tabloid/525303

 

African tabloid, Janis Otsiemi, Editions Jigal Polar, 2013, 208 p., 16.80 euros

babélio masse critique

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7 jours de Deon MEYER

Publié le par Hélène

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♥ ♥

"La vie n'était jamais simple"

 

L'auteur :

http://www.deonmeyer.com/

L'histoire : 

Un mystérieux imprécateur menace, dans un mail délirant, d'abattre un policier par jour tant que le meurtrier de la belle avocate d'affaires Hanneke Sloet n'a pas été arrêté. Et s'empresse de joindre le geste à la parole. La police du Cap, prise de panique, charge Benny Griessel de rouvrir l'enquête, au repos depuis plus d'un mois. Pas d'indices, pas de mobile, pas de témoins, juste quelques photos où la victime posait nue, une forte pression venue du sommet de la hiérarchie, et un sniper insaisissable manifestement décidé à poursuivre sa mission. Fragilisé par la piètre opinion qu'il a de lui-même, déchiré entre le désastre de sa vie privée et son exceptionnelle conscience professionnelle, Griessel va devoir repartir de zéro. A l'arrière-plan se dessine bientôt un paysage urbain d'intérêts politiques et financiers, de compromission et de corruption, qui ouvre bien des perspectives et nous indique plus d'une fausse piste. Jusqu'au stupéfiant coup de théâtre final.

 

Ce que j’ai aimé :

L'enquête se livre sur deux fronts : d'une part arrêter un sniper fou qui menace de tirer chaque jour sur un nouveau policier tant que le meurtrier de Hanneke Sloet ne sera pas arrêté, et de l'autre reprendre l’enquête sur ledit meurtre jamais éclairci. Un contre la montre commence alors afin d'éviter une hécatombe policière... Le suspens grandit au fur et à mesure des heures qui s'égrennent.

Cette intrigue aux ressorts somme toute assez communs est densifiée grâce à la profondeur psychologique des personnages et notamment de Benny Griessel, ancien alcoolique qui entame son 227ème jour d'abstinence. Malheureusement pour lui, il tombe jour après jour amoureux d'une femme alcoolique elle-même qui replonge durant son enquête. Il devra la surveiller en parallèle de son enquête, tout en veillant également sur sa fille acoquinée avec un tatoué qui ne l'inspire guère... Il fait également le bilan sur l'échec de son précédent mariage, sans doute provoqué par les aléas d'un métier éprouvant :

« Le sang, et l’odeur, et les corps sans vie, sans défense, des enfants et des femmes et des personnes âgées, et la certitude qu’on pouvait faire subir ça à d’autres. La pression. La tension constante – le manque d’argent, les longues heures, les attentes des familles des victimes, et les chefs. Et les railleries du public et de la presse. » (p. 303)

 

Ce que j’ai moins aimé :

"7 jours" est plus classique, moins ambitieux que le précédent « A la trace », plus dans la veine de "13 heures".

Les incursions dans le monde de la finance n’apportent rien à l’intrigue d’autant plus que Benny lui-même n’y comprend rien.

Les allusions à l'histoire de l'Afrique du Sud restent trop sporadiques :

« Quand j’étais petit comme ça, mon père m’a emmené dehors un soir, il m’a montré la Lune. Il a dit « Benedict, des gens ont marché là-dessus. Pourquoi ? Parce qu’ils en avaient rêvé, nè. » Il a ajouté : « Tu dois aller dans ce monde, ukuphupha, avec un rêve. Et tu dois suivre ce rêve, jusqu’à ce que tu l’attrapes. » Ce matin, quand j’ai entendu toutes ces manigances, je me suis dit : « Qu’est-ce qui nous arrive ? Madida avait un rêve, Benny. Le grand Ukuphupha pour l’Afrique du Sud. Mais maintenant, on est en train d’oublier ce rêve. » Je suis resté assis là hier soir à regretter mon père, nè, il est mort en 2005, et je me suis dit : « Pourquoi, est-ce qu’on ne peut pas être « nous » à nouveau ? » Dans ce pays. Dans le monde entier. Parce qu’on est tous sur la même petite planète. » (p. 335)

Une petite déception...

 Premières phrases :

 « Quoi qu’il arrive, il voulait simplement ne pas passer pour un crétin total.

Le capitaine Benny Griessel portait des vêtements neufs trop chers pour lui. Il y avait un bouquet de fleurs sur le siège passager, ses mains crispées sur le volant étaient moites, et il aspirait de tout son être au pouvoir apaisant de l’alcool. »

 Vous aimerez aussi :

Du même auteur :  13 heures  ; A la trace 

Autre :  Roman policier africain

 D’autres avis : 

L’express ; Télérama 

 

7 jours, Deon Meyer, Traduit de l’anglais par Estelle Roudet,  Seuil policiers, mai 2013, 496 p., 22 euros

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La bouche qui mange ne parle pas de Janis OTSIEMI

Publié le par Hélène

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♥ ♥

Un roman policier gabonais truculent.

 

L’auteur :

 

Janis OTSIEMI est un écrivain gabonais. Il est actuellement secrétaire général adjoint de l’Union des écrivains gabonais, après un bref passage au gouvernorat de l’Estuaire. Il a publié son premier roman Tous les chemins mènent à l’Autre en 2001.

 

L’histoire :

 

Quand Solo sort de prison, il s’adresse à son cousin Tito pour chercher une affaire qui pourrait lui rapporter de l’argent pour se refaire. Tito lui demande alors de jouer le chauffeur dans une sombre affaire d’enlèvements d’enfants. Certains politiciens gabonais  n’hésitent pas en effet à faire tuer de jeunes enfants dont les attributs sont utilisés par des marabouts dans des rituels visant à les maintenir au pouvoir… Les policiers Koumba et Owoula sont rapidement sur les traces de Tito…

 

Ce que j’ai aimé :

 

-          L’immersion dans le pays : le lecteur déambule aux côtés des protagonistes dans la capitale gabonaise, de Louis au Cap Esterias, accompagnant Solo et les autres dans leurs tribulations hasardeuses et découvrant avec horreur tous les dessous de la ville, plutôt glauques…

 

Les expressions renforcent cette immersion : « On n’est pas des cousins à plaisanteries », « Tu cherches toujours la bouche des gens » (tu provoques) « un type qui a bouffé des guêpes » (être surexcité) « kala-kala » (longtemps)…

 

-          Les personnages sont bien campés : les petits truands toujours plus avides d’argent pour « ambiancer », les policiers corrompus qui laissent souvent filer les bandits en contrepartie de quelque pécule, les politiciens superstitieux prêt à tout pour rester au pouvoir…

 

« La police de Libreville n’était pas celle de New York avec sa section scientifique et ses médecins légistes. Ici, il fallait faire avec les moyens du bord. Et les différentes enquêtes avaient le même mode d’emploi : « pas besoin d’être à la recherche d’éventuels témoins. On descend dans les quartiers populaires, on bouscule des indics. Le premier indigène que la rumeur soupçonne, les flics le ferrent et lui filent une torture qui ferait pâlir un nazi. Si l’indigène y est pour quelque chose, il videra son sac et vous conduira sur les lieux de son forfait. S’il n’y est pour rien après une petite vérification, on enchriste un autre indigène jusqu’à ce qu’on tombe sur le bon bougnoule. » (p.116)

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          L’auteur crée plusieurs intrigues policières (braquages, vol de voitures, crimes rituels, fabrication de faux-billets, chantages, et j'en passe...) sans les exploiter de bout en bout, les menant rapidement dans des ruelles sombres dans lesquelles elles se perdent. Par exemple le sujet principal du roman autour des crimes rituels aurait mérité plus d’approfondissement. L’atmosphère prime sur le suspens quand les deux auraient pu être savamment imbriqués…

 

Premières phrases :

 

« 20 heures. Quartier La Campagne.

Solo descendit d’un taxi reconnaissable à ses larges bandes rouges et blanches. Il se dirigea vers un groupe de jeunes hommes paumés qui bavardaient sous un lampadaire sur le capot d’une voiture posée sur des cales de bois. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Mma Ramotswe détective d’Alexander MC CALL SMITH

 

 

La bouche qui ne parle pas, Janis OTSIEMI, Editions Jigal Polar, septembre 2010, 160 p., 15 euros

 

 

Merci à Yves pour le prêt. Jean-Marc en parle également.

 

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13 heures de Deon MEYER

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥

Un roman policier haletant au coeur de l'Afrique du Sud

    

 

L’auteur :

Déon MEYER est un auteur de romans policiers originaire d’Afrique du Sud. Ses romans ont été traduits dans plus de 20 langues.

L’histoire :

L’inspecteur Benny Griessel va devoir jouer une course contre la montre : une jeune américaine est retrouvée morte égorgée et sa jeune amie s’est enfuie, poursuivie par ses assassins. Qui retrouvera en premier la jeune fille ?

Ce que j’ai aimé :

-          Le suspense lié à la course haletante que mènent les inspecteurs pour reconstituer le puzzle qui leur permettra peut-être de retrouver la jeune Rachel avant ses poursuivants.

-          L’intrigue secondaire mise en place autour du meurtre d’un mari un peu trop riche et surtout trop volage apporte un intérêt supplémentaire au roman et permet de souffler entre deux poursuites…

-          Les personnages bien travaillés, avec leurs failles et leurs faiblesses à l’image de Griessel, ancien alcoolique, père quelquefois dépassé de deux adolescents, peut-être encore amoureux de sa femme qui s’éloigne…

Ce que j’ai moins aimé :

-          Même si quelques allusions liées à l’Afrique du Sud post-apartheid  parsèment le roman, le thème est à mes yeux trop peu exploité par rapport à d’autres romans du même auteur.

-          Un tout petit peu trop de personnages à mon goût…

Premières phrases :

« Cinq heures trente-six : une fille gravit en courant la pente escarpée de Lion’s Head. Sur le gravier du sentier large, le bruit de ses chaussures de course dit l’urgence. »

Vous aimerez aussi :

Le guerrier solitaire d’Henning MANKELL

 

13 heures, Deon MEYER, Seuil Policiers, février 2010, 462 pages, 25 euros

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