Jaakko, 37 ans, est le chef d’une entreprise spécialisée dans la culture de champignons “matsutake”. Son univers vacille le jour où il découvre que quelqu'un l'empoisonne à petits feux et que sa femme le trompe. De plus, des concurrents s'installent juste à côté de son entreprise. Jaako décide alors d'enquêter pour mieux comprendre qui souhaite sa mort.
Ce que j'ai aimé :
Un début original dépaysant
Ce que j'ai moins aimé :
On s'embourbe un peu au fur et à mesure, pour une fin qui retombe comme un soufflé
Nombreux sont les réfugiés qui échouent sur les côtes méditerranéennes pour gagner ce qu'ils pensent être l'eldorado. Cette victime là est la 2117ème de l'année et le journaliste Joan Aiguader est décidé à enquêter sur elle. Mais cette mort-là ne semble pas seulement due à la noyade... Pour Assad, appartenant au département V de Copenhague depuis dix ans, cette victime n'est pas n'importe qui, elle surgit du passé et fait ressurgir des fantômes qui risquent de bousculer son univers. Les secrets surgissent, et avec eux les monstres enfantés par le djihadisme, monstres que vont combattre Carl et son équipe du département V.
Ce récit bien mené tient de bout en bout en haleine son lecteur, le laissant le souffle court au fur et à mesure que l'horreur de la situation se dévoile.
Ce que j'ai moins aimé :
- J'ai ressenti un petit regret de ne pas avoir suivi la trajectoire des autres personnages en lisant les tomes précédents dans l'ordre ... De fait, je vous remets en bas de la page la série dans l'ordre.
- L'histoire est assez dure, âmes sensibles, s'abstenir
Bilan :
Un roman aux implications glaçantes profondément ancré dans l'actualité !
Dans la banlieue de Copenhague, début octobre, une femme est retrouvée morte, amputée d'une main, accompagnée d'un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d'allumettes. Sur cette figurine, les empreintes d'une petite fille disparue depuis un an, présumée morte et qui n'est autre que la fille de la ministre des affaires sociales Rosa Hartung.
Naia Thulin enquête dans ces deux directions, accompagnée de l'inspecteur Mark Hess, qui est sous le coup d'une suspension d'Europol à la Haye et envoyé à Copenhague en attendant de savoir le sort qui lui est réservé. Ils sont pressés par le temps puisque une autre femme est tuée selon le même mode opératoire.
L'auteur est le créateur de la célèbre série danoise "The Killing", et ce passif se ressent : parfaitement maitrisé, ce roman de plus de 700 pages emprunte au suspens, au dynamisme et à la profondeur de la série.
De mystérieuses disparitions semblent aller de paire avec la découverte de bonhomme de neige dans la cour des disparues. Dans le même temps, l'inspecteur Harry Hole reçoit une lettre signée "le bonhomme de neige" qui lui annonce d'autres victimes. Hole découvre en effet d'autres cas similaires de disparitions de femmes mariées mères de famille, et il comprend alors qu'il est confronté à son premier meurtrier en série.
La série des Harry Hole est bien conçue, les enquêtes se déroulant avec un suspens haletant, ponctué de rebondissements savamment dosés, et le tout avec une pointe d'horreur et de surnaturel incarnée ici par ce bonhomme de neige qui semble prendre vie pour rendre sa justice. Le héros est assez stéréotypé, malheureux noyant son amertume dans l'alcool, mais ses imperfections finissent par le rendre attachant.
Je n'ai pas lu la série dans l'ordre et jusqu'ici cela ne m'a pas dérangée, on reprend vite le fil de la vie privée de Harry Hole.
Une pasteure à la retraite est retrouvée morte dans sa maison, la porte fermée à clef. Pierre Desprez, jeune interne supervisé par le médecin légiste Antal Bo effectue les examens de routine, mais rapidement, tout se complique...
Ce que j'ai moins aimé :
- L'auteur est médecin, et le roman s'en ressent, elle emploie un vocabulaire bien trop technique pour les novices : '"dosage de salicylates" / "Je veux que tu doses la procalcitonine dans le liquide du péricarde"/ "L'arsenic peut donner un aspect crasseux des téguments au niveau des parties couvertes." (parfaitement....) La démarche des enquêteurs est tout aussi scientifique, faisant perdre peu à peu l'attrait ludique de l'enquête.
Si au début de la lecture cette particularité peut prêter à rire, elle noie finalement peu à peu l'intrigue.
Voici la première enquête de William Wisring, inspecteur de la police criminelle de Larvik, une ville moyenne située à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Oslo. Il enquête sur le meurtre d'un homme inconnu retrouvé assassiné dans l'un des chalets du comté de Vestfold, qui servent de résidence estivale aux Norvégiens aisés. Il s'agit probablement d'un cambriolage qui aurait mal tourné, mais l'enquête se densifie quand le corps disparait, et quand la propre fille de l'inspecteur se retrouve indirectement liée à l'affaire.
Ce que j'ai moins aimé :
- J'aurais aimé que le décor soit davantage exploité, ces chalets en bord de mer sertis dans l'hiver étaient pourtant prometteurs !
- Le roman dans son ensemble n'est pas inoubliable, les personnages étant assez fades, sans relief et l'intrigue assez classique.
Kouplan, en situation irrégulière en Suède depuis trois ans, doit gagner sa vie car il lui est impossible de retourner en Iran. Il s'improvise alors détective privé et se fait contacter par une femme qui souhaite faire appel à ses services sans que la police ne soit prévenue. Sa fille de six ans a disparu, a priori enlevée près d'un centre commercial. Kouplan accepte cette mission et se lance sur les traces de ceux qui auraient pu kidnapper la petite Julia, enfant si sage. Sa solitude le rapproche de la jeune maman Pernilla, qu'il apprend à connaitre peu à peu.
Chacun sa vérité est le premier volet d'une tétralogie avec ce détective d'un nouveau genre, réfugié, fuyant la police, il est souvent confondu avec un adolescent en raison de son physique malingre.De plus, l'auteur réserve une fin très surprenante.
Ce que j'ai moins aimé :
J'ai passé un bon moment de lecture mais sans être totalement conquise. La psychologie des personnages apparait un peu sommaire, surtout quand l'intrigue est en passe d'être résolue, le retournement de Pernilla semble très simple et sans douleur...
Hulda, soixante-quatre ans, est à la fin de sa carrière en tant qu'enquêtrice du poste de police de Reykjavik. Dans ce monde masculin, elle a rencontré des difficultés pour trouver sa place, et sa direction la pousse vers la sortie pour la remplacer par une jeune homme fringant. Affolée à l'idée de ses heures creuses qui s'offrent à elle, elle demande une dernière faveur à son chef : rouvrir une affaire non résolue. Elle choisit de s'intéresser à la mort de Elena, jeune russe demandeuse d'asile.
Le personnage de Hulda est intéressant, à l'orée de la retraite, hésitant à se lancer dans une histoire d'amour, avec un passé conséquent, il est peu commun dans les romans policiers. Ses failles lui apportent de la profondeur et c'est elle qui concentre l'intérêt du roman. Les paysage islandais, entre beauté et solitude, répondent aux ambiguïtés de son personnage et on finit par se prendre aux mailles de son enquête.
Une belle surprise pour une trilogie qui compte déjà deux tomes, j'irai lire le suivant avec plaisir !
Dans la ville portuaire d'Arhus au Danemark, le corps d'une jeune femme est retrouvé sans vie au bord d'un lac. La jeune Anna, mère célibataire, était vraisemblablement sortie pour faire son jogging dans les bois, jogging dont elle ne reviendra pas... Elle était fiancée à un chercheur brillant en psychatrie, ayant lui-même disparu quelques temps plus tôt. Ces disparitions sont-elles liées aux découvertes du jeune chercheur sur les anti-dépresseurs ?
Daniel Trokic, (héros récurrent de l'auteur) (et que je ne connaissais absolument pas) enquête, secondé par son équipe, dont Lisa, nouvellement arrivée dans ce service après un passage assez traumatisant dans les services de la cybercriminalité. Trokic quant à lui hanté par son passé croate et la guerre qui a déchiré son pays l'ex-Yougoslavie, retrouve son ami Jacob qui devient son coéquipier.
Ce que j'ai moins aimé : ce roman reste somme toute assez classique, mais néanmoins efficace.
Il a obtenu le Grand prix du thriller danois
Varg Veum est mandaté par une amie de son amie pour retrouver son mari disparu. Il se rend alors au large de Bergen sur ces îles battues par les vents. Il y est question d'un projet de parc éolien, la populations se divisant entre ceux qui ne veulent pas voir ces lieux défigurés et ceux qui appuient le dossier.
Ce roman bien conçu pointe du doigt les contradictions des écologistes, prêts à dénaturer l'environnement pour le sauver. En coulisses, les intérêts ne sont pas toujours aussi transparents qu'il y paraît. Au sein même des familles les avis divergent... Placé au centre des querelles, Varg Veum, fidèle à lui-même, tente de rester juste et équitable en tentant de défendre ceux qu'il aime.
Une série toujours efficace, entremêlant savamment intrigue policière et actualité.