Idées cadeaux
Mes lecteurs sont souvent des personnes à la recherche de lectures qui marquent les esprits et les cœurs. J’ai mis en place un nouveau rendez-vous hebdomadaire qui leur permettra de puiser des idées de cadeaux littéraires. Chaque semaine en effet un lecteur issu du monde littéraire (lecteur lambda, journaliste littéraire, écrivain, blogueur, libraire, traducteur…) répondra à un questionnaire que vous trouverez ci-après.
Si vous souhaitez vous-même répondre à ces questions, vous pouvez envoyer vos réponses à lecturissime@hotmail.fr
Vous êtes bien sûr libre de modifier le questionnaire, de le réinventer, de l'améliorer...
Idées cadeaux de Sophie Adriansen
Idées cadeaux de Pierre Frémaux
Idées cadeaux de Jean-Marc Laherrère
Idées cadeaux de Marie-Anne Lacoma
Les idées cadeaux de Yaneck Chareyre
Idées cadeaux de Dominique Sylvain
Pourquoi offrir un livre ?
Pour faire passer un message, mais pas seulement… (Carole Fives)
Pour dire à quelqu’un qu’on le connaît bien ; pour le faire se sentir important et unique. Un livre bien choisi, il n’y a guère de cadeau plus personnel… (Sophie Adriansen)
Cela pourrait sembler être une stratégie de l’évitement mais je dirais en toute sincérité qu’il y a probablement autant de livres que de raisons d’offrir un livre. Votre questionnaire n’en est il pas la preuve ? (Pierre Frémaux)
Un livre que vous offrez en toutes circonstances ?
Eau sauvage, Valérie Mréjen (Carole Fives)
Vous pouvez être ce que vous voulez être, de Paul Arden ; L’erreur est humaine, de Woody Allen (Sophie Adriansen)
L’invention de Paris de Eric Hazan (Pierre Frémaux)
Un livre qui donne envie de légèreté ?
Petits poèmes écrits pour passer le temps, Carl Norac (Carole Fives)
Les témoins de la mariée, de Didier van Cauwelaert ; Bifteck, de Martin Provost (Sophie Adriansen)
La nouvelle pornographie de Trondheim (Pierre Frémaux)
Les petits ruisseaux par Pascal RABATE aux éditions Futuropolis
C’est un album qui propose aux « seniors » de vivre avec un peu plus de légèreté, de profiter de la vie, malgré toutes leurs difficultés. De continuer à aimer, de continuer à kiffer, de continuer à vivre, tout simplement. Rabaté cherché à alléger une période qui peut faire peur à beaucoup de monde, celle où l’on estime qu’on va perdre, qu’on va être diminué. Il nous invite à nous prendre en main pour qu’il n’en soit rien. (Yaneck)
L’œuvre BD du grand Bill Watterson racontant les aventures légères (mais profondes) de Calvin et Hobbes. (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie d'égalité ?
Bas monde, Patrick Varetz (Carole Fives)
Un écart de conduite, de Michèle Halberstadt ; Droit du sol, de Charles Masson (roman graphique) (Sophie Adriansen)
LTI, la langue du troisième Reich (Pierre Frémaux)
« Martin Eden » de Jack London. (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de liberté ?
La peau et les os, Georges Hyvernaud. (Carole Fives)
Tangente vers l’est, de Maylis de Kerangal (Sophie Adriansen)
L’éloge de la fuite de Henri Laborit (Pierre Frémaux)
Yossel 19 avril 1943 par Joe KUBERT aux éditions Delcourt.
Je dirai moi, qui donne envie de se battre, pour sa liberté. La liberté n’est pas une vertu cardinale pour moi, ce n’est pas la valeur qui guide ma pensée. Mais Joe Kubert, dans ce récit qu’il fait du ghetto de Varsovie pendant la seconde guerre mondiale et de la façon dont les nazis ont détruit cet endroit et massacré ses occupants, donne vraiment envie de se battre pour être libre, lorsqu’on est opprimé. C’est un récit poignant dont la technique graphique vous plonge au plus près de ces hommes et femmes. (Yaneck)
Tous les bons livres (ils sont faits pour ça), et peut-être ceux de Henry Miller et Jack Kerouac. (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de fraternité ?
Que nos vies aient l’air d’un film parfait, bah oui, le mien, il parle des relations frère-sœur ! (à paraître en août ) (Carole Fives)
Les Averses d’automne, de Tuna Kiremitçi ; Les saisons de la solitude, Joseph Boyden (Sophie Adriansen)
Le mort qu’il faut de Semprun (Pierre Frémaux)
Droit du sol par Charles MASSON aux éditions Casterman.
L’auteur a vécu à Mayotte, et il décrit le mode de vie sur l’île des migrants qui quittent l’Afrique et surtout Madagascar, pour essayer de rejoindre ce paradis mythique que représente la France. Leurs conditions de vie déplorable là-bas soulèveront tous les cœurs. Je vous mets au défi de considérer ces gens comme des parasites venus manger le pain des français, après cette lecture. (Yaneck)
« Les Frères Karamazov » de Dostoïevski. (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de festivité ?
Univers univers, Régis Jauffret (Carole Fives)
A la folle jeunesse, Anne Scott (Sophie Adriansen)
Paris est une fête de Hemingway (Pierre Frémaux)
« Complicity » de Iain Banks (très noir, très drôle). (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de beauté ?
Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes (Carole Fives)
Le musée de la sirène, Cypora Petitjean-Cerf ; Mille jours à Venise, Marlena da Blasi (Sophie Adriansen)
Le parti pris des choses de Francis Ponge (Pierre Frémaux)
Les catalogues d’exposition, et par exemple, celui sur l’œuvre de Gerhard Richter (le dernier grand peintre qui n’a pas peur de la beauté). (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de gaieté ?
La conquête du monde, Sybille Grimbert (Carole Fives)
Les albums de la BD Aya de Yopougon, de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie (la série compte 6 tomes) ; Cabine commune de Delphine Bertholon (Sophie Adriansen)
Budapest de Chico Buarque (Pierre Frémaux)
« Le vin pour les Nuls ». (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de vérité ?
Loin d’eux, Laurent Mauvignier (Carole Fives)
La ballade de Lila K, de Blandine Le Callet (Sophie Adriansen)
Mensonge romantique et vérité romanesque de René Girard (Pierre Frémaux)
Le complot- L’histoire secrète des protocoles des sages de Sion par Will EISNER aux éditions Grasset.
Cet ouvrage démonte un vieux fantasme de l’extrême-droite, un ouvrage qui serait censé prouver le complot des juifs contre le reste du monde. Le nazisme et l’anti-sémitisme désormais, se basent beaucoup dur ce livre. Will Eisner déconstruit ce mythe, montre comment il a été fabriqué de toute pièce à partir d’écrits de … Napoléon III. (Yaneck)
Je suggère plutôt la lecture régulière de « New Scientist ». (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de volupté ?
Faire l’amour, Jean-Philippe Toussaint (Carole Fives)
La Comtesse de Ricotta, Milena Agus ; La mariée mise à nu, de Nikki Gemmell (Sophie Adriansen)
Les belles endormies de Kawabata (Pierre Frémaux)
Premières fois, ouvrage collectif aux éditions Delcourt.
Cet album est un recueil de nouvelles érotiques très bien écrites, intelligentes et très éloignées de la pornographie brutale et lobotomisante que l’on trouve sur Internet. C’est un livre qui sonne juste, qui sonne vrai. Les auteurs sont variés, proposent des dessins différents ? Si l’on veut s’offrir un album érotique, je recommande vraiment celui-ci. (Yaneck)
« Le sexe pour les Nuls ». (Dominique Sylvain)
Un livre pour donner envie de lucidité ?
Tu ne t’aimes pas, Nathalie Sarraute (Carole Fives)
Pertes humaines, de Marc Molk ; La Part de l’autre, d’Eric-Emmanuel Schmitt (Sophie Adriansen)
Le livre de l’intranquillité de Pessoa (Pierre Frémaux)
La lecture régulière de « The Economist ». (Dominique Sylvain)
2ème questionnaire au choix :
Pourquoi offrir un livre ?
Premièrement, parce que je n'offre des cadeaux qu'aux gens que j'aime et que je connais bien. Et quand je connais quelqu'un, je sais forcément ce qu'il lit, et donc ce qu'il aime. Ce qui m'assure de ne pas trop me tromper. Aussi parce que j'aime par dessus tout faire partager mes enthousiasmes, mes coups de cœur, et faire découvrir un auteur à quelqu'un. (Jean-Marc Laherrère)
Parce que la personne aime lire. Ca me semble nécessaire. (Loo)
Parce que la vie gagne en profondeur quand on est un lecteur, qu’il existe des livres pour toutes les circonstances, pour toutes les occasions.
J’ai aussi appris dernièrement que les neurologues avaient prouvés qu’à la lecture d’un passage évoquant des odeurs, des couleurs ou autres sensations, notre cerveau réagit exactement de la même manière que si nous sentions, voyions ou éprouvions réellement ces sensations. Seule la lecture a ce pouvoir. Fascinant n’est-ce pas… (Marie-Anne Lacoma)
Pour ma part j’ai deux idées : soir je veux faire connaître le media bande dessinée, en assurer la promotion, soit je veux transmettre un message particulier. Et mes connaissances hors Bd étant restreintes… (Yaneck)
Pour aller au-delà d’une conversation et exprimer ce qui, par des paroles trop directes, risquerait d’être mal entendu.. Pour donner envie d’explorer, d’enrichir, de vivre à la fois par les mots et au-delà des mots. (Aliette Armel)
Pour partager des émotions. (Dominique Sylvain)
Les fleurs c'est périssable, les bonbons aussi. (Keisha)
"Parce que les fleurs, c'est périssable..." (Hélène)
Un livre que vous offrez en toutes circonstances ?
Difficile question. Je dirais un Sempé qui peut toucher beaucoup de personnes en toutes circonstances. (Loo)
Il n'y en a pas ... mais si je ne veux pas trop me tromper j'offre une vieille série noire, assez rare "Chapeau" de Michèle Rozenfarb, ou un livre de la série des racontars de Jon Riel, à quelqu'un qui veut découvrir le polar un James Lee Burke, "Dans la brume électrique avec les morts confédérés" (rivages). (Jean-Marc Laherrère)
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper LEE (Marie-Anne Lacoma)
Je ne peux me tenir à une seule bande dessinée. Il y a trop de potentialité pour cela. Au-delà des sujets traités, il y a la partie graphique qui entre en jeu, et qui pourra braquer le lecteur si l’on fait le mauvais choix. Je m’adapte à chaque fois. Et surtout, j’évite ces daubes insultantes que sont les « guides en bande dessinée ». Mauvais dessins, histoires pathétiques, ces ouvrages-là ne méritent qu’un seul usage : alimenter le feu. (Yaneck)
Antigone d’Henry Bauchau (Aliette Armel)
Offrir le même livre à tous ne me semble pas approprié. Ça n’a pas trop bien marché avec le Petit livre rouge… (Dominique Sylvain)
Justement non, ça dépend des circonstances; (Keisha)
La patience des buffles sous la pluie de David THOMAS (Hélène)
Un livre pour donner envie de voyager :
Itinéraire d'une goutte d'eau de F Nicolino, J-F Hellio, N Van Ingen (Loo)
Ceux qui me donnent à moi l'envie de voyager. A commencer par les polars des grands espace de chez Gallmeister, "Little bird" (et la suite de la série) de Craig Johnson, ou "Dérive sanglante" de William Taply, mais aussi "Patagonia Tchou Tchou" de Raul Argemi (rivages) qui donne des fourmis dans les jambes. (Jean-Marc Laherrère)
Désert solitaire, Edward ABBEY ( Marie-Anne Lacoma)
Voyage aux îles de la désolation par Emmanuel LEPAGE, aux éditions Futuropolis
C’est un superbe ouvrage, reportage sur un voyage réalisé par l’auteur dans les îles du pôle Sud. Il mélange aquarelles réalisées sur place, à des planches de BD écrites par l’auteur à son retour. C’est superbe, c’est intéressant, et l’on se sent vraiment partie prenante de ce voyage. (Yaneck)
L’usage du monde de Nicolas Bouvier (Aliette Armel et Dominique Sylvain)
N'importe lequel de ces voyageurs et voyageuses qui ont exploré l'Asie, en particulier. Ella Maillart ? (Keisha)
Traversée de Nikki GEMMELL (Hélène)
Un livre pour donner envie de rire :
Kenneth Cook sans hésitation. A mourir de rire avec le Koala tueur. (Loo)
S'il n'y avait qu'un seul nom ce serait Donald Westlake, avec soit le génial "Aztèques dansants", soit "Pierre qui roule" le premier de la série John Dortmunder (rivages). Mais il faudrait ajouter absolument le grand classique "fantasia chez les ploucs" de Charles Williams (folio), et quelques autres déjantés américains, Christopher Moore et son "Blues de coyote" (folio), les polars écolos hilarants de Carl Hiaasen (à commencer par "Miami park") ... En Europe le conseillerai Andrea Camilleri et son commissaire Montalbano, de plus en plus drôle, et un auteur français qui ne publie plus en ce moment, et c'est bien dommage, le marseillais Philippe Carrese, au hasard "les veuves gigognes" (fleuve noir)
Terry Pratchett et ses Annales du Disque Monde et son chef-d’œuvre écrit à quatre mains avec Neil Gaiman : De bons présages.(Jean-Marc Laherrère)
La grosse femme d’à côté, Michel TREMBLAY (Marie-Anne Lacoma)
Les Dingodossiers par René GOSCINNY et Marcel GOTLIB, aux éditions Dargaud.
Il n’est jamais évident de proposer une référence de l’humour. On pleure plus facilement des meples choses que l’on en rit. Pour ma part, ma référence, ce sont les Dingodossiers de Goscinny et Gotlib. Des gags en deux planches maximum, pleine de non-sens, frappant par la justesse du regard sur les travers de notre société d’il y a trente ans. (Yaneck)
L’histoire de Pi de Yann Martel (Aliette Armel)
« Aztèques dansants » de Donald Westlake. (Dominique Sylvain)
L'humour est souvent une idée personnelle... Bon, disons Wodehouse, mais ça peut ne pas passer... (Keisha)
Ma famille et autres animaux de Gérald DURRELL (Hélène)
Un livre pour donner envie de philosopher :
Le prophète de Khalil Gibran toujours sans hésitation. (Loo)
Là une référence s'impose "la caverne aux idées" de José Carlos Somoza, polar philosophique à la construction absolument géniale (actes sud) (Jean-Marc Laherrère)
Féroce infirme retour des pays chauds, Tom ROBBINS (pour philosopher et rire en même temps) (Marie-Anne Lacoma)
Maus par Art SPIEGELMANN aux éditions Flammarion.
Par philosopher ; j’entends moi réfléchir. Et à ce titre, il n’y a rien en bande dessinée au-dessus de Maus. C’est LA référence. Cet ouvrage présente le regard d’un fils sur la vie de son père, survivant des camps de la mort. Tout en tenant le lecteur à bonne distance, il nous plonge dans les camps, dans l’esprit de ceux qui ont vécu ces atrocités. Sans occulter les conséquences de ces crimes sur les survivants. De la première comme de la seconde génération. (Yaneck)
Et il dit, Erri De Luca (Aliette Armel)
Les ouvrages d’Alain de Botton. (Dominique Sylvain)
Tiens, Montaigne! (Keisha)
Petit traité de philosophie naturelle de Kathleen DEAN MOORE (Hélène)
Un livre pour donner envie d'aimer :
Comment interprêter la question ? Je n'ai pas trop de référence alors je dirai Monsieur Papa de Patrick Cauvin qui parle du lien père fils avec beaucoup de tendresse. (Loo)
Là aussi une référence s'impose à moi : Marcus Malte avec "Les harmoniques" (série noire) ou Carnage constellation (folio). (Jean-Marc Laherrère)
Loin de Chandigarh, TEJPAL (Marie-Anne Lacoma)
Doomboy par Tony SANDOVAL aux éditions Paquet.
Une histoire d’amour, comment vivre après la mort de celle qu’on a aimé. C’est extrêmement touchant, très bien écrit, très poétique. Cette tristesse, cette passion, est vraiment bien illustrée. Les effets d’aquarelle contribuent bien à cela. (Yaneck)
Le Hussard sur le toit, Jean Giono (Aliette Armel)
« Out Of Sight » d’Elmore Leonard, et pour se calmer, « La Duchesse de Langeais » de Honoré de Balzac (quoique…). (Dominique Sylvain)
Il faurait une histoire d'amour qui finisse bien, et là, finalement, il n'en existe pas tant que ça. Eviter absolument Belle du Seigneur, brrr! (Keisha)
L’amant de Marguerite DURAS (Hélène)
Un livre pour donner envie de rêver :
Celui qui me fait rêver en ce moment est Cabanes perchées de Peter et Judy Nelson c'est un documentaire, sur les cabanes perchées bien entendu. (Loo)
Pour rêver, rien, je lis des romans qui ont tendance à faire faire de cauchemars plutôt que des rêves
!!
Ceci dit, côté SF un auteur comme Ian Banks et son cycle de la culture, "Etoiles mourantes" écrit par Jean-Claude Dunyach et Ayerdhal ou en fin "la
horde du contrevent" d'Alain Damasio ont titillé mon imagination éveillée ... Ce qui est une façon de faire rêver.(Jean-Marc Laherrère)
Le magicien d’Oz, Robert SABUDA et Lyman Franck BAUM (superbe pop-up) (Marie-Anne Lacoma)
Petit Pierrot par Alberto VARANDA aux éditions Soleil.
Un petit bonhomme qui parle à un escargot, rejoint la lune à bord d’un livre volant… Petit Pierrot est une invitation au rêve, à croire en eux. Ce sont des scènes ou de courtes bandes, et l’auteur développe un univers qui plaira tant aux petits qu’aux grands. (Yaneck)
Platte River, de Rick Bass (Aliette Armel)
« Danse, danse, danse » de Haruki Murakami. (Dominique Sylvain)
Un livre de voyage. (Keisha)
La joueuse d’échecs de Bertina HENRICHS (Hélène)
Un livre pour donner envie de savourer :
Dickens, barbe à papa et autres nourritures délectables de Philippe Delerm. En livre audio c'est encore meilleur. (Loo)
Deux références immédiates et évidentes : la série Pepe Carvalho , le gourmet de Barcelone créé par Manuel Vazquez Montalban et (de nouveau) celle du commissaire Montalbano du sicilien Andrea Camilleri. Mais aussi "Saturne" et "la disparition des ouvrières" de Serge Quadruppani (traducteur de Camilleri en français, il n'y a pas de hasard) et pour sortir de la cuisine méditerranéenne, chez Piquier, la série consacrée au mandarin Tân qui se déroule au Vietnam du XVII sous la plume de Tan Van Tran Nuth. (Jean-Marc Laherrère)
Ginette MATHIOT ! La seule, la vraie… (Marie-Anne Lacoma)
Les gouttes de Dieu par TADASHI AGI et SHU OKIMOTO aux éditions Glénat.
Pour tous ceux qui n’aiment pas boire du vin, ce mange est une véritable invitation à la dégustation. Les auteurs insistent sur les images que peuvent inspirer les vins, sur la profondeur de cet univers à découvrir. J’ai eu envie de déguster du vin grâce à cette série alors que je n’en buvais jamais avant. (Yaneck)
Ce peu de bruits de Philippe Jaccottet (Aliette Armel)
La série des Pépé Carvalho, de Manuel Vazquez Montalban. (Dominique Sylvain)
Le festin de Babette. (Keisha)
Une année à la campagne de Sue HUBBELL (Hélène)
Un livre pour donner envie de se révolter :
Celui qui m'a fait beaucoup d'effet est Le cri de la mouette d'Emmanuelle Laborit qui nous fait découvrir le monde des sourds et muets. Si si il y a de la révolte dans le livre. (Loo)
Il y en a tant !!
Pour ceux qui voudraient se révolter dans la bonne humeur une adresse : le mexicain Paco Ignacio Taibo II et
pour commencer ses deux chef-d'oeuvre : "Ombre de l'ombre" et "A quatre mains".
Pour se révolter encore dans la bonne humeur "le gang de la clé à molette" d'Edward Abbey.Pour ceux qui n'ont pas
peur de se rendre malade devant l'injustice et la douleur du monde, quelques titres très durs : "La griffe du chien" de Don Winslow, "Raphael derniers jours" (aussi publié sous le titre de "The
brave" de Gregory McDonald, "La frontière" de Patrick Bard.
Pour décortiquer les injustices de ce monde de façon moins traumatisante, mais non moins talentueuse, "Sombre
sentier" ou "Lorraine connection" de Dominique Manotti, ou "les derniers jours d'un homme" de Pascal Dessaint, ou très proche de nous "Le bloc" de Jérôme Leroy (Jean-Marc Laherrère)
La fenêtre panoramique, Richard YATES (Marie-Anne Lacoma)
En chemin elle rencontre aux éditions des Ronds dans l’o, dirigé par Marie Moinard
Deux tomes ont été publiés, deux ouvrages collectifs sur les violences faites aux femmes. Ce sont des albums durs à lire, je n’ai pour ma part pas réussi à les terminer. Ils touchent à des sujets forts, nous mettent le nez dans la misère et la violence. Des ouvrages essentiels, nécessaires. (Yaneck)
Une saga moscovite de Vladimir Axionov (Aliette Armel)
Un roman mal écrit (au choix). (Dominique Sylvain)
Sûrement pas un livre intitulé Révoltez-vous! (Keisha)
Le tigre blanc de Aravind ADIGA (Hélène)
Un livre pour donner envie de se cultiver :
Le Métronome de Laurant Deutsch (Loo)
L'auteur qui a toujours réussi à me faire sentir mon inculture sans que ce soit gênant pour apprécier ses romans était le cubain Alejo Carpentier, et en particulier dans "la danse sacrale". Mais ce n'est pas un polar ... (Jean-Marc Laherrère)
Honte et dignité, Dag SOLSTAD (Marie-Anne Lacoma)
De cape et de crocs par Alain AYROLES et Jean-Luc MASBOU aux éditions Delcourt.
Cette série, maintenant terminée, est un hommage au théâtre, aux grands auteurs français. Cette série de cape et d’épée saura charmer le plus grand nombre avec ses références à Molière, à Racine, subtilement insérées dans une aventure trépidante et passionnante. La grande culture littéraire française, rendue abordable pour tous, voilà ce qu’est cette série. (Yaneck)
Générosité de Richard Powers (pour une culture qui soit, pour une fois, scientifique et technique !) (Aliette Armel)
« Le Nom de la Rose » d’Umberto Eco. (Dominique Sylvain)
Un livre parlant de livres ? (Keisha)
Le Turquetto de Metin ARDITI (Hélène)
Un livre pour donner envie de cuisiner :
Odeurs de forêt et fumets de table de Charles Forot. Je ne l'ai même pas encore lu, il est sur une étagère à m'attendre. Mais quand je le feuillette et que je tombe sur une recette ça me donne vraiment envie. Mais ce n'est pas un livre de cuisine c'est bien plus. (Loo)
Une référence, déjà citée , la série Pepe Carvalho de Manuel Vazquez Montalban (on peut commencer par "La solitude du manager" ou "meurtre au comité central"). (Jean-Marc Laherrère)
Cinq ciels, Ron CARLSON (Le livre sortira en septembre et je viens de le lire. Il ya un passage où trois types prépare,t une dinde rôtie et depuis je rêve de tester leur technique.) (Marie-Anne Lacoma)
En cuisine avec Alain Passard par Christophe BLAIN aux éditions
Voici un mélange savourant de reportage bd et de recettes de cuisine. L’auteur suit le grand cuisinier Alain Passard, le met en scène, et accompagne la présentation des recettes. Blain met en avant une tarte aux pommes qui vous donnera immédiatement l’envie de cuisiner. C’est beau, c’est bon. Et il y a toute l’énergie propre à Christophe Blain. (Yaneck)
Le repas de Noël dans « Les Morts », nouvelle de James Joyce (Gens de Dublin) (Aliette Armel)
Ceux de Montalban, toujours. (Dominique Sylvain)
Justement pas un livre de cuisine. (Keisha)
La colère des aubergines de Bulbul SHARMA (Hélène)
Un livre pour donner envie de lire :
Un livre de nouvelles à chute comme Nouvelles à Chute en collectif (Loo)
On peut des dictionnaires ? "le dictionnaire des littératures policières" de Claude Mesplède ? Ou "une brève histoire du roman noir" de Jean-Bernard Pouy ?
La série Jack Taylor de l'irlandais Ken Bruen qui multiplie les citations et donne vraiment envie de découvrir d'autres auteurs. (Jean-Marc Laherrère)
69 tiroirs, Goran PETROVIC (Marie-Anne Lacoma)
Lou le loup par Murielle SZAC et Catherine PROTEAUX –ZUBER aux éditions Bayard
A cet intitulé, j’ai choisi de répondre par un titre qui s’adresse aux jeunes enfants, à partir de un an et demi, ou deux ans. Je ne choisis donc pas un titre qui donnerait aux adultes l’envie de lire. Pour donner envie de lire de la bande dessinée à nos bouts de choux, les aventures de Lou le loup, généralement en quatre et huit cases, sont une excellente première approche. L’exercice particulier que demande la bd, passer la bande blanche (qu’on appelle gouttière) entre deux cases, et y associer un temps de mouvement, d’action que l’on ne perçoit pas, peut s’appréhender très jeune. Mon propre fils de trois ans aime qu’on lui dise ces histoires. Ce n’est pas tout à fait de la bd, mais ça y ressemble grandement. (Yaneck)
Au bonheur des ogres de Daniel Pennac (toute la série des Malaussène) (Aliette Armel)
(Et d’écrire : ) « Le Marin de Gibraltar » de Marguerite Duras. (Dominique Sylvain)
Le comte de Monte Cristo, mais la longueur ferait peut être peur? Tout dépend de la personne, encore une fois! (Keisha)
La tournée d'automne de Jacques POULIN (Hélène)