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roman policier francais

Aux animaux la guerre de Nicolas MATHIEU

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Dans les Vosges, une usine en difficulté menace de fermer, laissant ses ouvriers face à une crise économique et sociale. Martel, travaille dans cette usine, syndicaliste à bout, il est prêt à tout pour trouver de l'argent. Il se rapproche de Bruce, un homme de main qui travaille pour un mafieux local. Leur mission est de kidnapper une fille sur les trottoirs de Strasbourg pour la revendre à deux caïds. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu... Rita, une enquêtrice sociale en charge des dossiers de travailleurs en détresse aura un rôle déterminant à jouer.

Ce que j'ai aimé :

L'auteur sait créer des personnages profonds, de ces êtres qui errent désœuvrés dans un monde qui les dépasse, des personnes qui s'ennuient, souffrent à cause de leurs propres démons, des relations familiales tendues et de cette pression économique qui les laissent souvent sur le carreau. Ces hommes et ces femmes sont alors amenés à faire des choix moralement ambigus, dans ces situations désespérées liées aux injustices sociales.

Bilan :

Je préfère résolument les romans sociaux de l'auteur à ceux centrés sur des histoires d'amour ou d'infidélité comme Connemara (dont j'avais abandonné la lecture en cours de route) ou Le ciel ouvert. Dans Les animaux la guerre, sont déjà présents tous les thèmes brûlants contenus dans Leurs enfants après eux qui lui vaudra le Goncourt quelques années plus tard. Ce roman a été adapté en mini-série en 2018.

Du même auteur : Leurs enfants après eux ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le ciel ouvert ♥ ♥ ; Rencontre avec l'auteur

Présentation de l'éditeur : Actes Sud,

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Darwyne de Colin NIEL

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Mathurine est éducatrice de la protection de l'enfance et officie en Guyane française. Elle a reçu un signalement pour Darwyne Massily, un petit garçon de dix ans légèrement handicapé qui vit à Bois Sec, un bidonville aux portes de la forêt amazonienne. L'enfant vit avec sa mère Yolanda, et supporte régulièrement des beaux-pères de passage. Justement un nouvel homme vient d'entrer dans leur vie : Johnson, qui semble plus sympathique que les autres, disparus mystérieusement.

Mathurine rencontre la mère mais peine à voir l'enfant fuyant. Il ne ressemble pas aux autres enfants de son âge. Très solitaire, il a un lien presque magique avec la forêt qui l'entoure. Mathurine, cherche à comprendre ce qui se passe dans la relation mère-fils, et pourquoi Darwyne semble si différent.

Ce que j'ai aimé :

Le roman oscille entre le réalisme social et une forme de mysticisme lié à la forêt amazonienne, un lieu qui devient presque un personnage à part entière, avec son ambiance oppressante, mystérieuse et envoûtante. Colin Niel parvient à créer un équilibre subtil entre le roman social et le fantastique, en incarnant dans des personnages forts les complexités du sujet brûlant de l'enfance maltraitée.

Un roman essentiel !

 
Présentation de l'éditeur : Le livre de poche
Du même auteur : Ce qui reste en forêt ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Seules les bêtes ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Entre fauves ♥ ♥ (Policier)
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Mictlan de Sébastien RUTES

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Dans ce pays, ce que tu veux ou tu veux pas, personne n'en a rien à foutre : on veut pas être pauvre mais on est pauvre, on veut pas mourir mais on meurt"

À l’approche des élections, le Gouverneur — candidat à sa propre succession — veut minimiser l’explosion de la criminalité en cachant dans un camion frigorifique les cadavres anonymes dont débordent les morgues. Il les charge dans un camion frigorifique et choisit comme chauffeurs Vieux et Gros, deux hommes au passé trouble. Ceux-ci doivent conduire sans s'arrêter à travers le désert, et ne surtout pas ouvrir le camion, sinon ils rejoindront la cargaison...

La mort plane au-dessus des êtres, que ce soit sous forme de cadavres, d’ombres ou de mythes. Le titre « Mictlan » fait allusion à l'au-delà dans la culture mexicaine, teintée aussi de violence, celle omniprésente du cartel et des morts qu'ils transportent, mais aussi la violence intérieure des personnages. Hantés par leur passé et par les fantômes qu’ils transportent, à la fois littéralement et symboliquement, ils errent entre vie et mort, déjà fantômes avant l'heure.

"On voit tellement de cadavres qu'on se considère soi-même comme un cadavre à venir, un cadavre qui a pas encore réussi à devenir cadavre, un cadavre raté quoi, s'esclaffe Gros, un cadavre peut-mieux-faire, alors on sème des cadavres autour de soi pour se faire la main, pour s’habituer à devenir cadavre soi-même, pour ne pas se sentir seul." p 17

Dans cette course effrénée cernée par la violence, quelques moments de grâce éclosent comme lorsque Vieux et Gros s'arrêtent enfin et contemplent les montagnes avec une bière "On se croirait presque libre" pensent-ils, avant de reprendre leur course infernale, course contre les commanditaires, course contre les poursuivants en noir, ou course contre la mort. Quelques rencontres permettent aussi de garder espoir comme cet archéologue qui s'intéresse à leur culture et les rassure : si on s'intéresse à eux, c'est que rien n'est encore tout à fait perdu.

"Il faut toute une vie pour comprendre l'importance d'une mère ou d'une sœur dans ce pays, dans ce monde, que ça ne veut rien dire jusqu'au moment où tu vas mourir, et là ça reprend son sens, tu poses soudain les questions que tu n'as pas pu poser parce que tu étais trop occupé à survivre, tu trouves des réponses, tu t'aperçois que tu n'étais pas seul, que la vraie solitude est devant, au bout de cette route sur laquelle tu n'a pas arrêté de fuir." p 139

Mictlan est un texte puissant inspiré d’un fait divers. En septembre 2018, un semi-remorque chargé de 157 cadavres a bien été retrouvé sur un terrain vague près de Guadalajara, au Mexique…

Présentation de l'éditeur : Folio

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Seuls les vautours de Nicolas ZEIMET

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Mensonges, trahisons, secrets : le quotidien de toutes les petites communautés rurales, je présume..."

En 1985, dans un petit village de l'Utah, une fillette de cinq ans, Shawna, disparait. Tout le village se mobilise. Non seulement les quelques policiers du poste local mais aussi le médecin, un journaliste et bien sûr les enfants. Des enfants et des adolescents qui ont l’imagination fertile et qui racontent d’étranges histoires.

Ce que j'ai aimé :

- Les personnages sont dotés d'une vraie psychologie.

- L'environnement austère, asphyxié par les croyances religieuses des uns et des autres.

Ce que j'ai moins aimé :

- Beaucoup de personnages et de trajectoires différentes, même si la disparition de l'enfant cristallise les tensions et révèlent chacun.

- Le thème de la disparition demeure très classique.

Bilan :

Un roman dense qui aurait gagné à se concentrer sur moins de personnages.

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La conjuration de Dante de Fabrice PAPILLON

Publié le par Hélène

♥ ♥

Un commando armé profane la tombe de Marie Curie et dérobe son cerveau momifié. Le lendemain, le directeur adjoint du CEA, le commissariat à l’énergie atomique, meurt sous les yeux de la commissaire Louise Vernay. A chaque fois, des inscriptions mystérieuses apparaissent, faisant allusion à l’Enfer de Dante. Derrière ces actes, se cache une mystérieuse organisation : Gyrum Novem.

Ce que j'ai aimé :

Le roman joue sur le mystère entourant les sociétés secrètes, un thème récurrent dans les thrillers historiques. Mais l'originalité ici tient aux ramifications qui relient l'intrigue à  l’œuvre de Dante, La Divine Comédie.

Les personnages recherchent la clé de l'âme et du génie humain et les questions posées et non résolues sont passionnantes, mettant en lumière les limites du savoir humain. Le conflit couve à l’intersection entre science et religion, avec des découvertes archéologiques et historiques qui remettent en question les croyances établies.

Ce que j'ai moins aimé :

La psychologie des personnages m'a semblé assez sommaire.

Bilan :

Le roman s’inscrit dans la lignée des thrillers érudits qui mêlent histoire, science, mystère et suspense, avec une intrigue complexe qui fait écho à des œuvres comme celles de Dan Brown. Pour les amateurs du genre...

Présentation de l'éditeur : Seuil

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Les brouillards noirs de Patrice GAIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

Alors que Raphaël n'a plus vu sa femme et sa fille Maude depuis onze ans, sa femme reprend contact avec lui et, affolée lui signale la disparition de leur fille sur les îles Féroé. Raphaël n'hésite pas et se rend sur l'archipel, à l'écart du monde pour enquêter. Il découvre que Maude appartenait à une ONG qui milite contre le grindadráp, une chasse traditionnelle sanglante des baleines-pilotes qui fait la fierté des insulaires.

Ce que j'ai aimé :

Patrice Gain est doué pour rendre l'atmosphère des lieux isolés, qu'il s'agisse du Monténégro dans Le sourire du scorpion ou de l'Alaska dans Terres fauves . Ici encore, il réussit à nous plonger dans les brouillards noirs qui s'emparent peu à peu de l'archipel et l'enveloppent de façon oppressante.

Il sensibilise à cette pratique traditionnelle sanguinaire, peu connue finalement :

"On était d'accord pour dire qu'il en allait du grindadrap comme des religions : ils invitent une communauté à se livrer à des rites, en dehors de toute logique, dans le seul but de rendre la barbarie respectable au nom de ce qui serait sacré."

Ce que j'ai moins aimé :

L'intrigue tire quelquefois vers le didactisme avec le message écologiste assené de façon quelque peu manichéenne. L'ensemble manque souvent de subtilité sur ce sujet.

Bilan :

Un roman noir à découvrir pour son atmosphère !

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Terres fauves ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le sourire du scorpion ♥ ♥ ♥ 

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Le festin de l'araignée de Maud TABACHNIK

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Sandra Khan, journaliste au San Francisco News, est envoyée par son rédacteur en chef à Boulder City, en plein Nevada, aux portes de Las Vegas, ville savamment surnommée le " trou du cul du Diable " par les Indiens. Dans cette petite ville perdue vibrant sous l'effet de la chaleur moyenne de 40 °, les touristes en route pour Las Vegas s'arrêtent souvent pour faire une halte, mais la halte est plus longue que prévue car ils disparaissent mystérieusement. La jeune femme est chargée d'enquêter là où la police et le FBI ont échoué. Mais son arrivée au sein de cette petite communauté soudée n'est pas vue d'un très bon œil... La jeune femme oriente son enquête vers des milices fascistes, mais peine à avancer dans cette enquête, d'autant plus quand elle découvre une mygale glissée volontairement dans son lit ! Il en faudra plus à cette enquêtrice de choc et de charme pour abandonner !

Ce que j'ai aimé :

Beaucoup d'humour en ces pages, Sandra Kahn est une enquêtrice récurrente chez Maud Tabachnik et son personnage dynamique et tenace fait oublier le côté quelque peu caricatural des habitants de cette bourgade. L'opposition est en effet un peu trop marquée entre San Francisco, son faste et sa liberté et cette petite ville aux portes du désert, bien plus conservatrice.

Bilan :

Un roman intense et captivant, au ton décalé soufflant un souffle d'air frais sur cette région aux températures infernales !

La série dans l'ordre :

Série Sam Goodman/Sandra Khan
  • Un été pourri
  • La Mort quelque part
  • Le Festin de l'araignée
  • Gémeaux
  • Le Tango des assassins
  • Mauvais Frère
  • J'ai regardé le diable en face
  • Désert barbare
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Impact de Olivier NOREK

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

« L’écologie sans révolution, c’est du jardinage. »

En 2020, Virgil Solal mène une opération d'évacuation d'un village nigérian victime de la pollution pétrolière. Il rentre à Paris pour assister à l'accouchement de sa femme mais malheureusement, leur petite fille est mort-née. Deux ans plus tard, le PDG de Total est enlevé. Nathan, capitaine de police, et Diane, psychologue, sont chargés de l'enquête et des négociations.

En prenant comme prétexte une intrigue policière, Olivier Norek alerte ici sur la « destruction durable » de la planète, et sur l'accélération de la catastrophe puisque il existe 9 millions de morts annuels par pollution soit 25000 par jour. Il annonce un conflit planétaire.

"Nous sommes les grenouilles et le bocal notre planète, nous nous accoutumons à l’extinction des espèces animales, à l’explosion de la mortalité infantile, à l’anéantissement des grandes forêts ; à la fonte des glaciers, à la  raréfaction de l’eau potable, aux tempêtes, aux inondations et étés qui se transforment en mortelles canicules.  Cela sur des générations si bien qu’on s’est habitué, comme la grenouille."

Il pointe ici du doigt le rôle des grandes entreprises :

« Rien ne se fera sans la finance et les grandes entreprises. C’est avec elles que nous changerons le monde et pas avec les poubelles vertes, bleues ou jaunes. »

« Personne ne semble prêt à se défaire ni de son confort, ni de ses habitudes. Tant que le choix sera laissé, l’option du moins contraignant gagnera. » Il faut choisir pour le citoyen « il faut des lois d’obligation » pour les citoyens et les grands entreprises.

Il nous alerte sur l'état de notre planète en montrant les effets dévastateurs de la pollution  : il insère des nouvelles du monde et références documentées, avec les animaux au comportement anarchique, les iles qui disparaissent, les canicules, les incendies destructeurs et pourtant aux EU 30 % de la population ne croit pas au réchauffement climatique ! Dans 30 ans entre la pollution, le manque d’eau potable, la famine, la montée des eaux, 5 milliards d’êtres humains seront en péril et nous sommes 8 milliards.

Face à cette situation, que faire ? Pour le héros il s'agit de faire ce qui est juste, si le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection n'est-elle pas légitime ? « La résistance violente intervient lorsque la résistance passive a abattu toutes ses cartes. »

Ce que j'ai moins aimé :

Le roman manque de nuances, il charge les grandes entreprises et propose un catalogue alarmiste pour lancer ensuite son message didactique de façon quelque peu forcée...

Bilan :

Si le roman pointe du doigt de façon peut être un peu forcée les industries polluantes, les grandes banques, les politiques, il cherche aussi à nous responsabiliser en tant que citoyen du monde conscient des risques encourus. et de l'impact de nos actions sur l'avenir !

Présentation de l'éditeur : Michel Lafon

Du même auteur : Surface ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Entre deux mondes ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier)

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L'affaire Clara Miller de Olivier BAL

Publié le par Hélène

♥ ♥

Au coeur des forêts du New Hampshire, un lieu semble dévolu aux suicides : de nombreuses jeunes femmes se noient dans ce qu'on appelle là-bas "le lac des suicidées". Parmi elles, Clara Miller, journaliste qui s'était infiltrée dans l'entourage de Mike Stilth, rock star retranchée à quelques kilomètres de là, à Lost Lakes, dans un manoir transformé en forteresse. Peu de temps avant sa mort la jeune femme avait fait appel à Paul Green, reporter du Globe pour qu'il la seconde dans son enquête. Paul décide donc de continuer ses investigations pour prouver le lien entre Mike Stilth et les prétendes suicidées. Mais l'artiste est bien protégé, notamment par son attachée de presse Joan Harlow, prête à tout pour que la vérité reste enfouie.

Ce que j'ai moins aimé :

L'auteur s'intéresse ici au monde du show-bizz et montre l'envers du décor. Seulement le bon vieux "drogue, sexe et rock'n'roll" a pris des rides et rien de neuf n'émane de ces pages.

De plus, le roman fait le choix d'alterner les points de vue mais ce procédé narratif sonne ici de façon mièvre mettant en scène des personnages trop caricaturaux qui manquent d'âme sans être incarnés, ce sont juste des caricatures devenues monstres à cause de sévices connus dans leur enfance.

Bilan :

Une déception !

Du même auteur : La forêt des disparus (plus réussi)

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Sur la dalle de Fred VARGAS

Publié le par Hélène

♥ 

D'abord, apparait Adamsberg, et "sa vision si décalée des choses, ses étrangetés, son absence totale de classicisme". Le lecteur fredvargasien se réjouit alors de retrouver un vieux compagnon perdu de vue pendant plusieurs années. Il s'imagine déjà les anecdotes qu'il va raconter, la tendresse qui percera, les fous rires qui éclateront. Adamsberg doit partir pour la Bretagne, dans le petit village de Louviec, où "Rien n'échappe et tout suinte". Soit, suivons-le et peut-être que nous aurons la chance de gouter un kouign-amann en chemin. Pas de pâtisseries ni de crêpes bretonnes, mais on rencontre Chateaubriand - excusez du peu - ainsi qu'un fantôme boiteux propice à nous mener vers des mondes parallèles. Adamsberg se plait à se recueillir sur un dolmen, et ce détail finit de conquérir le lecteur qui avait tellement envie d'aimer ce livre.

Et puis...

Puis une deuxième intrigue s'est greffée sur la première, rendant la lecture tout à coup plus fastidieuse, plus longue et ennuyeuse. La greffe ne prend pas. L'humour alors se fait discret, comme piétiné par les hordes de gendarmes qui luttent contre une équipe de mafieux, un enlèvement se résout en trois pages fissa, sans que la tension n'ait le temps de s'installer, le suspens autour des menaces contre le commissaire tombe à plat, et le lecteur se prend à regretter de ne plus rien ressentir. Plus de frisson, plus d'émulation, plus d'enthousiasme, tout juste s'il ne s'endort pas sur son dolmen.

Mais que s'est-il passé ?

Alors certes le charme est tout de même présent, tout le monde sait que le suspens n'est pas la raison pour laquelle on lit ces romans, tout est dans l'atmosphère, dans ces personnages atypiques et tellement attachants.

Il n'en reste pas moins qu'ils auraient peut-être dû boire moins de chouchen pour que la magie opère parce que comme le dit l'un des personnages "quelque chose coince dans notre scénario"...

Présentation de l'auteur : Flammarion

Du même auteur : Temps glaciaires ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Quand sort la recluse ♥ ♥ ♥ (Policier)

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