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178 résultats pour “la lettre à Helga

La ballade du calame d'Atiq RAHIMI

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance."

Atiq Rahimi livre en ces pages un portrait intime de son parcours en évoquant son exil, sa vie, son errance lui qui est "né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France". Ecrivain en mal d'inspiration, il évoque la difficulté de trouver ses marques dans son exil, et la nécessité de revenir vers ses origines qui l'ont construit pour mieux appréhender le présent. 

"Quand tu te perds dans un désert, disent les sages africains, cherche plutôt la trace des pas d'où tu viens.

L'origine est un repère, et non pas le but ni la fin." p. 59

Or quand les mots font défaut, l'auteur dessine avec ce calame, fin roseau taillé en pointe dont il se servait enfant pour tracer des lettres calligraphiées. La calligraphie a une immense influence sur sa vie, cet art a bercé son enfance. Lorsqu'il était élève à Kaboul, il devait déjà recopier des lettres divines que le jeune homme se plaisait déjà à déformer. Plus tard, quand l'inspiration fuyait, quand les mots se dérobaient le dessin, la calligraphie suppléait à ce silence intérieur. Il créera ainsi des callimorphies, dessins au fusain et au calame combinant la technique calligraphique perse et la gestuelle propre à la calligraphie japonaise, représentant des corps de femmes posés sur des lettres et des lettres sur les corps.

"En Chine, la calligraphie est en soi une religion, une spiritualité, parce que l'artiste, selon le grand maître François Cheng, "cherche à rejoindre l'immense par l'infime et à donner par là une présence à l'invisible."

Ou, comme confie Fabienne Verdier dans son entretien avec le sage Charles Juliet, c'est en pratiquant la calligraphie chinoise qu'elle a appris à peindre "la non-existence des choses"." p. 117

Essai autobiographique, réflexion sur l'exil, sur l'art et la calligraphie, La Ballade du Calame nous convie dans l'univers de cet auteur touchant dans ses hésitations. 

 

Présentation de l'éditeur : Editions Iconoclaste 

Du même auteur :  Terre et cendres Syngué sabour, pierre de patience

D'autres avis : Jostein 

 

 

La ballade du Calame, Atiq Rahimi, L'iconoclaste, août 2015, 185 p., 18 euros 

 

 

La maison de la poésie à Paris propose une exposition jusqu'au 25 octobre "Atiq Rahimi - "Callimorphies"" et une performance autour de cet essai le 10 octobre 2015 à 19h  

 

Maison de la Poésie

Passage Molière
157, rue Saint-Martin - 75003 Paris
M° Rambuteau - RER Les Halles

 

Infos et réservations

tél : 01 44 54 53 00
du mardi au samedi de 15h à 18h

accueil@maisondelapoesieparis.com

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Une prière à la mer de Khaled HOSSEINI

Publié le par Hélène

♥ ♥

En septembre 2015, le petit Aylan Kurdi, réfugié Syrien de trois ans échouait sur la plage après avoir tenté de rejoindre la Grèce. Trois ans plus tard, Khaled Hosseini décide de lui rendre hommage, avec un texte écrit sous forme d'une lettre imaginaire d'un père adressé à son fils. Il demande à la mer de protéger son enfant au cours de la dangereuse traversée qui les attend. Son texte est illustré par Dan Williams.

"Parce que toi, Marwan, tu es une cargaison précieuse, la plus précieuse qu’il ait jamais été.

Je prie pour que la mer le sache.

Inch’Allah.

Combien je prie, pour que la mer le sache. "

Porteuse d'espoir, cette lettre est également le témoignage de leur vie d’avant à Homs en Syrie, et de la transformation rapide de la ville en zone de guerre. Ce pays de cocagne s'est peu à peu transformé, les obligeant à fuir loin des bombardements et de la mort certaine.

Khaled Hosseini versera ses droits d’auteur au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, programme dépendant de l’ONU, ainsi qu’à sa fondation qui vient en aide aux femmes et enfants réfugiés. Albin Michel reversera un euro par exemplaire vendu à la Cimade, qui vient en aide aux réfugiés.

Un très bel hommage rendu aux exilés, déracinés de ces pays en guerre.

 

Présentation de l'éditeur : Albin Michel

D'autres avis : Autist Reading

Du même auteur : Les cerfs volants de Kaboul 

 

Une prière à la mer, Khaled HOSSEINI, Illustré par Dan Williams, Traduit de l’anglais par Valérie Bourgeois, Albin Michel, septembre 2018, 12 euros

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ABC contre Poirot de Agatha CHRISTIE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Hercule Poirot reçoit une lettre pour le moins surprenante : un assassin lui annonce son futur crime, avec seulement la date et la ville où il aura lieu, et ledit crime ne manque pas d'arriver. Un indicateur de chemins de fer est retrouvé près de la victime, mais à part cela, aucune piste ne se profile. Et les lettres continuent d'arriver, signées par ABC, un homme mystérieux qui semble obsédé par l'ordre alphabétique... Mais c'est sans compter le flair légendaire de Hercule Poirot qui va dénouer les fils de cette drôle d'intrigue !

J'avais repéré ce titre dans le roman de Peter Swanson Huit crimes parfaits dans lequel l'auteur citait plusieurs romans policiers remarquables en termes d’ingéniosité du meurtre. Mais de fait, il dévoilait un peu trop les intrigues ce qui a eu tendance à gâcher un peu le plaisir de cette lecture.

Il n'en reste pas moins que ABC contre Poirot est un roman bien construit et l'intrigue, sans être haletante tient en éveil son lecteur.

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Meurtre en Mésopotamie ♥ ♥ ♥ (Policier) ;  L'homme au complet marron ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Dix petits nègres ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Le train de 16h50 ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Le meurtre de Roger Acroyd ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier)

Thème du jour : roman noir/thriller/policier

Publié dans Roman policier Europe

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Lecture musicale de Gaël Faye lors du Festival Paris en toutes lettres

Publié le par Hélène

Il apparaît sur scène, altier, unique.

Si l'obscurité l'environne, il illumine la scène, comme un défi lancé aux ténèbres.

Il plonge dans ses racines, il longe les ravines de son passé, il songe à son petit pays.

Ses mots chantent l'insouciance d'une enfance, les défis lancés au sort du haut d'un plongeoir de piscine, la nuit, la fuite dans sa ville endormie, la magie des lumières prometteuses de Bujumbura.

La musique de Samuel Kamanzi offre un écrin doux et ouaté à ses paroles enchantées.

Il chante sa ville, ses bars, ses lumières, ses chansons.

Il loue la vie, la vie qui tourne, la vie qui virevolte sous un air de Papa Wemba, la vie qui palpite, la vie qui crépite.

Puis insidieusement, l'hostilité se glisse. Sournoisement, au détour d'une phrase, d'un sous-entendu, d'un silence...

Puis, l'horreur éclate, nous sommes le 21 octobre 1993.

Plus rien ne sera comme avant...

Et pourtant... Et pourtant... La vie reste plus forte.

Toujours...

"On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n’es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c’est comme si tu étais déjà mort."
 

 
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Le meurtre de Roger Ackroyd d'Agatha CHRISTIE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Un soir, dans sa propriété de Fernly Park, Roger Ackroyd confie à son ami le Dr Sheppard que la veuve qu’il envisageait d’épouser s’est suicidée pour échapper à un chantage. Il lui livre même les raisons pour laquelle on la faisait chanter, et révèle l'existence d'une lettre qui donne le nom du ou de la coupable. Mais ce même soir, plus tard, Roger Ackroyd est retrouvé mort, poignardé et cetet mystérieuse lettre a disparu. Le Dc Sheppard raconte alors l'enquête menée par Hercule Poirot au sein de la demeure huppée.

Ce roman est connu pour sa pirouette narrative jamais égalée à mon sens, de celle qui vous laisse pantoise (à mettre dans cette catégorie peut-être aussi Shutter Island). On pourrait donc penser que l'avoir lu une fois gâche le plaisir, mais il s'agissait pour moi d'une relecture -ayant lu les oeuvres intégrales d'Agatha Christie quand j'étais ado- et pourtant, j'ai admiré la maitrise, la précision de chaque scène qui s'agence parfaitement à l'ensemble. La minutie avec laquelle Hercule Poirot, double de l'auteur, construit son enquête force l'admiration. Ce fut un plaisir de le relire !

 

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Meurtre en Mésopotamie ♥ ♥ ♥ (Policier) ;  L'homme au complet marron ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Dix petits nègres ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier) ; Le train de 16h50 ♥ ♥ ♥ ♥ (Policier)

Retrouvez ce roman dans votre librairie la plus proche 

 

Publié dans Roman policier Europe

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Abécédaire des belles choses à faire... de Géraldine COLLET et Nicolas GOUNY

Publié le par Hélène

                    abecedaire-couv.jpg

♥ ♥ ♥ ♥

Zigzaguer entre les idées noires et les jours de cafard... Leur dire "zut!" et avancer...

 

Les auteurs :

 

Géraldine Collet grandit à Cachan. Enseignante de lettres-histoire en lycée professionnel, elle a parcouru la Seine Saint-Denis avant d’atterrir à Pantin. Elle est auteure et auteure pour la jeunesse.

VISITER LE SITE DE L'AUTEURE

Nicolas Gouny est titulaire du DESS Édition de Villetaneuse, après avoir passé dix ans dans l’édition pédagogique publique, il s'est installé, depuis septembre 2008,dans un petit hameau de la Creuse perché sur le haut d'une vallée, au milieu des vaches et des arbres, pour se livrer à plein temps à l’illustration pour la jeunesse.

 

http://petitefamillegouny.blogspot.fr/2012/02/labecedaire-des-belles-choses-faire.html

 

L'histoire :

 

A chaque lettre de l'alphabet, l'enfant découvre une phrase poétique qui peut colorer son quotidien.

 

Ce que j'ai aimé :

 

Un vrai coup de coeur pour cet album qui colore le quotidien et l'illumine de merveilleux mots poétiques et philosophiques !!Il parle directement à nos âmes d'enfants et allège les heures en leur insufflant bonheur et joie de vivre !

 

abecedaire-e.jpg

 

Lézarder au soleil et saluer les hirondelles

Papoter avec un papillon qu'on a presque attrapé.

Taquiner les truites un petit matin d'été

 

abacedaire.jpg

 

Ce que j'ai moins aimé :

 

- Rien !

 

Vous aimerez aussi :

 

Jeunesse

 

Merci à Emmyne d'avoir attiré mon attention sur ce magnifique album !

 

Abécédaire des belles choses à faire, Géraldine COLLET, Nicolas GOUNY, Escabelle, février 2012, à partir de 3 ans, 14,10 euros

Publié dans Jeunesse Album

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Les murs et autres histoires (d'amour) de Vaikom Muhammad BASHEER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

La première nouvelle de ce petit recueil indien donne tout de suite le ton : décalé, léger, même si le narrateur est un homme emprisonné. Ce dernier parvient à se recréer un petit monde somme tout assez douillet entre les murs de sa prison, cultivant des roses et tombant amoureux d'une femme dont le parfum l'a enivré mais qu'il n'a jamais vu, un mur les séparant.

Toutes les nouvelles concernent l'amour et ses affres, qu'il s'agisse de L'anneau d'or, de La lettre d'amour avec un chassé croisé amoureux, ou d'histoires plus fantastiques comme Cherchez le diable ou La lumière bleue.

Un charme certain se dégage de ces pages drôles et tendres à la fois.

 

Présentation de l'éditeur : Zulma

Publié dans Littérature Asie

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Les 1000 livres qui donnent envie de lire de Sarah SAUQUET

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Sarah Sauquet, professeure de lettres propose ici un choix d’œuvres forcément subjectif autour de plusieurs thèmes :

Elle offre une rapide présentation des œuvres, mais aussi des zooms sur des sujets variés comme l'animal en littérature, la magie du titre, la femme fatale.... ou encore des interviews d'auteurs.

L'ensemble est bien conçu, agréable à découvrir, les choix sont éclectiques, des classiques aux contemporains, des français aux tanzaniens, des connus aux inconnus...

Dans ce domaine, j'ai un faible pour Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie mais les deux se complètent très bien !

Présentation de l'éditeur : Glénat

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L’homme-joie de Christian BOBIN

Publié le par Hélène

                                        homme joie

 ♥ ♥ ♥

 « Ce qui compte c’est la puissance de la joie qui éclate à la vitre de nos yeux. » (p. 105)

  

L’auteur :

 Christian Bobin, né au Creusot en Saône-et-Loire où il demeure, est un écrivain et poète français.

Après avoir étudié la philosophie, il a travaillé pour la bibliothèque municipale d’Autun, à l’Écomusée du Creusot et a été rédacteur à la revue Milieux ; il a également été infirmier psychiatrique.

Ses premiers textes, marqués par leur brièveté et se situant entre l'essai et la poésie, datent des années 1980. Ils sont publiés aux éditions Brandes, Paroles d’Aube, Le temps qu'il fait, chez Théodore Balmoral, et surtout chez Fata Morgana (où il publie notamment Lettres d'or).

Connaissant le succès à partir notamment d'Une petite robe de fête (1991), il reste un auteur assez discret.



L’histoire :

Christian Bobin renoue avec la fibre narrative de ses grands livres : Le Très-Bas, Prisonnier au berceau, et construit son livre en quinze récits : des portraits d’êtres aimés (son père), des rencontres (Maria l’enfant gitane, une mendiante) des figures emblématiques (Soulages, Glenn Gould, Matisse, Pascal), des visions (une branche de mimosa, une cathédrale) et une longue lettre à la femme aimée et perdue, « la plus que vive ». Entre ces récits, viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d’humanité. Un même fil rouge unifie tous ces textes, c’est la voix de Bobin, à nulle autre pareille et son regard de poète qui transfigure le quotidien. (Quatrième de couverture)

 Le livre contient la reproduction d’un carnet manuscrit de l’auteur en fac-similé.

 

Ce que j’ai aimé :

Christian Bobin chante le monde, à l’affût d’une apparition qui illuminerait sa journée et l’emplirait de joie. Une fleur, un animal, un éclat de lumière, un rien peut être source d’émerveillement et de joie. Il suffit de simplement être attentif au monde qui nous entoure, présent à soi-même et réceptif à la beauté. Et alors, le miracle a lieu.

 « Il y a une vie qui ne s’arrête jamais. Elle est impossible à saisir. Elle fuit devant nous comme l’oiseau entre les piliers qui sont dans notre cœur. Nous ne sommes que rarement à la hauteur de cette vie. Elle ne s’en soucie pas. Elle ne cesse pas une seconde de combler de ses bienfaits les assassins que nous sommes. » (p. 15)

 « Aucune philosophie au monde n’arrive à la hauteur d’une seule marguerite, d’une seule ronce, d’un seul caillou discutant comme un moine rasé en tête à tête avec le soleil et riant, riant, riant. » (p. 179)

 

Ce que j’ai moins aimé :

Comme toujours je suis moins friande des allusions au Christ…

 

 Premières phrases :

« Partons de ce bleu, si vous voulez bien. Partons de ce bleu dans le matin fraîchi d’avril. Il avait la douceur du velours et l’éclat d’une larme. J’aimerais vous écrire une lettre où il n’y aurait que ce bleu. »

 

 Vous aimerez aussi :

Du même auteur : La part manquante de Christian BOBIN ; Les ruines du ciel de Christian BOBIN

Autre : Nos cheveux blanchiront avec nos yeux de Thomas VINAU

 D’autres avis :

Livres hebdo 

 

L’homme-joie, Christian BOBIN, L’iconoplaste, août 2012, 180 p., 17 euros

 dialogues-croises

 

challenge rentrée littéraire 2012

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Les armes secrètes de Julio CORTAZAR

Publié le par Hélène

♥ ♥

Plongée dans un univers fascinant

 

L'auteur :

http://www.lacauselitteraire.fr/julio-cortazar

 

Ce que j'ai aimé :

"Lettres de Maman" : un homme a reçu une lettre surprenante de la part de sa mère, il hésite à en faire part à sa femme, n'osant remuer un passé trouble sur lequel s'est construit un fragile équilibre dans le couple.

"Bons et loyaux services" : une femme de ménage est appelée à accomplir des tâches hors du commun. Une nouvelle étrange, décalée.

"Les fils de la vierge" : il s'agit de la nouvelle qui a inspiré le film "Blow-up" de Antonioni. Un photographe surpend une scène étrange sur l'île Saint Louis. Ce n'est qu'en développant ses négatifs qu'il semble prendre conscience de la signification de ce qu'il a vu. 

"Lorsqu'on se promène avec un appareil photo, on a comme le devoir d'être attentif et de na pas perder ce brusque et délicieux ricochet de soleil sur une vieille pierre, ou cette petite fille qui court, tresses au vent, avec une bouteille de vent ou un pain dans les bras."

                     

"L'homme à l'affût" nous raconte les rapports compliqués entre un saxophoniste de renom et son biographe.Le saxophoniste est entraîné dans une spirale qui l'éloigne peu à peu de la réalité ou, au contraire le fait s'en approcher trop dangereusement...Ses doutes et hésitations jalonnent son parcours. De son côté le biographe invente un musicien plus sain, plus proche de ce que veulent ses fans. 

"Les armes secrètes" : une jeune femme se refuse à son cher et tendre, hantée par le souvenir traumatisant d'une mauvaise rencontre pendant la guerre. 

"C'est drôle, les gens croient que faire un lit, c'est toujours faire un lit ; que donner la main, c'est toujours donner la main ; qu'ouvrir une boîte de sardines, c'st ourir indéfiniment la même boîte de sardines. "Tout est exceptionnel au contraire."" 

 

Dans ces nouvelles, il suffit d'un rien pour que la réalité ne se dérobe et que tout devienne incertain, baignant dans un univers flou aux contours surnaturels... Julio Cortazar donne jour à un univers fascinant, étrange quelquefois à la limite du fantastique qui provoque comme une attirance irrésistible et donne envie de revenir vers ses mots. 

 

Ce que j'ai moins aimé :

 

J'avoue que pendant la lecture je n'ai pas crié au coup de coeur, mais après lecture, me reste une impression troublante.

 

Premières phrases :

"Cela aurait fort bien pu s'appeler liberé provisoire. Chaque fois que la concierge remettait une lettre à Luis, il lui suffisait de voir la tête minuscule du général José de San Martin sur l'enveloppe pour comprendre qu'il lui faudrait de nouveau passer le pont." 

 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Marelle

Autre : Les nouvelles de Borges

 

A l'honneur au salon du livre http://www.gallimard.fr/Actualites/Centenaire-Julio-Cortazar

 

Les armes secrètes, Julio Cortazar, traduit de l'espagnol par Laure Guille-Bataillon, folio, 7.90 euros

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