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1254 résultats pour “vie parfaite

Printemps des poètes 2021

Publié le par Hélène

 

Seul l’inespéré

donne à la vie

le goût de vivre


Gil Jouanard, Inédit pour le Printemps des Poètes

Publié dans Poésie française

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Mon calendrier de l'avent - Le livre le plus poétique

Publié le par Hélène

«Car vivre

C’est savoir que tout instant de vie est rayon d’or

Sur une mer de ténèbres,

C’est savoir dire merci»

A découvrir ICI

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La vie devant soi de Romain GARY (Emile AJAR)

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Dans la vie c'est toujours la panique."

Quartier de Belleville, années 70. Momo, 10 ans vit chez Madame Rosa, une ancienne prostituée qui a créé « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », c'est à dire qu'elle accueille des enfants de prostituées pour les protéger de l'assistance publique ou des "proxinètes", comme dit Momo. Le jeune garçon raconte son quotidien à hauteur d'enfant émaillant son récit de réflexions sur la vie :

"Les gens tiennent à la vie plus qu'à n'importe quoi, c'est même marrant quand on pense à toutes les belles choses qu'il y a dans le monde."

"La vie fait vivre les gens sans faire tellement attention à ce qui leur arrive."

Si Momo a la vie devant lui, Madame Rosa, quant à elle, est hantée par ses souvenirs d'Auschwitz, se laissant gagner peu à peu par la maladie Si son médecin insiste pour qu'elle soit hospitalisée, elle le refuse catégoriquement, soutenue par Momo : 

"Moi je trouve qu'il n'y a pas plus dégueulasse que d'enfoncer la vie de force dans la gorge des gens qui ne peuvent pas se défendre et qui ne veulent plus servir."

L'enfance, la mort, la vieillesse, le milieu des prostituées et des émigrés s'entremêlent savamment pour former une oeuvre atypique, pimentée de trouvailles langagières hors norme, drôles et décalées. Le délabrement de Madame Rosa se niche au coeur du roman, sa dignité lui criant de ne pas finir à l'hôpital, reliée à des tubes, comme un simple légume. L'amour inconditionnel de Momo l'aidera à fuir cet hôpital synonyme de déchéance. 

L'amour fonde le monde de l'enfant et lui permet d'avancer en pensant qu'il a la vie devant soi. Même si la vie est cruelle, son humour et son innocence lui servent de bouclier. 

Les derniers mots du roman sonnent comme une promesse : "Il faut aimer". 

Pour la petite histoire  Romain Gary a reçu le prix Goncourt pour ce roman, sous le nom d'emprunt d'Emile Ajar. En effet Romain Gary s'est joué du Goncourt puisque le règlement n'autorise pas un auteur à recevoir le prestigieux prix deux fois, or il l'avait déjà obtenu en 1956 pour Les Racines du Ciel. Il voulait par cette mystification retrouver une certaine liberté d'expression, loin des critiques. L'affaire fut révélée à la mort de l'auteur en 1980. 

 

 

Présentation de l'éditeur : Folio

D'autres avis : A propos des livres  ; Manou 

 

La vie devant soi, Emile Ajar, Folio, 7.70 euros

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Lecture musicale de Gaël Faye lors du Festival Paris en toutes lettres

Publié le par Hélène

Il apparaît sur scène, altier, unique.

Si l'obscurité l'environne, il illumine la scène, comme un défi lancé aux ténèbres.

Il plonge dans ses racines, il longe les ravines de son passé, il songe à son petit pays.

Ses mots chantent l'insouciance d'une enfance, les défis lancés au sort du haut d'un plongeoir de piscine, la nuit, la fuite dans sa ville endormie, la magie des lumières prometteuses de Bujumbura.

La musique de Samuel Kamanzi offre un écrin doux et ouaté à ses paroles enchantées.

Il chante sa ville, ses bars, ses lumières, ses chansons.

Il loue la vie, la vie qui tourne, la vie qui virevolte sous un air de Papa Wemba, la vie qui palpite, la vie qui crépite.

Puis insidieusement, l'hostilité se glisse. Sournoisement, au détour d'une phrase, d'un sous-entendu, d'un silence...

Puis, l'horreur éclate, nous sommes le 21 octobre 1993.

Plus rien ne sera comme avant...

Et pourtant... Et pourtant... La vie reste plus forte.

Toujours...

"On ne doit pas douter de la beauté des choses, même sous un ciel tortionnaire. Si tu n’es pas étonné par le chant du coq ou par la lumière au-dessus des crêtes, si tu ne crois pas en la bonté de ton âme, alors tu ne te bats plus, et c’est comme si tu étais déjà mort."
 

 
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Petite sélection de romans d'amour pour la Saint Valentin

Publié le par Hélène

galets-coeur.jpg

 

 

La patience des buffles sous la pluie de David THOMAS : de petites pépites très drôles sur le vie de couple.

 

La tournée d'automne de Jacques POULIN : une tendre histoire d'amour à l'aube de la retraite.

 

La double vie d’Anna Song de Minh Tran HUY  : un magnifique chant d'amour.

 

Le scandale de la saison de Sophie GEE : un décor historique pour un roman sentimental bien mené.

 

Les années douces de Hiromi KAWAKAMI : la relation particulière d'une jeune femme avec son ancien professeur.

 

Trois chevaux de Erri DE LUCA : le récit d'une passion dévastatrice...

 

et une BD : Broderies de Marjane SATRAPI pour avoir une autre vision de la vie de couple...

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Le vieil homme et son chat marchent à pas de velours de NEKOMAKI

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Le plus important  c'est d'avoir une vie qui vous donne le plus possible d'occasions de sourire. Manger de bonnes choses, bien dormir, se réveiller de bonne humeur..."

Un vieux monsieur vit seul sur une petite ville côtière au Japon avec son chat Tama qui l'accompagne depuis plusieurs années. Qui veille sur l'autre ?

Le temps est comme suspendu, la mort fait alors partie de la vie, et chacun vit pas à pas, à pas de velours...

Il s'agit juste de la vie comme elle va, des objets du passé auxquels on s'attache comme cette pendule qui soudain se dérègle et que Daikichi espère réparer, une partie de pêche, la visite à la famille, le retour sur les traces du temps passé, les souvenirs en pagaille. Car au fond, il y a deux façons de voir la vieillesse : se préparer pour l'après, livrer ses souvenirs à ses petits enfants ou profiter de chaque moment qui reste, se gaver d'anguilles grillées et profiter de la vie jusqu'au bout, aux côtés du compagnon de toujours, à la fois proche et distant.

 

Présentation de l'éditeur : Casterman

Publié dans Manga - Manhwa

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La vie parfaite de Silvia AVALLONE

Publié le par Hélène

♥ ♥

Adèle, 18 ans est sur le point d'accoucher. En ce jour particulier, elle est seule, le père de son enfant étant en prison, si bien que Adèle envisage de donner son enfant pour qu'il soit adopté. Elle souhaite le meilleur pour son enfant et essaie de se persuader que commencer sa vie dans un environnement dégradé auprès d'une mère adolescente n'est pas l'idéal... Parallèlement, Dora rêve de devenir mère, mais le destin s'acharne contre elle à tel point que son couple commence à en souffrir.

Alors que nous sommes à l'orée de deux nouvelles vies pour ces deux femmes, le récit revient sur leur parcours pour mieux comprendre cette heure délicate des choix essentiels pouvant déterminer la trajectoire de toute une vie. Que signifie être parents et donner la vie dans un monde tourmenté ? La question de la responsabilité et de la culpabilité des parents est au coeur du roman, sous l'égide de Dostoïevski...

"Quand tu mets quelqu'un au monde, tu dois l'aimer. Le regarder dans les yeux et lui dire : Tu es en sécurité. Sinon, tu lui donnes la vie mais tu ne lui permets pas de naitre. Tu le tues."

Adèle, Dora, Fabio souffrent mais malgré tout, quelques moments fulgurants les sauvent, au milieu du chaos : une journée à la mer, un restaurant entre mère et filles, un voyage, des instants fugaces qui justifient les aléas et permettent de tenir debout, envers et contre tout. Peuvent-ils prétendre à une vie parfaite ? Non. Seulement à une vie fragile mais éclairée ça et là par de petits miracles qui, de secondes magiques en minutes merveilleuses, créent une certaine forme de perfection...

 

Présentation de l'éditeur : Liana Levi

Du même auteur : D'acier de Silvia AVALLONE ; Le lynx ♥ ; Marina Bellezza ♥ ♥ ♥ 

 

 

La vie parfaite, Silvia AVALLONE, Liana Levi, traduit de l'italien par Françoise Brun. «Littérature étrangère» Date de parution : 05-04-2018 14 x 21 cm - 400 pages, 22 euros

 

Publié dans Littérature Europe

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Chantons l'amour !

Publié le par Hélène

 

La nuit n’est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.

 

Paul Éluard. (1895-1952) in Derniers poèmes d’amour Poésie d’abord

Publié dans Poésie française

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Par les routes de Sylvain PRUDHOMME

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Moi cette question je me la pose à propos de la vie tout entière, je lui dis. A ton avis qu'est-ce qu'il faut faire tout court. De la vie. De la mort. De l'amour."

 

Sacha et l'autostoppeur. Deux êtres, deux choix de vie : Sacha est écrivain, ses journées ont un aspect assez répétitif que rendent ces phrases courtes percutantes, répétition de gestes similaires, quelquefois vides de sens. Dans le village où il décide de s'installer, il retrouve l'autostoppeur, qu'il a connu dans sa jeunesse, aujourd'hui marié à Marie, père d'un petit Augustin, et pourtant, épris de liberté. Avide de rencontres et de découvertes, l'autostoppeur part régulièrement sur les routes : "J'ai vu peu de gens, dans ma vie, pour lesquels autrui n'était jamais un poids, jamais une fatigue, jamais un ennui. Toujours au contraire une chance. Une fête. la possibilité d'un supplément de vie. l'autostoppeur était de ces êtres."

Ces deux hommes sont comme les deux aspirations qui peuvent tirailler l'être humain moderne, englué dans le quotidien quelquefois aliénant, et pris de vertige face à l'éventail de tous les possibles laissés de côté. Et pourtant il a bien fallu faire un choix, donner un sens à cette vie. Dans ses périples, l'autostoppeur cherche des réponses auprès des êtres croisés, il pose des questions philosophiques, mesure à quel endroit le vide atteint sa plus grande intensité, ou questionne sur notre présence sur terre, sur le sens de la vie, sur notre identité : "Elle m'a raconté que pour Spinoza chacun de nous était comme un petit nuage fragile, à chaque instant menacé de heurter d'autres nuages et de se dissoudre. Elle m'a dit que Spinoza n'utilisait pas l'image du nuage, mais que c'était comme ça qu'elle l'avait compris : vivre c'est maintenir entier le petit nuage que nous formons, malgré le temps qui passe, malgré les bonnes et mauvaises rencontres. C'est réussir à faire tenir ensemble toutes les petites gouttes de vapeur qui font que ce nuage c'est nous, et personne d'autre."

Le temps d'un voyage, les discussions s'enflamment, les liens se créent, le partage règne, comme dans cette magnifique scène finale, ode à la vie ! Un roman magnifique, doté d'une profondeur dans la légèreté, un vrai coup de coeur !!

 

Présentation de l'éditeur : Gallimard

 

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L'oeuvre de Emile ZOLA

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

« Ah ! la vie, la vie ! la sentir et la rendre dans sa réalité, l’aimer pour elle, y voir la seule beauté vraie, éternelle et changeante, ne pas avoir l’idée bête de l’anoblir en la châtrant, comprendre que les prétendues laideurs ne sont que les saillies des caractères, et faire vivre, et faire des hommes, la seule façon d’être Dieu ! »

Claude est un peintre avant-gardiste, incompris par l'Académie partisane de l'art officiel. Il persévère malgré tout et travaille jour et nuit sur son grand projet "Plein air". Il veut peindre la vie moderne « la vie telle qu’elle passe dans les rues, la vie des pauvres et des riches, aux marchés, aux courses, sur les boulevards, au fond des ruelles populeuses; et tous les métiers en branle; et toutes les passions remises debout, sous le plein jour; et les paysans, et les bêtes, et les campagnes!... »

Alors qu'il s'était juré de se consacrer à la peinture uniquement, il rencontre alors Christine qui prend une place grandissante dans sa vie.

Dans ce roman s'exprime Zola critique d'art, ami de Cézanne, fervent défenseur de Manet, de Monet et de toute l'avant-garde qu'incarne Claude Lantier dans le roman. Il met en scène le statut de l'artiste et les affres de la création, les doutes, l'envie prégnante de toucher du doigt la perfection quand tout fuit et se délite. Face à cette passion dévorante, certains êtres sont laissés alors sur le bord de la route, qu'il s'agisse ici de Christine jalouse des femmes peintes, ou de Jacques, jeune sacrifié à l'autel de la création. L'artiste demeure tout entier voué à cette quête incertaine, sans suivre les conseils sages du peintre plus âgé : « Je vous l’ai dit vingt fois qu’on débutait toujours, que la joie n’était pas d’être arrivé là-haut, mais de monter, d’en être encore aux gaietés de l’escalade. »
Zola écrit : "Avec Claude Lantier, je veux peindre la lutte de l'artiste contre la nature, l'effort de la création dans l’œuvre d'art, effort de sang et de larmes pour donner sa chair, faire de la vie : toujours en bataille avec le vrai et toujours vaincu, la lutte contre l'ange. En un mot, j'y raconterai ma vie entière de production, ce perpétuel accouchement si douloureux "

Un roman profondément parlant et toujours tellement juste et pointu dans sa peinture des milieux !

 

Présentation de l'éditeur : Folio

A noter : attention à ne pas acheter une version simplifiée qui vous privera de passages essentiels

Du même auteur : Au bonheur des dames ; Thérèse Raquin

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