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1258 résultats pour “vie parfaite

La dixième muse de Alexandra Koszelyk

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Les lecteurs étaient ces géants qui rendaient immortelle la littérature, la faisaient vivre et tournoyer d'une nouvelle audace, d'une nouvelle inspiration."

Alors qu'il accompagne un ami au cimetière du Père Lachaise, Florent se perd dans les allées éternelles du cimetière parisien et vit une expérience particulière aux abords de la tombe d'Apollinaire. Il en revient transformé, un mystérieux morceau de bois sous le bras. Il se plonge alors à cœur et corps perdu dans l'univers du célèbre poète, lisant et relisant ses poèmes. Son esprit enfiévré par la redécouverte l'emporte au cœur de la vie de celui qu'on surnommait Kostro, et de ses relations si particulières avec ses muses, les femmes qui ont bouleversé sa vie.  Florent se laisse guider, fasciné.

Un souffle onirique et poétique agite ce roman si original qui s'épanouit grâce à une passion pour la littérature, son sens, son rapport à la terre et aux dieux, dans un retour aux origines fin et subtil. Une belle réussite !

 

Présentation de l'éditeur : Aux forges de Vulcain

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Rendez-vous à Parme de Michèle LESBRE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Nos vies sont peuplées d'ombres flottantes. "

Alors qu'elle ouvre un carton de livres ayant appartenu à un ami qui vient de mourir, la narratrice retrouve un exemplaire de La chartreuse de Parme de Stendhal, roman qui la replonge dans son passé. Lors d'un été, alors qu’elle n'avait que quatorze ans, elle avait rencontré un homme meurtri par la vie qui lui lisait à voix haute des romans et qui lui avait dit « Quand vous serez plus grande, vous irez à Parme, il faut lire ce roman de Stendhal à Parme. »

Elle décide alors, sur un coup de tête, de partir pour l'Italie. Elle se laisse porter par le temps, jamais seule puisque ses lectures et sa passion pour le théâtre l'habitent et nimbent son voyage d'une aura particulière, évanescente.

Le charme de ce roman est ténu, il tient sur un fil, le fil tout aussi mince de cette intrigue qui n'en est pas une. Mais tout se passe justement en coulisses, dans les interstices de la mélancolie. Cette écriture aux accents nostalgiques évoque quelquefois celle de Modiano et nous emporte dans un monde doux et voluptueux.

 

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : Chemins ♥ ♥ ♥ 

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Aller aux fraises de Eric PLAMONDON

Publié le par Hélène

♥ ♥

Dans ces trois nouvelles, l'auteur évoque son adolescence avec mélancolie, se souvenant de ces moments qui ne reviendront pas et auxquels on ne fait pas assez attention. Heureusement la littérature permet de les revivre et d'appeler le lecteur à s'arrêter sur ses propres expériences.

Dans la première nouvelle, il revient sur un des derniers étés de son adolescence, les soirées entre chums, les blondes rencontrées, et les chars finissant malencontreusement dans un champ... La deuxième se penche sur son père et la troisième rappelle les longs trajets de l'auteur, encore étudiant, entre le domicile de sa mère et celui de sa blonde. Une nuit, il croise un orignal blanc lors d'une tempête de neige, un signe, mais signe de quoi ? Juste que la vie est là, prête à des fulgurances et qu'il faut avoir confiance en elle pour nous surprendre et nous la faire aimer.

Ce recueil très court auréolé d'un charme nostalgique nous rappelle combien la vie est courte et précieuse...

Présentation de l'éditeur : Quidam Editeur

Il s'agit de ma première participation à Québec en novembre orchestré par Karine et Yueyin

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Tu m'avais dit Ouessant de Gwenaëlle ABOLIVIER

Publié le par Hélène

♥ ♥

En 2015, Gwenaêlle Abolivier décide de résider trois mois dans le sémaphore de l'île de Ouessant, au bout de la Bretagne. Là, sous l'égide du phare du Créac'h, elle se prépare à un beau voyage immobile. elle explore l'île, rencontre ses habitants.

Ce que j'ai aimé :

- Le style :

"Ouessant est devenue une urgence à vivre. cet appel d'air contient tous les parfums et les humeurs du monde qui éloignent de la servitude de l'ordinaire des jours et des attentes déçues. sanglots longs qui jaillissent comme des accords de Ry Cooder. J'entendais, il y a des vies plus vraies que d'autres. Je répondais qu'est ce que le sens de la vie ? "Respire, marche, pars, va-t'en", me soufflait Cendrars. Si j'avais été pilote, je serais partie dans le ciel, si j'avais été apnéiste, j'aurais plongé vers les abysses. Ma consolation sera une île." p 13

Ce que j'ai moins aimé :

Il s'agit plus d'un journal au jour le jour, sans trame romanesque, une série de remarques sur les habitants, l'histoire de l'île.

Bilan :

Je n'ai pas été sensible à ce petit livre trop statique et linéaire.

Présentation de l'éditeur : Le mot et le reste et Pocket 

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La soeur de Judith de Lise TREMBLAY

Publié le par Hélène

♥ ♥

Lors de cet été dans les années 70, à Chicoutimi-Nord, la narratrice passe son temps aux côtés de sa meilleure amie Judith. Elles observent avec envie la sœur de Judith, Claire, la plus belle fille de la ville qui participe à un concours pour devenir la danseuse d'un chanteur à la mode. Le passage à l’adolescence se fait doucement, entre un père absent et une mère qui "explose" souvent au moindre prétexte, des voisins qui eux aussi connaissent les aléas de la vie. L'été s'écoule, Judith s'éloigne, et les pages se tournent sur une nouvelle époque, vers le secondaire pour la narratrice, vers plus de modernité pour l'époque ...

Ce que j'ai moins aimé : Il s'agit d'une tranche de vie assez banale, somme toute, avec un style tout aussi basique...

Bilan : Ce n'est pas une grande découverte...

 

Présentation de l'éditeur : Les éditions du Boréal 

D'autres avis : Karine ;

 

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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper LEE adapté et illustré par Fred Fordham

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est un roman devenu culte dans le monde entier, racontant l'histoire de la famille Finch vivant à Maycomb en Alabama dans les années 30 et dont le père avocat décide de défendre un noir accusé du viol d'une blanche. Ses enfants Jem et Scout suivent les évènements, et perdent peu à peu leur innocence d'enfants pour découvrir le monde trouble des adultes. Atticus Finch est un homme exemplaire, prêt à tout pour défendre ses valeurs et les inculquer à ses enfants.

Ce roman graphique donne une nouvelle vie au chef d’œuvre d’Harper Lee couronné par le prix Pulitzer en 1961. L’illustrateur donne un tour très réaliste à son œuvre, il a en effet exploré les lieux qui ont compté pour Harper Lee et a plongé dans sa vie pour mieux comprendre son roman.

Une adaptation réussie pour découvrir ou redécouvir ce magnifique plaidoyer pour le justice ! A offrir, encore et encore !

 

 

Le roman : Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Présentation de l'éditeur : Grasset

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Loire de Etienne DAVODEAU

Publié le par Hélène

 ♥ ♥ ♥

Louis reçoit une invitation d'Agathe, avec qui il avait connu une histoire intense. Intrigué, il accepte de se rendre sur les pas de son passé, au bord de la Loire. Il arrive le soir et retrouve avec bonheur la magie du fleuve, allant jusqu'à se baigner nu en se laissant porter par le fleuve, sans lutter. Au petit matin, il arrive chez Agathe, mais celle-ci est absente, un couple d'amis l'accueille et lui explique alors qu'il ne sera pas seul durant ces drôles de retrouvailles, d'autres personnes aimées par Agathe se présentant à leur tour.

Porté par sa quête de sens, Louis apprend à dériver, à se laisser porter par le courant de la vie pour mieux saisir la beauté qui palpite à chaque instant autour de lui. Il accueille ainsi l'idée de la mort comme partie prenante d'un ensemble cohérent qui suit son cours, un élément naturel qui s'inscrit dans la nature de l'univers.

Ode à la vie, ce magnifique album nous invite à trouver notre juste place dans l'harmonie du monde. Une merveille !
 

Présentation de l'éditeur : Futuropolis

Du même auteur : Les ignorants ♥ ♥ ♥ ♥ (BD) ; Le chien qui louche ♥ ♥ ♥ ♥ (BD)

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Le temps qui va, le temps qui vient de Hiromi KAWAKAMI

Publié le par Hélène

                                               temps-qui-va.jpg

 ♥ ♥ ♥

 « La vie, c’est toujours quelque chose de décousu. » (p.96)

 

 L’auteur :

 

Hiromi Kawakami est une écrivain japonaise. Kawakami Hiromi a su s’imposer dans le monde littéraire japonais par la tonalité très particulière de son style, à la fois simple et subtil, dont les thèmes privilégiés sont le charme de la métamorphose, l amour et la sexualité.

 

L’histoire :

 

Le vrai héros du dernier roman de Kawakami, c’est ce petit quartier commerçant de Tôkyô où elle a planté son décor : non qu’on nous le décrive en détail, mais c’est à travers la chaleureuse communauté de gens qui l’habitent qu’insensiblement il se déploie et prend corps. Ces voisins sont de tous âges et de toutes conditions : poissonnier, diseur de bonne aventure, enseignante, auxiliaire de vie, chômeuse, un cuisinier et sa patronne, un couple d’imprimeurs, employés de bureau et lycéens... Et chacun à son tour prend la parole dans un livre à la composition surprenante, à la fois très structurée et d’apparence aussi aléatoire que le hasard qui enchevêtre ces vies les unes aux autres. De chapitre en chapitre, chacun passe alternativement du statut de personnage principal à secondaire, et les fils de ces existences séparées peu à peu tissent des liens, entrent en résonance et finissent par se rejoindre et dessiner un motif qui ne deviendra lisible qu’à la fin du roman. (Présentation de l’éditeur)

 

Ce que j’ai aimé :

 

La construction en chapitres mettant en scène différents personnages permet de rendre l’aspect décousu de la vie des personnages tout en chantant l’immuabilité du monde. Les hommes passent, mais le monde reste. Tous les personnages semblent indécis face à leur vie, aux choix qu’il faut nécessairement faire et peu réussissent finalement à se décider.

 

Le récit de Maki qui clôt le roman est lui teinté d’une lucidité lumineuse :

 

« J’avais vécu, je vivais, et cela suffisait à déterminer les choses à chaque instant. Loin d’être manifeste, le choix avait lieu d’invisible façon, mais le seul fait de connaître quelqu’un, de se croiser, le seul fait d’être là, de respirer, avait des répercussions. Il était impossible de ne pas être impliqué.

Je décidais, quelqu’un décidait, les femmes décidaient, les hommes décidaient, la ronde des causes et des effets qui entraînait la terre dans son mouvement décidait, voilà pourquoi j’étais là où j’étais. » (p. 250)

 

« Jusqu’à ce qu’un jour les hommes disparaissent de l’univers, moi, Heizô, Genji, nous vivons. Perpétués par ceux qui vivent aujourd’hui ici, dans cette ville, dans ce quartier, au fin fond de la mémoire. Et ainsi de suite, de mémoire en mémoire. (…) Vivre était une chose passionnante. Après la mort, comme plus rien de nouveau ni d’intéressant ne se produit, c’est un peu fade. Mais je n’ai pas vécu pour rien. » (p. 277)

 

Nul besoin de chercher un sens, la vie est là, comme le souligne l’auteur dans ce magnifique texte écrit pour le magazine Télérama après le tsunami :

 

« Je ne suis qu'une chose insignifiante. Triste constatation peut-être. Mais c'est justement ce qui rend ma vie précieuse. Minus habens, certes, mais un rassemblement de cent vingt millions de fétus forme le Japon. Jetés à terre par les typhons, écrasés par les séismes, voilà mille ans, deux mille ans que nous vivons. Tant que la vie est là, on peut connaître des instants lumineux sans nombre. La beauté du crépuscule. La magie des pétales des cerisiers que le vent emporte. La valeur inestimable des proches que l'on éprouve soudain, pour un rien. Le plaisir du soleil couchant en compagnie d'amis. L'évocation des plaisirs de la journée qui s'achève dans le moment qui précède le sommeil. »

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          Je n’ai pas toujours réussi à comprendre qui était qui car les personnages sont nombreux, pris sur le vif à différents moments de leur vie et le lien qui les relie est souvent subtil…

 

Premières phrases :

 

« Dans la boutique de Uoharu, sur un pan de mur non loin de l’entrée, il y a une photo accrochée avec des punaises.

On y voit deux hommes, deux Occidentaux. En complet sombre, debout, les coudes appuyés sur une table ronde qui leur arrive à hauteur de poitrine. L’un est étiré en longueur comme un fil, l’autre, petit et râblé. Ils ne se dévisagent pas, ils ne fixent pas non plus l’objectif de l’appareil, ils regardent vaguement au loin. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Du même auteur : Les années douces de Hiromi KAWAKAMI

 Autre :

 

Le temps qui va, le temps qui vient, Hiromi Kawakami, Roman traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu, Picquier, mars 2011, 277 p., 19 euros

 

Je vous invite à découvrir l'intégralité du texte de Télérama : Japon : les heures d'après, par Hiromi Kawakami, romancière

 

« La vie est l'instabilité même. Cette philosophie de l'impermanence sous-tend le comportement de ceux qui s'entraident en silence. Oui, la vie est synonyme d'impermanence, oui, l'homme est éphémère, oui, chacun est seul quand il naît, seul quand il meurt, c'est justement pour cela qu'il faut s'entraider pour être sauvé. » (Interview Télérama)

   

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 Je remercie Isabelle LACROZE des Editions Picquier pour cette belle découverte.

Publié dans Littérature Asie

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Le rouge vif de la rhubarbe de Audur Ava OLAFSDOTTIR

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Agustina est une jeune fille au destin atypique : conçue dans un champ de rhubarbe, elle est venue au monde dans une voiture. Cette dernière mésaventure lui vaut un handicap : ses jambes ne pourront pas la porter, elle devra sa vie durant s'aider de béquilles pour marcher. Elle puise alors la force d'avancer dans l'amour de ses proches : celui de sa mère, pourtant partie à l'autre bout du monde pour étudier les oiseaux migrateurs, mais l'inondant de lettres lumineuses, celui de Nina, à qui elle a été confiée durant l'absence de sa mère, celui des habitants du village, protecteurs, et enfin celui de Salomon, le fils de la nouvelle chef de choeur. Puisant dans leur expérience et dans ses lectures, elle se fortifie : 

"Je sais bien que tu as envie de courir, de faire du vélo et plein de choses qui te sont interdites, mais il y a une foule de gens qui passent leur vie à courir et n'en sont pas plus avancés. Est-ce que tu n'as pas eu de chance ? Personne ne peut dire à l'avance qui a de la chance et qui n'en a pas dans cette vie." p.65

Elle décide alors d'entreprendre l'ascension de la montagne voisine haute de 850 m.

Tout premier roman de l'auteure, ce conte porte déjà en lui tout l'univers qui fera le succès du magnifique Rosa Candida. La jeune Agustina est une jeune fille qui s'attache à la beauté du monde,  se glissant dans ses interstices, à l'affût de la pureté de l'instant. Elle aime observer les fleurs de givre sur les fenêtres ou encore s'allonger dans les pousses de rhubarbe, se délectant des mots écrits par sa mère dans ses missives. Dans ce court roman, ce qui ne se passe pas résonne plus que ce qui se passe.

Audur Ava Olafsdottir nous offre une ode à la vie résolument optimiste, portée par une simplicité et un éloge de la liberté rédempteur. 

 

Présentation de l'éditeur : Zulma

Du même auteurRosa candida ;  L’embellie L'exception

D'autres avis : Jostein  ; Cathulu

 

Merci à l'éditeur. 

 

Le rouge vif de la rhubarbe, Audur Ava Olafsdottier, roman traduit de l'islandais par Catherine Eyjolfsson, Zulma, septembre 2016, 160 p., 17.50 euros

Publié dans Littérature Europe

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Prévert, inventeur de CAILLEAUX et BOURHIS

Publié le par Hélène

Ce premier tome d'une trilogie s'attache aux années 1920 à 1950 de la vie du célèbre poète. Prévert a 20 ans, il est militaire à Constantinople, puis il rejoint le Paris des années folles et son effervescence intellectuelle. A Montparnasse, il connait la vie de bohème, refusant le travail aliénant. Il partage une colocation avec d'autres artistes, dont Yves Tanguy, ils sont financés par le riche Marcel Duhamel, qui sera plus tard éditeur chez Gallimard et créateur de la Série Noire. Jacques se lie avec les surréalistes, Desnos, Breton, Aragon et lors de leurs soirées alcoolisées, il invente le cadavre exquis.

Leur vie est marquée par une liberté insouciante, puis la politisation de Breton provoque l'éclatement du groupe des surréalistes. Prévert écrit quelques scénarios mais il reste encore en retrait, méconnu, préférant profiter du présent que de s'investir dans un projet quelconque.

« Bourhis : L’idée n’était pas de raconter la vie de « Prévert le poète bien connu », mais de se focaliser sur sa jeunesse. On a souvent l’image d’un Prévert vieux, la clope fatiguée au bec. Ici nous parlons du Prévert dandy, punk avant la lettre, imprévisible, fantasque, et déjà très créatif verbalement. Et comme Christian est au dessin, ça me semblait normal de commencer l’histoire dans un port, celui de Constantinople, où Prévert fait son service militaire de manière tout à fait personnelle. Mais ça je vous laisse découvrir comment. La dernière page de l’album reprend la structure de cette première page, sauf qu’au lieu d’un café turc, c’est un bar Parisien, 10 ans plus tard. Une manière de boucler la boucle de sa vingtaine, la décennie durant laquelle Prévert s’est construit, a mûri, a rencontré les gens qui lui ont donné l’envie d’écrire. »

La mise en scène fluide des auteurs résonne en parfaite adéquation avec la personnalité libre de Prévert. Les bulles éclatent hors cadre, dépassant les limites des cases traditionnelles, à l'image de cet esprit bohème refusant d'être circonscrit. Si, dans un premier temps cette mise en page peut surprendre, elle s'adapte finalement bien au poète.

 

Présentation de l'éditeur : Dupuis

A lire : L'intégrale :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'autres avis : Jérôme

 

Prévert, inventeur de Cailleaux et Bourhis, Dupuis, septembre 2014, 72 p., 30 euros

 

Bd de la semaine Chez Noukette cette semaine !

 

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