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1345 résultats pour “vie parfaite

Simon’cat de Simon TOFIELD tome 1 Une calamité de chat

Publié le par Hélène

                                   simon-s-cat-couv.jpg

 ♥ ♥ ♥ ♥

Pour miauler de rire...

 

L’auteur :

Né en 1971, Simon Tofield est l'un des directeurs du studio d'animation Tandem Films. Il est installé à Londres et doit l'idée de Simon's Cat à ses chats, tous gourmands et farceurs.

 

L’histoire :

Suivez une journée ordinaire dans la vie du chat de Simon, littéralement obnubilé par une chose : se remplir l'estomac. Et pour parvenir à ses fins, il ne reculera devant aucun sacrifice, qu'on se le dise ! Au grand dam de son affectueux propriétaire, à qui il fait vivre un véritable enfer… (Présentation de l’éditeur)

 

Ce que j’ai aimé :

Simon est un chat prêt à tout pour attraper oiseau ou poisson, ou pour simplement retrouver une gamelle remplie. Intransigeant et intelligent, il use de malins subterfuges pour arriver à ses fins : il se déguise en cabane à oiseau (très ressemblante), ou en oiseau quelque peu surdimensionné, tendant des pièges tous plus ingénieux les uns que les autres…

 

simon-s-cat.jpg

Mais  il se heurte souvent à plus malin que lui. Il discute alors avec son ami le nain de jardin pêcheur, des heures durant perfectionnant sans doute  ses nouveaux plans d’attaque ou philosophant sur la vie, la mort, l’amour… Quand il s’ennuie il aime jouer des tours aux hérissons ou aux écureuils, à ses dépends quelquefois aussi il faut bien le dire…

La vie d’une chat extraordinaire qui a compris le sel de la vie et est bien décidé à profiter de chaque minute qui passe l’estomac plein…

Un album plein d'humour à offrir sans hésiter...

 

Ce que j’ai moins aimé : 

- Rien

 

Vous aimerez aussi :

Le site http://www.simonscat.com/

 

D’autres avis :

Manu  Akialam 

 

Simon’cat, Une calamité de chat, Simon Tofield, Fleuve noir, novembre 2011, 15.11 euros

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BD Mango bleu

 

Top-BD-des-blogueurs-v3

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L’été de la vie de John Maxwell COETZEE

Publié le par Hélène

                                             été de la vie

 ♥ ♥ ♥

 « Un livre devrait être un outil pour fendre la glace que nous portons en nous. » (p.78)

 

L’auteur :

 

J. M. Coetzee, de son nom complet John Maxwell Coetzee (né le 9 février 1940 au Cap en Afrique du Sud) est un romancier  et professeur en littérature sud-africain  d'expression anglaise, descendant de colons afrikaners. Il est lauréat de nombreux  prix littéraires de premier ordre dont le prix Nobel de littérature en 2003.

 

L’histoire :

 

Il s’agit d’une autobiographie fictive de l’auteur. Un jeune universitaire anglais recueille les témoignages de quatre femmes et d’un collègue qui auraient compté pour l’écrivain Coetzee en gestation dans les années 70.

 

Ce que j’ai aimé :

 

-          Le procédé est original : en faisant parler des personnes qui ont connu Coetzee, un portrait en creux se dessine, encadré par des notes et fragments extraits des carnets de l’écrivain. Cette construction multiplie les points de vue et les perspectives, agissant comme un prisme dans lequel apparaît une image déformée de l'homme dont il est question. 

 

-          C’est en effet un homme ordinaire qui se dessine, un homme plutôt maladroit avec les femmes, mal à l’aise en société, pataud, loin de l’image de grand homme à laquelle on s’attend quand on parle d’un écrivain connu. Le talent dans l’écriture est-il vraiment un gage de grandeur ?  L'auteur joue autour de ces questions en créant ce double qui n'est pas tout à fait lui...

 

-          La réflexion sur l’entreprise autobiographique nous éclaire sur la part de fiction et de réel qui hante chaque écrit et chaque vie :

 

« Et si tous, tant que nous sommes, nous faisions dans la fiction, comme vous le dites de Coetzee ? Si nous ne cessions d’inventer l’histoire de notre vie ? Pourquoi ce que je vous dis de Coetzee serait-il plus digne de foi que ce qu’il vous dit de lui-même ? » (p.271)

 

- J. M. Coetzee nous offre un roman original très complet 

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          Rien

 

Premières phrases :

 

«  Dans le Sunday Times d’hier, un reportage sur Francistown au Botswana. La semaine dernière, en pleine nuit, une voiture, modèle américain de couleur blanche, s’est arrêtée devant une maison dans un quartier résidentiel. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Du même auteur : Disgrâce

Autre : Indépendances de Richard FORD

 

 

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L’Été de la vie, J. M. Coetzee, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Catherine Lauga du Plessis, éd. du Seuil, août 2010, 324 p., 22 euros.

Publié dans Littérature Afrique

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La vie troublée d'un tailleur pour dames de Bulbul SHARMA

Publié le par Hélène

                                    

Ce que j'ai aimé :

Bulbul Sharma sait nous inviter délicatement dans son univers indien. Par petites touches elle évoque les particularités de sa culture et de son pays, si différents des nôtres. Ici, par l'intermédiaire d'un petit village d'Inde, Giripul, elle nous convie à la rencontre de Janak, tailleur pour dames, amoureux de sa femme mais devant paradoxalement garder cet amour secret pour ne pas risquer être la risée du village, Rama, son épouse lunatique, Shankar son ami pêcheur, Balu Le mendiant. Ce petit monde évolue au rythme des passages du car, et des commandes des clients.

Ce que j'ai moins aimé :

Oui, j'avoue, j'ai eu le tort de lire la quatrième de couverture. Je plaide coupable. Et par conséquent, j'ai attendu que le "cadavre se matérialise devant la boutique de Janak, bouleversant la vie du paisible Giripul." J'ai dû attendre 10 chapitres, soit 231 pages avant que ledit cadavre n'apparaisse ! Avant cela il en est vaguement question, mais cela reste diffus, comme une intuition qui court dans l'esprit de Janak. Soit, point d'intrigue policière avant le mitan du livre. Mais il n'en reste pas moins que la peinture de ce petit village indien aurait pu être pittoresque quand nous connaissons le talent de l'auteure dans ce domaine.

Malheureusement le pauvre tailleur n'a pas eu ma mansuétude, je l'ai trouvé falot, terne, aux prises avec sa femme Rama qui apparaît sans coeur, alors que lui est amoureux fou de cette folle, et les autres personnages ne m'ont pas plus interpellée. Histoires de tromperies, de suspections, si les moeurs indiennes transparaissent malgré tout à travers la description du quotidien - lassant- de ce village, je n'ai pas retrouvé l'engouement ressenti pendant la lecture de "La colère des aubergines". Je pense que l'auteur excelle davantage dans le genre de la nouvelle que dans celui du roman, et sait davantage peindre les femmes que les hommes !

Premières phrases :

"Une lune hésitante flottait au-dessus du plus haut sommet. Les montagnes regardaient en retenant leur souffle le village enseveli dans l'obscurité. De la masure dissimulée parmi les ombres de la forêt s'échappait une faible lumière clignotante. Le vent s'était calmé, soucieux de ne pas rompre le silence de la vie hivernale."

Infos sur le livre :

Chez Albin Michel

Vous aimerez aussi :

Du même auteur :  La colère des aubergines  Mangue amère 

Autre : Littérature Asie du Sud

D'autres avis :

LC avec Jérôme

 

La vie troublée d'un tailleur pour dames, Bulbul Sharma, traduit par Dominique Vitalyos, Albin Michel, juin 2014, 384 p., 22 euros

Publié dans Littérature Asie

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Une si longue lettre de Mariama BA

Publié le par Hélène

 

 

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  ♥ ♥ ♥

Un très beau destin de femme.

  

L’auteur :

 Mariama Bâ est née en 1929 au Sénégal. Diplômée de l'Ecole normale en 1947, elle enseigne douze ans durant avant d'être affectée à l'inspection régionale. Militante des droits de la femme, mère de neuf enfants, elle écrit en 1979 "Une si longue lettre". Elle est morte en 1981, ayant achevé son second roman.

 

L’histoire :

 L'auteur fait parler une femme du Sénégal, Ramatoulaye Fall qui écrit à une amie de jeunesse, Aïssatou Ba. A travers le quotidien qu'elle lui conte, c'est toute l'existence des femmes africaines qui se trouve dévoilée. (Présentation de l’éditeur)

 

Ce que j’ai aimé :

 -          Mariama Bâ nous offre avec cette longue lettre le portait vivant d'une femme africaine qui prend sa vie en mains.

 « Pour vaincre la détresse quand elle vous assiège, il faut de la volonté. Quand on pense que chaque seconde écoulée abrège la vie, on doit profiter intensément de cette seconde, c’est la somme de toutes les secondes perdues ou cueillies qui fait les vies ratées ou réussies. Se muscler pour endiguer les désespoirs et les réduite à leurs justes proportions ! » (p.81)

 -         La polygamie est au centre des préoccupations de ces femmes pour qui ce mode de fonctionnement ancestral n'est pas sans difficultés :

 «  Tu oublies que j’ai un cœur, une raison, que je ne suis pas un objet que l’on se passe de main en main. Tu ignores ce que se marier signifie pour moi : c’est un acte de foi et d’amour, un don total de soi à l’être que l’on a choisi et qui vous choisi. (J’insistais sur le mot choisi.) (p. 110)

 -          Mais au-delà de cette tradition avilissante pour la femme, c'est le statut global de la femme africaine, et de la femme en général qui est ici évoqué :

 «  La femme ne doit plus être l’accessoire qui orne. (…) la femme est la racine première, fondamentale de la nation où se greffe tout apport, d’où part aussi toute floraison. Il faut inciter la femme à s’intéresser davantage au sort de son pays. » (p. 116)

 -          Une si longue lettre est un court récit magnifiquement bien mené, un roman qui pose les bonne questions et les laissent planer lumineusement en notre esprit. 

 

Ce que j’ai moins aimé :

  - Rien.

 

Premières phrases :

« Aïssatou,

J’ai reçu ton mot. En guise de réponse, j’ouvre ce cahier, point d’appui dans mon désarroi : notre longue pratique m’a enseigné que la confidence noie la douleur.

Ton existence dans ma vie n’est point hasard. »

 

Vous aimerez aussi :

Celles qui attendent de Fatou DIOME

 

Une si longue lettre, Mariama BA, Le serpent à plumes, 2001, 164 p., 7 euros

 

 defi Afrika Choupynette

Publié dans Littérature Afrique

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Mon calendrier de l'Avent - Le plus beau titre

Publié le par Hélène

L'été circulaire est un roman qui m'a marquée, cet auteur a une capacité à rendre une atmosphère, à nous plonger dans la torpeur des heures tièdes de l'été, au cœur de cet ennui qui transperce les deux jeunes femmes de l'histoire, elle nous fait ressentir leurs sentiments et émotions. Ce titre met l'accent sur l'aspect cyclique de leur vie, mais aussi sur l'étourdissement, la folie qui peut s'emparer de leurs corps et leurs âmes en cet âge de tous les possibles.

Ce beau roman a obtenu le Grand prix de littérature policière 2018 et est en lice pour le prix SNCF du polar 2020, et pour l'heure, c'est pour lui que je voterai.

J'en parle ICI

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Mon calendrier de l'avent - Le livre qui sort de mes habitudes

Publié le par Hélène

Si je m'en étais tenue à la quatrième de couverture, jamais je n'aurais ouvert ce roman ! J'aurais eu peur de trop pleurer, eu peur de la violence, ou que sais-je encore.

Mais il m'a été prêté avec bienveillance et j'ai fait confiance les yeux fermés ! Et j'ai bien fait :

Dans ce roman coup de poing, des êtres interlopes évoluent puisque "Partout dans le monde tu trouveras toujours un homme pour profiter de la détresse des autres.", mais des êtres bienveillants prennent vie également, des êtres emplis d'humanité, qui redonnent espoir en l'être humain...

A découvrir ICI

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Mon calendrier de l'avent - Ma découverte d'un auteur

Publié le par Hélène

Indubitablement, ma découverte de l'année est l'auteur Sylvain Prudhomme ! Je suis partie avec lui Par les routes... Le temps d'un voyage, les discussions s'enflamment, les liens se créent, le partage règne, comme dans cette magnifique scène finale, ode à la vie !

J'ai découvert un roman magnifique, doté d'une profondeur dans la légèreté, et j'ai découvert un auteur que je compte suivre attentivement tout en rattrapant mon retard sur ses livres déjà publiés. 

 

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Vida de Patricia ENGEL

Publié le par Hélène

vida


L’auteur :

Patricia Engel est née de parents colombiens et a grandi dans le New Jersey. Son premier roman, Vida, figurait dans la liste des meilleurs livres de l’année selon le New York Times et a été finaliste du PEN/Hemingway Award. (Présentation de l’éditeur)

 

L’histoire :

Dans ce premier roman unanimement salué par la critique américaine, Patricia Engel nous emmène sur les (hauts) talons de sa narratrice, Sabina, une jeune femme appartenant à la diaspora colombienne aux Etats-Unis, qui lutte pour façonner son identité dans et au-delà de sa sphère familiale.
Progressant par tableaux, dans le New Jersey, à New York, à Miami, à Bogota, l’auteur manie aussi bien le détail que l’ellipse pour nous faire ressentir les secousses de cette transformation à la si lente violence que l’on appelle « devenir une femme ». (Quatrième de couverture)


Mon avis :

Sabina est un personnage attachant, et nous la découvrons au travers de différents tableaux échelonnés tout au long de sa vie. Elle nous conte des rencontres marquantes de sa vie ou des relations éphémères avec lucidité et nostalgie.

Mais autant les rencontres liées  à l’enfance résonne d’un son cristallin envoûtant, autant celles de la vie adulte deviennent banales, narrant rencontres amoureuses et coucheries. Les chapitres centrés sur d’autres personnages que Sabina sont souvent bien meilleurs que ceux consacrés à la vie somme toute banale de la jeune femme.

Un souffle frais et pur traverse le roman mais il manque encore d’intensité et de maîtrise…

 

Première phrases :

« C’était l’année où mon oncle a été arrêté pour le meurtre de sa femme et où notre famille est devenue la cible de tous les ragots de la ville. Mon père et mon oncle étaient associés, ce qui voulait dire que mes parents étaient pratiquement en procès eux aussi, et donc que la plupart des autres parents ne voulaient plus que leurs gosses traînent avec moi. »

 

Vous aimerez aussi :

La nuit des femmes qui chantent de Lidia JORGE

 

Vida, Patricia Engel, traduit de l’anglais (EU) par Marie de Prémonville, Editions Anne Carrière, janvier 2012, 320 p., 20 euros

 

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Pico Bogue tome 6 Restons calmes de Dominique Roques et Alexis Dormal

Publié le par Hélène

♥ ♥

Pico Bogue est un petit garçon très attachant, espiègle et intelligent. Dans ce tome il est en vacances chez son oncle Antoine avec sa petite soeur à la mer. L'occasion de saynètes profondément tendres et philosophiques.

 

Une série coup de coeur !

A partir de 9 ans

Présentation de l'éditeur : Dargaud

D'autres tomes : tome 1 La vie et moi

Publié dans Jeunesse BD

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Ramata de Abasse NDIONE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Il ne faut pas grand-chose pour toucher à l’extraordinaire. Parce que ses pas l’on mené au petit matin non loin de Dakar dans un village de pêcheurs, un homme croise le destin de Ramata, femme d’entre les femmes, déesse vivante, merveille de la vie. Cela commence par des gyrophares dans les dunes. L’air est doux, la patronne d’un bar pleure doucement. On vient de trouver dans sa cour qui donne sur la plage le corps étonnamment digne d’une vieille clocharde. Tout en elle est mystère, jusqu’à la lourde chaîne en or qu’elle porte autour du cou. L’ambulance partie, l’homme s’installe, paie une bouteille de vin, demande le nom de la morte. Phrase après phrase, il découvre, fasciné, la tragédie d’une vie mêlée à l’histoire plus ancienne du Sénégal…

Ce que j'ai aimé :

Ce roman est doté d'un souffle romanesque, d'un envol, comme si on écoutait un griot au coin du feu, un conteur exceptionnel qui suit ses personnages un à un, ses mots donnant vie à celui ou celle qu'il peint et ce dernier s'anime soudain devant nous, nous qui n'avons de cesse de découvrir ce qu'il va devenir. Cet art du conteur est indéniable.

« Au cours de sa longue narration, pêle-mêle, tour à tour, j’ai été ému jusqu’aux larmes, j’ai été content, j’ai souri, j’ai frémi, je me suis exclamé “Ndeyssane !” pour exprimer ma pitié, j’ai énormément appris, j’ai bandé, j’ai été attendri, j’ai songé à Dieu, à son prophète Mamadou, paix et salut sur lui, j’ai été circonspect, j’ai applaudi des deux mains, je me suis posé des questions, j’ai tremblé, j’ai eu la nausée, j’ai ri aux éclats, j’ai eu le cœur serré, j’ai dit bravo, je me suis égayé, j’ai été attristé, je me suis révolté (…) Bref, pas un seul instant je n’ai eu à m’ennuyer. »

Le conteur s'attache aux actes qui pèsent dans nos vies, à la corruption inhérente aux puissants, mais aussi au thème de l'excision réduisant les femmes à ne connaitre qu'un plaisir fugace.

Ce roman est profondément riche, et sa lecture rappelle combien l'art du récit puise sa source dans une littérature orale millénaire.

Présentation de l'éditeur : Folio

Publié dans Littérature Afrique

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