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1349 résultats pour “vie parfaite

Grand prix des lectrices Elle 2013

Publié le par Hélène

Grand-Prix-des-Lectrices-.png

 

 

Je fais partie du jury pour cette édition 2013 du grand prix des lectrices de Elle !


Pour avoir la chance d'en faire partie, j'ai parlé de Les solidarités mystérieuses de Pascal QUIGNARD , j'ai écouté les conseils avisés de Fouad, collègue émérite, j'ai pris une photo de moi qui ne montre pas que je suis une serial killeuse en puissance, et j'ai conclu par : "Faire partie d’un jury littéraire signifie simplement pour moi faire partie de la littérature…" 

 

Maintenant il va me falloir trouver une bonne âme pour faire mon ménage (et même sous les meubles s'vous plait, nous sommes allergiques aux acariens...), mes lessives, ma vaisselle (pas de lave-vaisselle, c'est bien plus rigolo pour faire des concours de tee-shirts mouillés...), mon repassage, mes repas (pas de surgelés hein, que du frais, le marché est au coin de ma rue...), jouer avec mes enfants (le 1000 bornes vous verrez ça déchire !), séparer les enfants qui veulent s'étriper parce que je cite "elle m'a piqué mon Pokémon", faire en sorte d'ailleurs que les enfants aient un langage un peu plus soutenu :"on ne dit pas "piquer" mon chéri, mais heu... -toujours avoir un dictionnaire de synonyme sous la main-... voler...", préparer mes cours (relire Candide ou Les Misérables, hummm.., que du bonheur), corriger les dissertations de mes élèves (des copies passionnantes dans lesquelles on apprend notamment que "La lecture des oeuvres est très nourritrice pour le lecteur"), aller faire les courses en sachant qu'il faut lire TOUTES les étiquettes indiquant la composition des aliments parce que mon fils est allergique aux noisettes, aux noix de cajou, à tous les fruits à coque en fait, au kiwi, aux oeufs crus, au céleri..., gérer notre association MOYOLO et notamment le blog parce que pour l'heure nous ne sommes que  2 pour s'occuper de l'assoc..., soutenir mon mari dans ses recherches du job idéal "mais oui mon amour, spectateur professionnel de matchs de foot, c'est un job parfait pour toi, vas-y, fonce...", appeler la famille régulièrement pour prendre des nouvelles (régulièrement = tous les jours), tenir ce blog à raison d'un billet publié tous les deux jours, etc., etc... 

 parce que moi je vais avoir 28 livres à lire en quelques mois !!!!!

 

Alors, des volontaires ???

 

Pour cette aventure, je serai bien entourée : je serai aux côtés de Jostein, Nadael, A propos des livres, Théoma, Canel, ,  Anna Blume, Constance, Mimipinson, Clara..

 

A suivre !!!

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Zazie dans le métro de Clément OUBRERIE

Publié le par Hélène

                                       zazie-dans-le-metro.jpg

 ♥ ♥ ♥ ♥

« Tu causes, tu causes,

C’est tout c’que tu sais faire »

 

L'auteur :

http://www.oubrerie.net/

 

L’histoire :

 Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes? Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette!
Le chef-d'œuvre de Raymond Queneau... par le dessinateur de «Aya de Yopougon»: des personnages et des dialogues inoubliables, un dessin et une mise en scène sublimes, une bande dessinée qui sait être belle et drôle à la fois.

 zazie2.jpg

 

Ce que j’ai aimé :

L'univers de Queneau et de sa Zazie légendaire est parfaitement rendu, Zazie est toujours aussi drôle, avec sa gouaille facile, elle ne se laisse démonter ou impressionner par rien et a une confiance absolue en son tonton Gabriel…

 Elle aime poser des questions dérangeantes pour déstabiliser les adultes et mieux comprendre le monde plein de mystères qui l'entoure :

« T’as pas encore expliqué primo si tu étais un hormosessuel ou pas et deuzio où t’avais été pêcher les choses en langue forestière de tout à l’heure. » (p. 36)

Les autres personnage sont tout aussi atypiques, du célèbre perroquet qui répète « tu causes, tu causes, c’est tout c’que tu sais faire », au satyre aux multiples visages, en passant par sa groupie aux ressources étonnantes… Tous sont croqués avec humour et énergie par un Clément Oubrerie amoureux de ces personnages loufoques tellement humains… Le dessin s’harmonise totalement avec l’histoire, l’alchimie se crée…

 zazie-1.jpg

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

- Rien

 

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Aya de Yopougon de Marguerite ABOUET et Clément OUBRERIE tome 1

 

 D’autres avis :

Presse : Ici 

 

Zazie dans le métro, Clément Oubrerie, d’après l’œuvre de Raymond Queneau, Gallimard, 2008, 15 euros

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BD Mango bleu 

 

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La fille dans le verre de Jeffrey FORD

Publié le par Hélène

La fille dans le verre

♥ ♥ ♥

 Un bon roman policier aux accents occultes.

  

L’auteur :

 

Jeffrey Ford est un auteur américain de fantasy et science fiction. Il a reçu le prix Edgar Allan Poe pour « La fille dans le verre ».

 

L’histoire :

 

Schell, Antony et Diego sont trois illusionnistes qui, profitant de la crédulité de certains nantis, organisent des séances de spiritisme parfaitement mise en scène. Or, lors de l’une de ces séances, Schell voit apparaître le fantôme d’une petite fille portée disparue. Cet hommes sceptique qui ne croit pas au surnaturel va alors partir à la recherche de l’enfant, aidée de ses acolytes Antony, et Diego, immigré mexicain de dix-sept ans. 

 

Ce que j’ai aimé :

 

-          Les séances de spiritisme très cocasses et qui tendent à prouver que :

 

« Le phénomène spirite n’est qu’une affaire de dextérité entièrement basée sur la crédulité. Je suppose qu’on peut en dire autant de la religion, de l’amour romantique et de la chance. » (p.60)

 

La mise en scène de ces drôles de spirites ne laisse rien au hasard, et encore moins aux esprits : déguisements appropriés, phrasés ampoulés, yeux révulsés,  quelques flashs, des papillons, et le tour est joué...

-          Les personnages sont bien campés, particulièrement toute la clique de personnages hors normes qui tournent autour de Schell.

-          L’arrière-fond historique (l’Amérique des années 30, la Prohibition, le Ku Klux Klan) est suffisamment présent pour apporter une touche didactique au roman, sans pour autant être pesant.

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          L’épilogue n’était pas indispensable à mes yeux, j’aurais préféré ne pas savoir ce que devenaient les protagonistes.

 

Premières phrases :

 

« Il y a quelques jours, installé dans un siège à proximité de la fenêtre de ma chambre, je comptais le nombre de pilules calmantes que j’ai escamotées au cours des trois derniers mois. J’ai beau avoir les doigts qui tremblent, je me suis aperçu que le manque de maîtrise peut se révéler une aubaine pour les tours nécessitant de la dextérité. »

 

 

La fille dans le verre, Jeffrey FORD, Denoël, avril 2007, 342 p., 22 euros

POCHE : La fille dans le verre, Jeffrey FORD, Folio policier, mai 2010, 379 p., 7.10 euros

 

Merci à Lise CHASTELOUX des Editions Folio pour ce choix bien ciblé.

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La trilogie de Corfou tome 2 - Oiseaux, bêtes et grandes personnes de Gérald DURRELL

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Gerald Malcolm Durrell était un naturaliste, écrivain et présentateur de télévision britannique, connu pour avoir fondé le Durrell Wildlife Conservation Trust et le Zoo de Jersey, sur l'île de Jersey, dans la Manche, en 1958. Il a passé une partie de son enfance en Inde et à Corfou ce qui lui a inspiré "La trilogie de Corfou" dont il s'agit ici du deuxième tome (lisez aussi le premier, tout aussi savoureux Ma famille et autres animaux
mais vous pouvez toutefois les lire indépendamment l'un de l'autre)

Avec beaucoup d'humour, il raconte sa jeunesse sur l'île de Corfou aux côtés de sa mère, de sa soeur et de ses deux frères, et de la ménagerie qu'il se crée, en parfait naturaliste débutant. Ainsi, il n'hésite pas à adopter des hiboux, des hérissons, des hippocampes, et tente même d'acquérir un ours qui danse. Son observation attentive de la nature lui permet de contempler avec délices le spectacle fascinant de ce qui l'entoure. Il accompagne les pêcheurs, s'aménage une mare sur la plage pour y placer ses trouvailles, observe les bousiers, traque les argyronètes (araignées d'eau) et n'hésite pas à ramener chez lui une tortue morte pour la dépecer sur la terrasse, ce qui ne ravira pas sa famille, pourtant habitué à ses frasques naturalistes.

Sa famille est tout aussi haute en couleurs Larry ayant la fâcheuse tendance de ramener dans la maison familiale des amis improbables comme ce Sven capable de jouer - faux- des airs d'accordéon jusque plus soif, ou ce capitaine très séducteur, et très peu capitaine. Sa mère est toute dévouée à ses enfants, offrant un âne à Gerry pour l'accompagner dans ses pérégrinations, et n'hésitant pas à affronter une spirite pour sortir Margo et son acné de ses griffes.

En passionné invétéré, Gérald Durrell est entièrement dédié au présent et savoure chaque seconde passée aux côtés de ceux qu'il aime au coeur de son île paradisiaque. Comme s'il souhaitait retenir ces moments hors du temps, avant que la famille ne s'éparpille et que la guerre ne s'annonce.

"L'air chaud, le vin et la mélancolique beauté de la nuit m'emplissaient d'une délicieuse tristesse. Ce serait toujours ainsi, pensais-je. L'île lumineuse, accueillante, pleine de secrets, ma famille et mes animaux autour de moi et , par-dessus le marché, nos amis."

A savoir : Ces romans autobiographiques ont été adaptés pour la télévision sous le titre "The Durrells" (titre français La Folle Aventure des Durrell) en 2016.

Vous aimerez aussi : Le premier tome Ma famille et autres animaux

 

Publié dans Littérature Europe

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Petites coupures à Shioguni de Florent CHAVOUET

Publié le par Hélène

♥♥

Prix Fauve polar SNCF au festival d'Angoulême 2015

Ce que j'ai aimé :

Dans une ville fictive nommée Shioguni, à la nuit tombée, des yakuzas viennent réclamer leur dû à un restaurateur. Une jeune fille témoin s'enfuit en taxi. Commence alors une course poursuite endiablée dans une ville japonaise tentaculaire. Les policiers enquêtent aussi sur l'agression du restaurateur, mais découvrent rapidement que la simplicité de la situation n'est qu'apparence. Les détails détonnants s'accumulant au fur des heures créent une autre réalité parallèle bien plus complexe. 

Florent Chavouet présente ici son premier récit de fiction après deux récits de voyage parfaitement réussis : Manabé Shima et Tokyo sanpo. Il reprend le graphisme utilisé dans les carnets de voyage, sorte de patchwork constitué de dessins, de documents divers et variés, de notes prises à la va-vite... Il y intègre des documents d'enquête et construit autour d'eux un enquête policière trépidante. Saturés de détails les dessins sont une mine d'informations qui permettent de rendre compte de l'atmosphère cosmopolite et vibrante de cette mégalopole japonaise. 

"Mais bon, plus rien ne me surprend maintenant. On trouve n'importe quoi dans les rues de cette ville, même des tigres !"

Un graphisme d'une grande originalité qui densifie l'aspect policier de cette bande dessinée teintée d'humour.

Ce que j'ai moins aimé :

Il faut être doué en puzzle pour remettre toutes les pièces en place ! J'avoue ne pas avoir saisi à la première lecture toutes les nuances de l'intrigue...

Présentation de l'éditeur :

Picquier Editions

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Manabé Shima

Le blog de l'auteur : http://florentchavouet.blogspot.fr/

D'autres avis :

Page des libraires ; 

Jérôme ; Choco 

 

Petites couures à Shioguni, Florent Chavouet, Picquier éditions, novembre 2014, 184 p., 21.50 euros

 

Bd de la semaine que l'on retrouve cette semaine chez Stephie

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La vengeance du wombat et autres histoires du bush de Kenneth COOK

Publié le par Hélène

 

♥ ♥ ♥

"Puis un crocodile chargea..."

Ce que j'ai aimé :

Les anecdotes du narrateur, un écrivain flasque et faible, sont toujours hilarantes, qu'il se fasse attaquer par un wombat en colère et ensevelir dans une tombe, qui'il tente d'aider un kangourou pris dans une clôture de fils de fer, ou un quokka qu'il a malencontreusement empoisonné au gorgonzola. Il se retrouve dans des situations improbables pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

"Si l'on se méfie des situations étranges et qu'on les esquive soigneusement, on peut généralement éviter les ennuis. Ma grande expérience m'a enseigné que, confronté à une situation ou à une personne insolites, je devais tout abandonner et partir en courant. Malheureusement, ce n'est pas toujours possible."

Et c'est ainsi qu'il se retrouve relié avec sa voiture à un crocodile bien décidé à n'en faire qu'à sa tête, ou à bord d'un bateau tiré par un requin affamé. Il écoute les histoires toutes aussi rocambolesques des uns et des autres et suit de près les paris improbables qui voient le jour dans ces régions du monde pour qui capturer un buffle ou un serpent vénimeux est un jeu d'enfant. 

"C'est comme ça en Australie du Nord. Un maniaque vient vendre une caisse de grenades dans un bar et personne ne sourcille ; le mot "pari" est lâché et tout le monde est captivé."

Ce que j'ai moins aimé :

Le premier tome m'avait semblé plus drôle. QUoi qu'il en soit je ne pense pas qu'il soit nécessaire de lire les deux. Les anecdotes sont un peu répétitives au fil de la lecture...

Premières phrases :

"Un paisible cimetière chinois borde la route de Tumut à Jindabyne, dans une région aurifère au pied des monts enneigés du sud de la Nouvelle-Galles du Sud. Les chercheurs d'or chinois y ont enseveli leurs morts il y a plus d'un siècle, et aujourd'hui seules des tombes bancales et rongées subsistent, surmontant les vieux ossements de ces Asiatiques oubliés. Au clair de lune comme à l'aurore, l'endroit est serein, charmant, parfait pour le repos et la méditation.

Ne vous en approchez jamais.

Il est truffé de wombats redoutables."

Infos sur le livre :

Autrement

 Le livre de poche

Vous aimerez aussi :

Du même auteur : Le koala tueur

Autre : Ma famille et autres animaux de Gérald DURELL

 

La vengeance du wombat et autres histoires du bush, Kenneth COOK, traduit de l'anglais Australie) par Mirelle Vignol, le livre de poche, janvier 2012, 6.10 euros

Publié dans Littérature Océanie

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Assurance sur la mort de James M. CAIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Le monde n'est pas assez grand pour deux personnes une fois qu'elles détiennent un tel secret l'une sur l'autre."

L'agent d'assurance Walter Neff rencontre dans le cadre de son travail la belle Phyllis Dietrichson qui, l'homme d'expérience le comprend rapidement, envisage de tuer son mari. Fasciné par la jeune femme et par le gain potentiel, Walter décide de s'allier à elle pour élaborer le crime parfait.

"Il y a trois éléments essentiels pour réussir un meurtre ... Le premier, c'est l'aide. Une personne seule ne peut pas s'en tirer, à moins d'avouer et de plaider la loi tacite ou quelque chose dans ce genre. Le deuxième, c'est l'heure, le lieu, la méthode qui doivent tous être connus à l'avance - de nous mais pas de lui. Le troisième, c'est l'audace. Voilà l'élément que tous les meurtriers amateurs oublient. Vient un moment au cours de chaque meurtre où la seule chose qui peut conduire au succès, c'est l'audace, et je ne saurais pas te dire pourquoi."

Ce roman, surtout connu pour son adaptation au cinéma en 1944 par Billy Wilder avec un scénario de Raymond Chandler, bénéficie ici d'une nouvelle traduction inédite. Il est considéré par Woody Allen comme « le plus grand film jamais tourné ». Le roman publié dans le série Noire, puis réédité chez folio policier en 2003, était depuis plusieurs années indisponible.

Sa lecture est fascinante tant le meurtre comme l'intrigue sont calibrés au détail prés. Les personnages sont glaçants de maîtrise dans ce classique du roman noir qu'on ne peut lâcher avant la fin ! Du grand art !

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le Facteur sonne toujours deux fois

 

Assurance sur la mort, James M. Cain, Gallmeister, mars 2017, 160 p., 8.60 euros

Merci à l'éditeur.

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La côte barbare de Ross MACDONALD

Publié le par Hélène

♥♥

Ce que j'ai aimé :

Lors de sa 6ème enquête, le détective privé Lew Archer est sollicité en premier lieu par le gérant du Channel Club, un club sélect de la côte californienne. Puis il prend sous son aile un mari perdu recherchant sa jeune épouse disparue dans les limbes californiennes. La jeune Hester Campbell, telle un papillon de nuit, semble avoir été attirée par les lumières factices de la gloire et de l'argent des studios d'Hollywood. En enquêtant dans ces milieux, Lew rencontrera une foule de truands peu enclins à l'aider dans sa recherche... Et parce que "Lew Archer est le nom que l'on donne à tous les ennuis en quête d'un lieu où se matérialiser." les coups pleuvront au fil de ses découvertes.

L'atmosphère des romans noirs avec son privé au grand coeur qui prend beaucoup de coups est parfaitement rendue dans ce roman à l'action décoiffante. 

"Je m'appuyai contre le montant du portillon et m'allumai une cigarette. Je dus mettre ma main en coupelle pour protéger mon allumette de la brise froide qui remontait du large. Cette brise et le ciel lourd qui filait au-dessus de ma tête me donnèrent l'illusion de me tenir à la proue d'un lent cargo traçant son cap dans le noir et la brume." (p. 180)

Ce que j'ai moins aimé :

Trop d'actions à mon goût, au détriment du reste. On s'attache peu aux personnages, peut-être aussi parce qu'ils sont nombreux -que de truands ! Et Lew semble prendre un malin plaisir à se retrouver dans les pattes de truands pour se prendre des coups. 

Présentation de l'éditeur :

L'auteur 

Le roman

Vous aimerez aussi :

Noyade en eau douce Cible mouvante 

D'autres avis :

Chez Babélio

 

La côte barbare, Une enquête de Lew Archer, Ross Macdonald, traduit de l'américain par Jacques Mailhos,Gallmeister totem, octobre 2014, 300 p., 10.50 euros

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Pierre qui roule de Donald WESTLAKE

Publié le par Hélène

      

             

♥ ♥ ♥ ♥ 

Ce que j'ai aimé :

Dortmunder sort de prison et est accueilli par son ami de toujours Kelp qui lui propose aussitôt un nouveau coup fumant : subtiliser une grosse émeraude valant un demi-million de dollars en plein coeur d'une exposition d'art à New-York, et ce pour le compte d'un petit état africain. Les bénéfices et le challenge poussent Dortmunder à accepter. Reste à savoir qui les accompagnera quand leurs acolytes sont tous pris : Whistler est en prison pour avoir libérer un lion, Lartz chauffeur de renom est à l'hôpital après avoir percuté un avion, Danforth est devenu prêtre. Ils choisiront finalement Chefwick passionné de trains "complètement marbré", Murch comme chauffeur, et Greemwood comme homme à tout faire. Servis par un plan concocté aux petits oignons par Dortmunder, l'équipe se lance alors à corps et coeur perdu dans cette quête de l'émeraude. Qui prendra un peu plus de temps que prévu... Mais ils iront au bout de leur mission car :

"- C'est une question de fierté, dit Murch. C'est comme de pas se laisser doubler à droite." 

Un récit rythmé, loufoque, des dialogues qui font mouche, il n'en faut pas plus pour se laisser charmer par cette première aventure de Dortmunder, celèbre cambrioleur. 

Ce que j'ai moins aimé :

-Rien

Premières phrases :

"Dortmunder se moucha.

"Monsieur le directeur, dit-il, vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai apprécié la sollicitude dont vous avez fait preuve à mon endroit."

Comme il ne savait pas quoi faire du Kleenex, il le garda roulé en boule dans son poing."

Informations sur le livre :

Payot rivages 

Vous aimerez aussi :

Série des Dortmunder

 1 - Pierre qui roule( Parution originale en 1970)

 2 - Comment voler une banque( Parution originale en 1972)

 3 - Jimmy the Kid( Parution originale en 1974)

 4 - Personne n'est parfait( Parution originale en 1977)

 5 - Pourquoi moi ?( Parution originale en 1983)

 6 - Bonne conduite( Parution originale en 1985)

 7 - Dégâts des eaux( Parution originale en 1990)

 8 - Histoire d'os( Parution originale en 1993)

 9 - Au pire qu'est-ce qu'on risque ?( Parution originale en 1996)

 10 - Mauvaises nouvelles( Parution originale en 2001)

 11 - Les sentiers du désastre( Parution originale en 2004)

 12 - Surveille tes arrières !( Parution originale en 2009)

 13 - Soit réaliste

 14 - Voleurs à la douzaine

 

Pierre qui roule, Donald Westlake, traduit de l'anglais (EU) par Alexis G. Nolent, Rivages noir, 2007, 304 p., 8.50 euros

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La carte postale de Anne BEREST

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Il ne faut pas que je les oublie, sinon il n'y aura plus personne pour se souvenir qu'ils ont existé. "

C’était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.

L'enquête remonte aux sources familiales, avec en toile de fond ce devoir de mémoire pour ceux qui ont disparu.

"Après la guerre, dans les familles juives orthodoxes, les femmes avaient eu pour mission de mettre au monde le plus d'enfants possible, afin de repeupler la terre. Il m'a semblé que c'était la même chose pour les livres. cette idée inconsciente que nous devons écrire le plus de livres possible, afin de remplir les bibliothèques vides des livres qui n'ont pas pu voir le jour."

Le fil conducteur de la carte postale permet de balayer passé et présent tout en posant un questionnement sur ce que signifie être juif et, plus globalement, sur l'identité.

Un beau roman émouvant.

Présentation de l'éditeur : Grasset

Du même auteur : Recherche femme parfaite

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