Les dix ans de Gallmeister...
ça se fête !
Avant il y avait les 10/18, la collection "Terres d'Amérique" chez Albin Michel. La claque de "Là où se trouvait la mer", le serrement de coeur à la lecture de "Dalva", l'univers indien vu de l'intérieur avec Sherman Alexie... Des grands espaces, des hommes aux valeurs fortes, une nature-refuge.
Puis en 2006, miracle, une maison d'édition se crée, entièrement consacré à ces récits de "L'Amérique grandeur nature"
" Depuis 2006, les éditions Gallmeister se consacrent à la découverte des multiples facettes de la littérature américaine, devenant ainsi l'unique éditeur français à se spécialiser exclusivement dans ce domaine. D’est en ouest, les auteurs américains décrivent et interrogent les beautés et les contradictions de leur immense territoire et de ses habitants. Détectives privés de la côte ouest ou guides de pêches de la côte est, traders new-yorkais ou cow-boys mélancoliques sont autant de représentations d'une Amérique plurielle. Ces icônes mythiques, sous la plume d’auteurs rompus à l’observation d’un monde en perpétuelle mutation, deviennent des compagnons de choix pour la découverte de ce fascinant continent.
Dans la lignée de Thoreau ou d'Emerson, des auteurs comme Edward Abbey, Rick Bass ou Pete Fromm se font les observateurs subtils du monde naturel. Leurs écrits ne prennent pas simplement la nature pour cadre : ils en font un élément central de la narration, qui marque profondément le destin des hommes. D’autres auteurs comme Craig Johnson, Trevanian ouBenjamin Whitmer représentent la part d’ombre de cette littérature et nous guident dans les dédales obscurs de la société américaine à travers leurs romans policiers. Dignes héritiers de Kerouac ou de Vonnegut, certains écrivains comme Tom Robbins ou William Wharton portent quant à eux un regard frondeur et critique sur l’american way of life, pointant les failles du rêve américain."
Mes premières lectures fébriles Ma famille et autres animaux ; Petit traité de philosophie naturelle ; Indian creek ;
La claque de Sukkwan island et de sa page 113, roman qui m'a permis de rencontré Oliver Gallmerister en 2010 dans le cadre du Prix des lecteurs de l'Express. Un homme bienveillant, accueillant, accessible qui m'a conseillé de lire Le gang de la clé à mollette, un de ses préférés de son catalogue. A noter que c'est aussi après cette soirée que j'ai décidé d'ouvrir mon propre blog.
Plus tard Lonesome dove qui a marqué le début de ma passion pour les Cow-boys partagée par Keisha.
Les débats passionnés avec Juliette the first pour savoir qui de Stoney (Dérive sanglante et Casco bay) ou de Dahlgren (La rivière de sang) était le plus sexy (Dahlgren for ever)
Les fous rire avec d'autres blogueurs-lecteurs à la lecture du
Les cow-boys encore et toujours avec les excellents Contrée indienne ; Le tireur ; Homesman ; La colline des potences
La découverte de Johnson après plusieurs essais infructueux (Dark horse)
Les autres McMurtry en espérant retrouver le frisson de Lonesome Dove : La dernière séance ; ; Et tous mes amis seront des inconnus de Larry McMURTRY ;
La côte barbare ; Cible mouvante ; Noyade en eau douce
Et les autres aimés : Alaska ;Montana 1948 ; ; Animaux solitaires ; Même les truites ont le vague à l'âme ; Totally killer de Greg Olear
Y revenir comme on revient au port, pour se ressourcer, retrouver les siens et un monde connu avec des valeurs auxquelles on s'identifie comme avec Lettres pour le monde sauvage
Et j'ai quand même fini par suivre de conseil du grand chef et découvert l'univers déjanté du
Au total 31 titres lus, il était donc simple pour moi de m'inscrire au challenge de Lea Touch Book, d'autant plus que ma PAL regorge bien sûr de titres qui m'attendent sagement :
La dernière frontière (Lu, billet prévu demain) ;
Sortilèges de l'ouest de Schultheis ;
L'homme qui marchait sur la lune ;
Testament d'un pêcheur à la mouche ;
Rencontres avec l'archidruide ;
Rêves arctiques ;
En vol de Tennant ;
Le livre de yaak de Rick Bass ;
Truites de cie de Gierach ;
Le camp des morts de Johnson
Pour conclure je n'aurai qu'un seul mot : merci Oliver ! et merci à son équipe, Marie-Anne, Ekaterina toujours à l'écoute !