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1371 résultats pour “grand prix des lectrices

Nos premiers jours de Jane SMILEY

Publié le par Hélène

♥ ♥

Walter et Rosanna Langdon s'installent sur les terres de l'Iowa pour posséder leur propre ferme et bâtir une famille. Nous sommes en 1920 et nous allons suivre cette famille jusqu'en 1953, à raison d'une année par chapitre. Les enfants naissent et grandissent, la ferme se développe...

 Ce que j'ai moins aimé : c'est un roman très lent, et je dois avouer que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

Bilan : il s'agit du premier volet d'une grande saga familiale "Un siècle américain" qui comportera trois tomes. Si vous êtes patients, prêts à vous laisser porter par la lenteur du roman, tentez-le, je pense que je n'étais pas dans de bonnes dispositions, pour la rapidité de la rentrée, cela ne convenait pas.

 

Présentation de l'éditeur : Rivages

D'autres avis : J'ai été convaincue par Télérama mais j'ai lu ensuite de nombreux avis contrastés sur Babélio ; et des avis positifs chez  Papillon ; Chinook ; Keisha ; Clara ; Cathulu ; Kathel 

A vous de vous faire votre idée !

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La malédiction des colombes de Louise ERDRICH

Publié le par Hélène

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♥ ♥ ♥ ♥

 Un magnifique roman polyphonique.

 

  

L’auteur :

 

Louise ERDRICH est une auteure américaine de romans et livres jeunesse. Elle est l’une des écrivains les plus emblématiques de la jeune littérature indienne.

 

L’histoire :

 

Nous sommes en 1966 et le souvenir de quatre innocents lynchés cinquante ans auparavant hante les esprits. En écoutant les récits de son grand-père indien qui fut témoin du drame, Evelina, une adolescente pleine d’insouciance, prend soudainement conscience de la réalité et de l’injustice…

 

Ce que j’ai aimé :

 

-          La beauté de l’ensemble des histoires imbriquées les unes dans les autres pour former un patchwork vivant et signifiant est époustouflante... Les destins apparemment isolés les uns des autres trouvent leur cohérence au fil des pages, prouvant qu’une histoire est composée de plusieurs individualités rassemblées par un socle commun.

 

« Quand nous sommes jeunes, les mots sont éparpillés autour de nous. Au fur et à mesure qu’ils sont assemblés par l’expérience, nous le sommes nous aussi, phrase par phrase, jusqu’à ce que l’histoire prenne forme. » (p. 414)

 

Et c’est ce socle commun que veulent garder les indiens comme une identité qu’on ne pourra plus leur voler tant que le récit durera.

 

«  Il en va de même pour toutes les entreprises desespérées auxquelles sont mêlées les limites que nous posons sur cette terre. En traçant une ligne et en la défendant, nous semblons penser que nous avons dominé quelque chose. Quoi ? La terre engloutit et absorbe même ceux qui réussissent à bâtir un pays, une réserve.  (Pourtant il y a quelque chose dans l’amour et la connaissance de la terre et son rapport avec les rêves – voilà ce qu’avaient les anciens. Voilà pourquoi en tant que tribu nous existons encore aujourd’hui.) » (p. 182)

 

-          Ce sont des histoires tragiques quelquefois, des histoires comiques, des relations illogiques, mais toujours des histoires magnifiques. Comme celle de ce violon venu sur les eaux cueillir son destinataire qui ravira ensuite de sa musique les âmes sensibles :

 

« Le son touchait instantanément quelque chose de profond et de joyeux. Ces moments forts de connaissance vraie que nous devons masquer avec la vie de tous les jours. La musique venait tapoter le dos de nos terreurs aussi. Des évènements que nous avions vécus et que nous ne voulions jamais voir revenir. Des rêves en lambeaux, des nostalgies bannies, de la peur et aussi des plaisirs surprenants. Non, nous ne pouvons pas vivre à ce degré-là. Mais de temps à autre quelque chose se brise comme de la glace et nous sommes dans la rivière de notre existence. Nous sommes conscients. » (p. 303)

 

-          Les personnages sont profondément humains, plus complexes qu’ils ne le semblent au premier abord. Par exemple, les confrontations entre le personnage du grand-père d’Evelina, Mooshum et le prêtre qui souhaite le convertir sont très drôles, même si derrière cette façade clownesque se cache une réelle souffrance.

 

 «  J’ai vu que la perte de leurs terres était logée en eux pour toujours. Cette perte entrerait aussi en moi. Au fil du temps, je découvris que le chagrin était une chose que chacun dissimulait à sa façon – mon vieil oncle grâce à sa discipline passionnée, ma mère grâce à une sévère bonté et un ordre méticuleux. Quant à mon grand-père, il pratiquait l’art patient du ridicule. » (p. 135)

 

Ce que j’ai moins aimé :

 

-          Rien.

 

Premières phrases :

 

«  En 1896, mon grand-oncle, l’un des premiers prêtres catholiques de sang indien, lança un appel à ses paroissiens pour qu’ils se retrouvent à l’église St. Joseph le cou ceint d »un scapulaire et munis de leur missel. De là, ils iraient parcourir les champs en un long rang ondoyant, et à chaque pas chasseraient les colombes à coups de bruyantes prières. »

 

Vous aimerez aussi :

 

Eden ROBINSON Les esprits de l’océan

 

La malédiction des colombes, Louise ERDRICH, Traduit de l’américain par Isabelle REINHAREZ, Albin Michel, août 2010, 22.50 euros

 

D’autres avis chez Aifelle, Choco, Keisha, Kathel

 

Merci à Carol MENVILLE des Editions Albin Michel pour cette magnifique découverte…

 

1pourcent 

 

blogoclub

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article déjà édité en octobre 2010, réédité pour le blogoclub...  

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Un bébé à livrer de Benjamin RENNER et REINEKE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥ 

Un canard, un lapin et un cochon sont dépositaires d'une mission délicate : la cigogne ayant une aile cassée, elle leur demande d'accompagner un bébé à ses parents à sa place.

Après moults tergiversations et lâchetés, les voilà en route pour Avignon.. Encore faudrait-il savoir où se trouve Avignon et comment transporter ce petit bébé ... Ils inventent alors mille stratagèmes pour aller plus vite, et surtout pour échapper aux nombreux pétrins dans lesquels ils se sont fourrés... Vont-ils mener à bien leur mission ? Le bébé arrivera-t-il sain et sauf ? 

Un album jubilatoire, décalé, un vrai régal !! A lire !

 

Présentation de l'éditeur : Vraoum 

Du même auteur : Le grand méchant renard 

 

Un bébé à livrer, Benjamin Renner, Reineke, Vraoum, 304 p.  29 euros

 

Merci à Aurore qui me l'a mis entre les mains ! 

Publié dans Jeunesse BD

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La pelouse de camomille de Mary WESLEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Chaque été neveux et nièces se rendent chez Richard et Héléna, au bord des falaises de Cornouailles, dans leur grande maison qu'agrémente une pelouse de camomille. Cet été là, la jeune Sophy est amoureuse d'Oliver, lui-même fasciné par Calypso qui, elle, virevolte à droite et à gauche. Nous sommes en 1939 et tout risque bientôt de basculer.

Par la suite tous se souviendront de cet été et de cette pelouse comme du temps de l'insouciance.

La narration superpose deux époques : quarante ans plus tard, certains des cousins et tantes se rendent à un enterrement, et se remémorent ces périodes troublées, et les relations décomplexées créées par la guerre et ses conséquences. Les couples sont libres, trouvant un équilibre bienheureux hors des schémas classiques, personne ne juge, car tous sont habités par l'urgence de vivre.

Un roman qui m'a fait pensé à la saga des Cazalet, mais en plus ramassé et intense. J'ai apprécié le vent de liberté qui court en ces pages !

A conseiller !

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu

Du même auteur : Sucré, salé, poivré ♥ ♥ ♥

Publié dans Littérature Europe

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Partie italienne de Antoine CHOPLIN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Gaspar s'installe à Rome, fuyant sa récente notoriété en tant qu'artiste. Il passe ses journées aux terrasses de café, à jouer aux échecs avec ceux qui se présentent, laissant le temps s'écouler loin de toute contingence. Un matin une jeune femme s'installe à sa table, et peu à peu, dans la langueur des jours, une relation particulière nait entre eux.

Roman au charme incontestable, Partie italienne souffre aussi de ses qualités : la légèreté des jours finit par contaminer le sujet, pourtant plus difficile autour du grand-père de Marya, prisonnier à Auschwitz, et l'histoire ne laisse finalement qu'une impression diffuse, peu marquante.

 

Des similitudes avec Le joueur d'échecs de Stefan Zweig

Présentation de l'éditeur : Les éditions Buchet Chastel

Du même auteur : La nuit tombée ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le héron de Guernica ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Radeau ♥ ♥ ♥ ; L'incendie ♥ ♥ ; Une forêt d'arbres creux ♥ ♥ ♥ ; Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar ♥ ♥ ♥ ; Partiellement nuageux ♥ ♥ ♥ ; A contre courant ♥ ♥ ; Nord-est  ♥ ♥

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Le feu sur la montagne de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥ 

Comme chaque été, le jeune Billy rejoint son grand-père sur son ranch, impatient de retrouver la vie sauvage des cow-boys. Mais cette année-là, l'atmosphère est tendue : l'US Air force s'apprête à réquisitionner le propriété de son grand père pour installer un champ de tir de missiles. Seulement, le vieil homme a toujours vécu dans son ranch et ne se laissera déloger sous aucun prétexte, même s'il est minuscule face au rouleau compresseur du pouvoir et de la modernité.

"- S'ils ont besoin de tes terres pour des raisons de sécurité nationale, tu devrais leur donner, non ? Qu'est ce qui est plus important, ta propriété, ou la sûreté nationale ?

- Personne ne serait en sûreté quand le gouvernement prend les maisons des gens."

La question de la propriété des terres, centrale sur ce continent, est au cœur du roman :

"Mais à qui appartient cette lumière ? Cette montagne ? Cette terre ? Qui possède cette terre ? Répond à ça vieux cheval. L’homme qui en a le titre de propriété ? L’homme qui la travaille ? L’homme qui l’a volée en dernier ?" 

"Est-ce que cette terre t’appartient vraiment ? Est-elle vraiment à toi ? À qui appartient la terre ? Il y a cent ans, elle appartenait aux Apaches, et rien qu’à eux. Ton père et d’autres comme lui la leur ont volée. La compagnie de chemin de fer et les grosses entreprises d’élevage et les banques ont essayé ensuite de la voler à ton père et à toi. Aujourd’hui, c’est le gouvernement qui va te la voler. Ce pays a toujours été infesté de voleurs. D’où crois-tu que cette montagne tire son nom, hein ? Dans cent ans, quand nous serons tous morts, tous enterrés, tous oubliés, cette terre sera toujours là, ce seront toujours les mêmes arpents de cactus et de sable desséchés, brûlés, qu’aujourd’hui. Et un autre voleur stupide tirera une clôture autour deux et clamera qu’ils sont à lui, qu’ils lui appartiennent, et interdira à tout le monde d’y mettre les pieds." 

Mais Le feu sur la montagne est surtout une ode à la liberté et aux grands espaces que Edward Abbey défend ardemment, ode servie par un lyrisme brûlant :

"Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d’asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l’atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C’est l’antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu’en son cœur. Alors… "

"L’été avança, chaud et sec et magnifique, si magnifique que ça vous brisait le cœur de le voir en sachant qu’il n’était pas éternel : cette lumière éclatante vibrant au-dessus du désert, les montagnes pourpres dérivant sur l’horizon, les houppes rose des tamaris, le ciel sauvage et solitaire, les vautours noirs qui planent au-dessus des tornades, les nuages d’orage qui s’amassent presque chaque soir en traînant derrière eux un rideau de pluie qui n’atteint que rarement la terre, la torpeur du midi, les chevaux qui se roulent dans la poussière pour sécher leur sueur et se débarrasser des mouches, les somptueuses aubes qui inondent la plaine et les montagnes d’une lumière irréelle, fantastique, sacrée, les cactus cierge qui déploient et referment leurs fleurs le temps d’une seule nuit, les rayons de lune qui tombent à l’oblique par la porte ouverte de ma chambre, dans le baraquement, la vue et le bruit de l’eau fraîche tombant goutte à goutte d’une source après une longue journée dans le désert… Je pourrais citer mille choses que j’ai vues et que je n’oublierai jamais, mille merveilles et mille miracles qui touchaient mon cœur en un point que je ne maîtrisais pas. "

L'auteur a su incarner ses idées à travers des personnages profondément émouvants, qu'il s'agisse du grand-père, de son petit fils prêt à tout pour celui qui lui a tout appris et l'a initié à la vie sauvage ou encore de Lee, ami inconditionnel.

Un roman lumineux qui redonne foi en l'humanité et nous enjoint à rester attachés à nos valeurs et à cette nature si facilement menacée !

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le gang de la clé à molette  ♥ ♥ ♥ (policier) ; Désert solitaire ♥ ♥ ♥ ♥

Mois de septembre : Un mois avec... (Edward Abbey pour moi)

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A celui qui...

Publié le par Hélène

Chez moi, il a une étagère pour lui seul. En hauteur.

Il est celui qui a accompagné une de ces amitiés fusionnelles d’adolescentes,

Nos éclats de rire, nos connivences, nos complicités.

Nous chantions à tue-tête Céline Dion, mais nous lisions Bobin le soir,

Comme un équilibre, comme une évidence pour guider nos vies adolescentes tâtonnantes.

Je recopiais des passages entiers de ses livres sur des cahiers dorés,

Que je relisais inlassablement ensuite pour les faire miens.

Ses mots, ses choix résonnent éternellement en moi.

Il était cet homme simple et humble qui préférait la solitude lové au sein de la nature aux éclats éblouissants des projecteurs,

Cet homme qui pouvait s’émouvoir du vol d’un oiseau, d’une libellule dans un pré, d’un arbre qui frémit,

Cet homme qui avait compris que la vie n’a de sens que dans l’émerveillement du monde.

Désormais, il est parti enchanter les anges.

Puisse son chant résonner encore jusqu’à nous...
 

En ces pages :  Les ruines du ciel  ♥ ♥ ♥ ; La part manquante ♥ ♥ ; L’homme-joie ♥ ♥ ♥ ;  Eloge du rien ♥ ♥ ♥ ; La dame blanche ♥ ♥ ♥ ; La grande vie ♥ ♥ ; L'épuisement  ♥ ♥ ♥ ♥ ; L'inespérée ♥ ♥ ♥

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Je ne suis plus inquiet de Scali DELPEYRAT

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

“Le livre, composé de proses assez brèves, qui sont autant de petits tableaux, certains très drôles, d’autres très émouvants, entretient ce sens du hiatus, de l’intervalle énigmatique. Chaque texte semble séparé d’un autre par un suspens, une chose tue… L’humour, la dinguerie, la grâce du livre sont toujours conquis sur un affolement premier, parfois même une panique, heureusement dominés et jugulés. Ainsi avance, au fil de ces textes concis et précis, la silhouette littéraire, paradoxale, drôle et mélancolique de Scali Delpeyrat.” DENIS PODALYDÈS

L'auteur met en scène différents tableaux, certains graves comme l'histoire de ses grands-parents échappés aux rafles du Vel d'Hiv, d'autres plus légers, mais toujours très justes, sincères et bienveillants. En filigrane se dessine une personnalité touchante, touchée par une grâce indéfinissable. Un livre à lire et relire pour en saisir toute la subtilité harmonieuse.

Présentation de l'éditeur : Actes sud

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Seuls sont les indomptés de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"L'obéissance est une telle habitude fondamentale dans l'esprit américain contemporain que toute forme de désobéissance est considérée comme une sorte  de folie."

Au milieu des années 50, Jack Burns est un des derniers cow-boys, s'obstinant à parcourir le Nouveau Mexique sur son cheval, aimant dormir à la belle étoile, vivant de petits boulots. C'est un homme de valeur qui est attaché à ses amis, aussi quand il apprend que son ami Paul est incarcéré, décide-t-il de le rejoindre en prison pour qu'ils puissent s'évader ensemble.

Seuls les indomptés marque la fin d'une ère, la fin d'un monde fondé sur la liberté et l'amour des grands espaces : Burns refuse de laisser ce monde derrière lui et défend sa liberté coûte que coûte, quitte à être peu à peu avalé par la modernité. Ce roman mélancolique, très cinématographique invite à vivre selon ses principes.

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le gang de la clé à molette  ♥ ♥ ♥ (policier) ; Désert solitaire ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le feu sur la montagne ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le retour du gang

Septembre : Un mois avec... Edward Abbey

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Le plâtrier siffleur de Christian BOBIN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Il est possible que, par l'attention aux choses menues, très simples, très pauvres, je trouve peut-être ma place dans ce monde." (p. 6)

Que signifie habiter poétiquement le monde ? Christian Bobin s'interroge ici et livre ses réponses, pour peut-être, enfin, mieux vivre et regarder le monde en paix... Il vante les vertus de la contemplation, et appelle cet homme perdu dans notre monde à regarder et comprendre le monde comme un enfant le ferait, en toute innocence, prêt à être réceptif à ce qui s'offre...

"Ce texte est issu d’une conversation dans la forêt. Il a pour auteur les sapins austères et les fougères lumineuses. Il y est question, mieux que dans un salon, de nos manières de vivre, c’est-à-dire de perdre. Le nom merveilleux de cette perte est la poésie – ou si l’on veut : l’humain."

Présentation de l'éditeur : Editions Poésis

Du même auteur : Les ruines du ciel   ; La part manquante ; L’homme-joie ♥ ;  Eloge du rien ♥ ♥ ♥ ; La dame blanche ♥ ♥ ♥ ; La grande vie ♥ ♥ ; L'épuisement  ♥ ♥ ♥ ♥ ; L'inespérée ♥ ♥ ♥ ; Le plâtrier siffleur ♥ ♥ ♥ 

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