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Et le Grand Prix des Blogueurs Littéraires revient à...

Publié le par Hélène

Bakhita de Véronique OLMI

Dans ce roman qui faisait partie de mes favoris, Véronique Olmi ressuscite cette magnifique Bakhita canonisée en l'an 2000 par le pape Jean-Paul II, et lui offre en cadeau ses mots bouleversants, qui l'inscrivent une nouvelle fois dans l'éternité de l'humanité. Par la puissance de son écriture, Véronique Olmi nous transporte aux côtés de cette éternelle enfant traversant des épreuves innommables, cette enfant esclave qui, même adulte, donne l'impression de garder intact en elle cette candeur insouciante connue avant ses sept ans, ne comprenant pas bien le monde qui l'entoure, mais gardant la foi en l'amour et en la générosité envers et contre tout. 

Un grand roman qui méritait ce prix de la communauté des blogueurs !

Voici les romans arrivés en tête du vote de plus de 300 blogueurs :

 

Pour rappel le grand prix des blogueurs littéraires a été créé par Agathe du blog Agathe The Book.  Ce prix est un prix annuel, décerné fin décembre, cette année le 20 décembre 2017, attribué à un roman de littérature française publié durant l’année en cours, (hors polar et romans jeunesse ou young adult, et hors poche dans un premier temps) le plus apprécié et partagé par les blogueurs.

Un grand merci à l'équipe pour cette belle initiative : Agathe The Book, Livresse Littéraire, Au fil des Livres, Bricabook, Sarahcontedeshsitoires, Carobookine, Mes Echappées Livresques, Loupbouquin, Julie Vasa

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Eclipses japonaises de Eric FAYE

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Je me dis qu'on peut obtenir n'importe quoi d'un être humain qui espère."

Plusieurs disparitions simultanées ont lieu en 1965 et 1970 : qu'il s'agisse d'un GI américain évaporé lors d'une patrouille dans la zone démilitarisée, entre les deux Corées, ou de jeunes filles japonaises, tous disparaissent sans laisser de traces, au grand désarroi de leur famille.

En 1987, le vol 858 de la Korean Air explose en plein vol. Une des terroristes responsable de l'attentat ne parvient pas à fuir, elle est arrêtée, interrogée, et la police finit par l'identifier comme étant une espionne de Corée du Nord, s'exprimant pourtant dans un japonais parfait. 

Le lien entre les disparitions et ces êtres maitrisant parfaitement les codes japonais, se dessinent peu à peu.

Eric Faye met en lumière un pan d'histoire peu connu, mais au-delà de l'aspect historique, il nous parle également de la capacité d'adaptation des êtres humains, qui peuvent se formater en fonction des besoins ou des idéologies. Que signifie appartenir à un pays quand on a été arraché très tôt à sa vie pour être emporté dans un autre monde ?  Ces êtres pourront-ils ensuite faire le chemin inverse et revenir vers leurs origines ?

Ce que j'ai moins aimé : Le choix de la narration ne permet pas de véritablement s'attacher aux destins individuels : Eric Faye choisit en effet d'alterner les points de vue à chaque chapitre, si bien que à peine le portrait d'un personnage est-il esquissé, qu'il s'efface devant un autre, laissant le lecteur démuni, et perdu face à tant de personnalités différentes. De plus certains chapitre sont à la première personne du singulier, d'autre à la troisième personne, accentuant ainsi le côté décousu du roman.

Enfin, la fin du roman, qui cherche à résoudre le sort de chaque personnage, rompt la narration, s'accélérant, puis proposant plusieurs épilogues à des époques différentes.

Bilan : Ce roman a le mérite de livrer des faits réels méconnus, mais, pour moi, il reste bancal dans sa construction et sa narration.

 

Présentation de l'éditeur : Seuil, Points

D'autres avis : Télérama ;

Du même auteur : Nous aurons toujours Paris ♥ ♥ ♥ ♥

 

Eclipses japonaises, Eric Faye, Points, septembre 2017, 240 p., 7 euros

 

Il s'agit de ma première lecture pour le jury du prix du meilleur roman Points

 

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Huis clos de Jean-Paul SARTRE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Tu n'es rien d'autre que ta vie."

Dans un salon empire, débarquent trois personnages, trois pécheurs, Garcin, Inès et Estelle. Ils en se connaissent pas, ne se sont jamais croisés, sont issus de milieux différents, mais vont devoir apprendre à vivre ensemble, dans cette pièce. Chacun des trois personnages sera jugé par les deux autres sur les actes qui ont constitué son existence. La pièce ne comporte pas de miroir, de fait c'est le regard de l'autre qui sert de jugement. Pas de bourreau dans cette antichambre des enfers, l'autre se chargera bien assez facilement du travail !

"Ouvrez ! Ouvrez donc ! J’accepte tout : les brodequins, les tenailles, le plomb fondu, les pincettes, le garrot, tout ce qui brûle, tout ce qui déchire, je veux souffrir pour de bon. Plutôt cent morsures, plutôt le fouet, le vitriol, que cette souffrance de tête, ce fantôme de souffrance, qui frôle, qui caresse et qui ne fait jamais assez mal."

L'enfer c'est le regard que nous portons sur les autres, du fait de l'image que nous leur renvoyons. cela ne signifie pas que tout rapport à l'autre est impossible,  mais qu'il faut s'abstraire de cette dépendance au jugement d'autrui.

"- Estelle, est-ce que je suis un lâche ?

- Mais je n'en sais rien, mon amour, je ne suis pas dans ta peau. C'est à toi de décider."

L'enfer, ce sera de trop porter attention au moindre haussement de sourcil de l'autre, au moindre mot à double sens, alors qu'au fond, notre vérité est en nous et non pas en l'autre.

"Alors c'est ça l'enfer. je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! Quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres."

L'homme est englué dans sa mauvaise foi, Garcin dans la pièce est lâche quand Estelle n'assume aucunement ses actes. Inès seule assume l'entièreté de ses actes, elle est la seule "authentique" de la pièce. Et sans ce réveil nécessaire, nous sommes des morts vivants, des "encroutés", nous sommes libres de nous détacher de ces contingences

"On est ce qu'on veut. (...) Seuls les actes décident de ce qu'on a voulu"

Nous pouvons changer des actes par d'autres actes, nous pouvons briser le cercle infernal, l'homme est libre et responsable de son existence, comme le répète les existentialistes. L'homme existe et se construit ensuite, et de fait, il est responsable de ses actes.

Un texte terriblement d'actualité au regard des réseaux sociaux, l'Autre par excellence...

 

Présentation de l'éditeur : Folio

 

Huis clos, Jean-Paul Sartre, Folio, 256 p., 7.80 euros

 

Publié dans Théâtre

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Souvenirs de la marée basse de Chantal THOMAS

Publié le par Hélène

♥ ♥

"L'espace est grand ouvert devant nous. Nous courons. Nos pied tapant contre une mince surface d'eau la font jaillir en étincelles.

Rien ni personne ne nous dépasse, sauf l'ombre des nuages qui court sur le sol."

 

Chantal Thomas fait revivre en ses pages sa mère, Jackie, cette femme qui s'épanouit dans la légèreté des vagues, se laissant porter, aérienne par la mer qui l'accueille. Jackie est cette jeune femme désinvolte, qui, après une promenade en vélo vers Versailles, décide de se rafraichir dans le grand Canal des jardins de Versailles et de faire quelques brasses, sans même être inquiétée par le gardien qui n'a pas même le temps de remarquer cette belle nymphe qui se fond dans le décor. Années après années, elle transmet cette passion pour la nage à sa fille Chantal. 

"De même que Colette écrit de Sido, sa mère, qu'elle a deux visages : son visage de maison, triste, et son visage de jardin, radieux, ma mère a deux visages : son visage de maison, obscur, et son visage de natation, lumineux." p.70

D'Arcachon à Menton et Nice, Chantal Thomas peint le charme de la mer en toutes saisons, les étés lumineux avec les amies de plage, les histoires que l'on se raconte devant les châteaux de sable, les hivers langoureux, tous les interstices dans lesquels se glisse le bonheur, à la fois évident et insaisissable.

"Nous sommes les chiffonnières de la mer, les glaneuses de varech, les parleuses de la princesse. Nous allons de l'avant sans nous retourner." p. 112

Dans ce beau récit, de petits riens en petits riens, Chantal Thomas peint le portrait touchant de cette Jacky fantasque et chante son amour pour la mer et la mère avec tendresse et pudeur.

 

Présentation de l'éditeur : Seuil

D'autres avis : Télérama ; Nouvel Obs ; Magazine Littéraire

Blogs : Caroline Laure

 

Elu Meilleur Récit 2017 par le Magazine Lire

 

Souvenirs de la marée basse, Chantal Thomas, Seuil, août 2017, 224 p., 18 euros

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La forêt des renards pendus de Nicolas DUMONTHEUIL

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Rafael Juntunen est un truand qui s'est enfui avec le butin, laissant son complice de l'époque se faire arrêter. Hors, le complice va sortir de prison, ce qui oblige Rafael à se terrer au fin fond de la Laponie, dans la forêt des renards pendus. Il est rapidement rejoint par un major de l'armée mis sur la touche en raison de son alcoolisme, et qui souhaite fuir sa femme. Puis une vielle lapone fuyant la maison de retraite se joint à ces joyeux drilles. La cohabitation ne sera pas de tout repos, surtout avec ces lingots d'or que Rafael cache dans la forêt, craignant la cupidité de ses colocataires... Seul le renard "Cinq-cent balles", devenu leur compagnon de route, sait où est enterré le trésor...

Ces hommes perdus dans cette grande forêt apprennent l'un de l'autre, aidés par la vieille femme, loin de toute civilisation, ils redeviennent peu à peu humains. Nicolas Dumontheuil a parfaitement rendu l'univers tendre et déjanté de Arto Paasilinna et les dessins aux tons sépia, surprenants au début de lecture,  s'accorde harmonieusement au destin en suspension de ces deux hommes.

  

Présentation de l'éditeur : Futuropolis

D'autres avis : Yves

 

La forêt des renards pendus, Nicolas Dumontheuil, d'après l'oeuvre de Arto Passilinna, Futuropolis, août 2016, 144 p., 21 euros

 

Cette BD est en course pour le prix du polar SNCF dans la catégorie Bd et elle est à découvrir en e-livre ce mois-ci sur le site de la SNCF : ICI

 

C'était ma Bd de la semaine, chez Noukette aujourd'hui

 

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Pourquoi les oiseaux meurent de Victor POUCHET

Publié le par Hélène

♥  ♥ ♥

Un phénomène étrange semble se produite en Haute Normandie : des oiseaux tombent du ciel, raides morts et s'échouent sur les plages dans l'indifférence générale. Mais le narrateur, parisien originaire de Normandie décide de se rendre sur place pour enquêter. Il choisit alors la voie de l'eau et embarque sur le Seine-Princess, un bateau de croisière qui descend la Seine.

En fait, pour résumer, c'est l'histoire d'un homme qui a "la vie sur le bout de sa langue". Ainsi il se retrouve sur une péniche à guetter des oiseaux qui tombent du ciel, morts et mène une enquête pour laquelle personne ne l'a missionné.

"Sur le bout de la langue les engagements, les choix, les aventures de l'esprit, la vie sociale et les conquêtes.J'avais l'impression de passer ma vie à ne pas articuler complètement ce qui m'arrivait et à sacrifier tout un tas de syllabes, de mots et de phrases-projets."

Il tente de mettre de l'ordre dans sa vie porté par sa quête, prétexte pour revenir vers ses origines et se réconcilier avec son père ? Prétexte surtout pour se perdre dans des circonvolutions qui évitent de penser à l'essentiel...

Avec humour et intelligence, Victor Fouchet peint le portrait d'un homme perdu qui retrouve peu à peu le chemin vers la logique et sa vie.

"Le scrabble frustre comme la vie : je pourrais faire un mot sublime là tout de suite, mais il manque toujours une lettre, un endroit où le placer. On voudrait les thésauriser, les garder au chaud pour abattre ses cartes d'un seul coup, plier le jeu, ranger ses gaules et aller se coucher avec le mot de la fin. Mais on est obligé de jouer à chaque tour. Jusqu'à ce qu'un autre mot sur le plateau offre une perspective inédite, salvatrice. Il  y a des gens compte double, des après-midi compte triple; des journées Y (dix points), de très nombreuses matinées E, A ou S (un point), il y a surtout des jours où de toutes les lettres placées devant nous on ne réussit à tirer aucun mot."

Un roman érudit pour un beau portrait d'homme.

 

Présentation de l'éditeur : Finitude

 

Pourquoi les oiseaux meurent, Victor Pouchet, Finitude,septembre 2017, 192 p., 16.50 euros

 

Merci à l'éditeur.

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Quand sort la recluse de Fred VARGAS

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Pour découvrir qui est cette recluse inclue dans le titre, il faudra attendre avec patience que l'auteure, avec talent, nous emmène dans une direction, puis une autre, prenant plaisir à promener son lecteur au gré de ses intrigues et de ses mots. Elle suit les méandres labyrinthiques de son commissaire préféré, un homme qui va son rythme, ne se presse pas, mais suit son idée fixe sans la lâcher. Il s'aide de la marche pour progresser dans ses pensées : "Les secousses de la marche, de la déambulation, mettent en mouvement les micro-bulles gazeuses qui se promènent dans le cerveau. Elles bougent, se croisent, se cognent; Et quand on cherche des pensées, c'est une des choses à faire."

Il s'attache aux pattes de sa recluse quitte à laisser en route une partie de son équipe. Il ne faudra rien de moins qu'un coup de poing pour remettre les idées en place à un Danglard vacillant, une solution certes un brin violente, mais qui s'avèrera diablement efficace. 

La recluse arrivera doucement sur ses pattes de velours et s'installera au fil des pages, comme un fil conducteur qui tisse sa toile lentement. Ceux qu'elle prendra dans ses rets devront se méfier ...

Comme toujours chez Fred Vargas, les personnages sont bien campés et le plaisir des mots se fait sentir avec des dialogues enlevés et spirituels. Un vrai plaisir !

 

Présentation de l'éditeur : Flammarion

Du même auteur : Temps glaciaires ♥ ♥ ♥ 

D'autres avis : Babélio

 

Quand sort la recluse, Fred Vargas, Flammarion, mai 2017, 480 p., 21 euros

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Les voyages d'Anna de Emmanuel LEPAGE

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Je revois encore le jeune Abdellah nous servir le thé à la menthe dans le soleil couchant ; je sens encore le sable chaud du désert au creux de ma paume..."

Entre 1885 et 1910, Anna parcourt le monde en compagnie de Jules Toulet, le célèbre peintre voyageur. Pour le peintre, la belle jeune femme agit comme une muse, et bien souvent, il la prend comme modèle. Les années passent, puis Anna quitte un Jules qu'elle laisse désoeuvré. Aujourd'hui, alors qu'elle parcourt les carnets que Jules lui a laissés, Anna lui écrit la lettre qu'il a attendue toute sa vie.

Par le biais des dessins, elle revient sur les voyages qu'ils ont accompli ensemble à travers quinze pays, de Venise à l'Antarctique en passant par le Cameroun, le Maroc, le Mexique... Par ses lettres, elle retrace son histoire et livre son état d'esprit.

Emmanuel Lepage signe là un superbe carnet de voyage "scénarisé" entre le carnet et la bande dessinée, avec des textes écrits par Sophie Michel.

Ce que j'ai moins aimé : Malheureusement, pour moi, le style de l'histoire n'est pas à la hauteur des dessins : "J'ai connu toutes sortes d'amours, mais ai-je connu l'Amour avec un grand A ? " / " En fait, je le sais maintenant, tu étais venu me chercher, tu espérais que j'aie mûri, tu souhaitais plus que tout que je visse ton amour. Et moi... Je ne connaissais pas d'attache, je ne connaissais même pas d'attache, je ne connaissais même pas le mot "demain" et j'ai continué d'être le feu-follet que je suis toujours."

J'aurais aimé plus de poésie pour s'accorder aux dessins, mais je reconnais que la barre était haute !

A noter qu'il existe une suite : Les voyages d'Ulysse

 

Présentation de l'éditeur : Daniel Maghen

Du même auteur :  Un printemps à Tchernobyl ♥ ♥ ♥ Voyage aux îles de la Désolation ♥ ♥ 

 

Les voyages d'Anna, Emmanuel Lepage, Editions Galerie Daniel Maghen, 2005, 23 euros

 

C'était ma BD de la semaine hébergée cette semaine par Moka

 

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Dans ce jardin qu'on aimait de Pascal QUIGNARD

Publié le par Hélène

♥ ♥

Le révérend Simeon Pease Cheney, dans les années 1860-1880, eut ce projet fou de retranscrire les moindres sons musicaux de ce qu'il cotoyait avec joie au quotidien, du chant d'oiseau au bruit de l'eau du robinet qui goutte dans le seau à demi plein. Pour lui, même les choses inanimées ont leur musique, il suffit de tendre son oreille pour saisir ces subtiles symphonies célestes. Malheureusement, il n'est pas pris au sérieux, il faudra que son fils (dans la vraie vie) ou sa fille dans l'oeuvre de Quignard publie  « Wood Notes Wild, Notations of Bird Music » à compte d’auteur après sa mort. Quelques années plus tard, ce livre sera remarqué par le compositeur Anton Dvorák et lui inspirera, en 1893, le « Quatuor à cordes n° 12 ».

Ce destin double - celui de ce vieux musicien passionné par la musique de la nature et sa fille qui a lutté pour faire reconnaitre son oeuvre - a inspiré à Pascal Quignard ce texte hybride entre pièce de théâtre et chant poétique. L'auteur met l'accent sur la vie intime fantasmée du révérend : marié à une femme qu'il adorait, il la perd lors de l'accouchement de sa fille et restera inconsolable face à cette perte brutale. Il est obsédé par l'image de sa femme disparue et arpente le jardin qui lui était cher pour mieux la retrouver.

Ce que j'ai moins aimé : En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à davantage de passages sur l'aspect artistique du révérend, sur cet étrange projet tellement fascinant. Mais Pascal Quignard a choisi de porter son récit vers la tristesse, cette peine incommensurable ressentie à la mort d'un être cher.

Bilan : Le portrait triste et touchant d'une homme hanté par la mort de sa bien-aimée.

 

Présentation de l'éditeur : Grasset

Du même auteur : Les solidarités mystérieuses ♥ ♥ ♥ ♥ ; Villa amalia ♥ ; Une journée de bonheur ♥ ♥ ♥

 

Dans ce jardin qu'on aimait, Pascal Quignard, Grasset, mai 2017, 176 p., 17.50 euros

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Grand Prix des blogueurs 2017

Publié le par Hélène

Cette année Agathe du blog Agathe The Book a eu l'excellente idée de lancer le premier prix des blogueurs littéraires 2017

Ce prix est un prix annuel, décerné fin décembre, cette année le 20 décembre 2017, attribué à un roman de littérature française publié durant l’année en cours, (hors polar et romans jeunesse ou young adult, et hors poche dans un premier temps) le plus apprécié et partagé par les blogueurs.

  • Pourquoi ce prix ?

Pour deux objectifs simples :

-> Récompenser un roman partagé sur la toile par des lecteurs engagés
-> Valoriser la communauté des blogueurs littéraires

  • Qui sont les blogueurs habilités à participer ?

TOUS les blogueurs, ayant un blog actif, un compte Babelio, un compte Booktube, ou bien un compte Instagram ou Facebook OUVERT dans lesquels ils chroniquent, partagent, et interagissent avec d’autres blogueurs.

Il n’y a pas de nombre minimum de followers, ni d’âge minimum requis.
Les blogs et les comptes seront vérifiés.

 

  • Pour qui votent-ils ?

L’avantage qu’ont les blogueurs sur les lecteurs, c’est qu’ils se tiennent au courant des parutions, des nouveautés, des autres prix littéraires, ils connaissent bien les maisons d’édition et ce qu’elles proposent. C’est pourquoi ce prix n’a besoin d’aucune pré-sélection, les blogueurs ne se basent que rarement sur le top ten des ventes, au contraire, ils recherchent l’exclusivité, le roman dont on a encore peu parlé.

Le fonctionnement du prix est simple : les blogueurs indiqueront directement leur choix en jetant leur dévolu sur  DEUX romans français de l’année qu’ils ont le plus aimé, le roman qui les a marqué, celui qu’ils ont adoré partager.
Les votants sont tenus de bien réfléchir avant le vote, aucun changement ne pourra être pris en compte.

  • Comment voter?

Les votes commenceront chaque année fin novembre, dès le signal de l’organisateur du Prix. (en l’occurence j’inaugure cette année le premier Prix, mais rien ni personne ne contre-indique de changer d’organisateur.) Les modalités du Prix sont modulables.
L’idée est de ne soumettre aux votants aucune influence, ils sont entièrement libres de voter pour leurs deux romans favoris, sans contrainte de lecture ni catégories.
Ainsi, en fonction des votes ressortira le roman préféré de la toile.

—> Chaque blogueur envoie confidentiellement par mail à l’adresse ci dessous:

– Le nom du roman ou des deux romans élus et de leurs auteurs 
– Le lien vers son blog et/ou le nom du compte Instagram ou Facebook

grandprixdesblogueurs@gmail.com

Les votants sont tenus de faire passer l’information au plus grand nombre de leurs codisciples, avant, pendant et après le vote. Plus le Prix des Blogueurs sera su et vu de tous, plus celui-ci deviendra fort et influent.

  • Attribution du prix

L’organisateur du Prix se charge ensuite de recenser la liste des romans prisés et leur récurrence.
Le roman ayant été nommé le plus de fois sera ainsi désigné lauréat du Grand Prix des Blogueurs Littéraires, sous contrôle d’un huissier de justice.
L’auteur, comme le blogueur, ne gagne rien, si ce n’est la joie et la fierté d’avoir été élu par un public hétéroclite de lecteurs avertis et connectés, sans délibération opaque.
La maison d’édition du lauréat sera contactée dans les plus brefs délais afin de relayer l’information et couronner le lauréat de cette nouvelle distinction.
Les lecteurs achèteront ainsi un roman qui aura su plaire à une communauté à laquelle ils peuvent s’identifier.

 

N'hésitez pas à participer, pour tout vous dire, j'ai voté pour Bakhita de Véronique OLMI et Légende d'un dormeur éveillé de Gaëlle NOHANT

 

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