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Sans collier de Michèle PEDINIELLI

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Ghjulia Boccanera, détective privée, participe à la recherche d'un ouvrier mystérieusement disparu sur un chantier niçois. Dans sa quête, elle croise l'histoire de l'Italie des années 1970 avec ceux qu'on appelait les cane sciolti, chiens sans collier, parce que ces hommes et ces femmes ne voulaient appartenir à aucune organisation politique mais rêvaient de changer le monde.

La construction ne suit pas seulement le point de vue de Ghjulia, certains chapitres sont consacrés à ces "cane sciolti" et d'autres à une jeune femme amnésique qui tente de retrouver des pans de son passé. Tout s'enchaine et finit par se rejoindre au cœur de Nice...

Il s'agit de la quatrième enquête de Ghjulia et il est préférable de lire la série dans l'ordre pour saisir tout le sel de l'intrigue et des personnages. Ici nous découvrons un nouveau décor, l'Italie mais avec toujours ces questions sociales placées au cœur des romans de l'autrice.

Une série à découvrir !

Présentation de l'éditeur : Editions de l'aube

Du même auteur : (dans l'ordre) :

Boccanera ♥ ♥ (Policier) ; Après les chiens ♥ ♥ ♥ (Policier) ; La patience de l'immortelle  ♥ ♥ ♥ (Policier) ;

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L'été de Katya de TREVANIAN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"On partage le bonheur avec tout le monde... avec de parfaits inconnus. C'est partager la tristesse et la douleur qui compte." p113

Jean-Marc est un jeune médecin qui officie auprès d'un confrère plus âgé à Salies un petit village du pays basque. Un beau jour il rencontre la charmante Katya Treville qui lui demande de porter secours à son frère jumeau Paul ayant fait une chute malencontreuse. Jean-Marc se rapproche alors de cette famille, de Katya, jeune femme fuyante assez fascinante dont il tombe amoureux, de son frère Paul plutôt hostile à cette relation, et du père, un scientifique passionné. Peu à peu, il comprend qu'un mystère entoure cette famille...

L'atmosphère est légère au début du roman, portée par cette jeune fille diaphane toujours habillée en blanc, les dialogues fusent, les sentiments se dévoilent. Puis, peu à peu, les attitudes du frère et de la belle Katya intriguent et le roman bascule dans le thriller psychologique.

L'auteur maitrise parfaitement ce savant mélange des genres et son style remarquablement fluide emporte le lecteur incidemment dans les tréfonds de l'âme humaine. Du grand art !

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

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Printemps des poètes 2

Publié le par Hélène

 

Publié dans Poésie française

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Du bruit dans le ciel de David PRUDHOMME

Publié le par Hélène

♥ ♥

En octobre 2020, David Prudhomme plonge dans son passé en retournant sur les pas de son enfance, dans la maison familiale de Grangeroux, près de Châteauroux. Il se souvient de la première fois qu'il est arrivé dans la région, de sa maison, de l'ancienne base militaire construite en 1951, à côté des entrepôts de l'Otan qui desservent l'Europe. L’impression de vivre à la campagne est démentie par le bruit des réacteurs des avions cargos irakiens qui, entre 81 et 89, décollent chargés des armes vendues par la France à Saddam Hussein alors en guerre contre l’Iran. David Prudhomme déroule alors les années d'enfance et d'adolescence, puis l'âge adulte et peint le changement progressif de ce territoire aux prises avec l'évolution du monde.

Ce que j'ai aimé :

L'aspect biographique est intéressant, il permet de mieux comprendre l'auteur et ses origines.

Ce que j'ai moins aimé :

L'ennui perce peu à peu, le propos était trop "géographique" à mon goût, il manquait de charme...

Bilan :

Une déception !

 

Du même auteur : Rébétiko ♥ ♥ ♥ (BD) ;  La traversée du Louvre ♥ ♥ (BD) ; Vive la marée ♥ ♥ ♥ ♥ (BD)

Présentation de l'éditeur : Futuropolis 

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Printemps des poètes 1

Publié le par Hélène

 

Publié dans Poésie française

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On s'y fera de Zoya PIRZAD

Publié le par Hélène

♥ ♥

En plein cœur de Téhéran, Arezou dirige l’agence immobilière qu’elle a héritée de son père, aux côtés de sa meilleure amie Shirine. Pour le reste, elle est prise en étau entre une mère qui règne en princesse d’un monde révolu, et une fille qui ne rêve que de Paris et de liberté…

Ce que j'ai moins aimé :

- J'ai trouvé le roman assez long, relativement poussif et finalement assez décevant. En se centrant sur la relation sentimentale le ton est devenu trop léger pour le propos et finalement l'alliance entre cette légèreté et la gravité des sujets liés à la condition de la femme en Iran noie le propos.

- Les personnages de la mère et de la fille sont profondément horripilants et Arezou n'a pas suffisamment de personnalité et de consistance pour offrir un vrai personnage digne d'intérêt capable de sauver le roman.

 

Du même auteur : Un jour avant Pâques  ♥ ♥ ♥ ; C'est moi qui éteins les lumières ♥ ♥ ♥ ♥

Présentation de l'éditeur : Zulma

Publié dans Littérature Asie

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Rue des boutiques obscures de Patrick MODIANO

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Des lambeaux, des bribes de quelque chose me revenaient brusquement au fil de mes recherches. Mais après tout, c'est peut-être ça, une vie..."

Alors que son patron prend sa retraite, Guy Roland, détective, se lance dans une dernière enquête : il part sur les pistes de son passé pour reconstituer le puzzle de sa vie et retrouver une identité perdue dans une amnésie quinze ans auparavant. Serait-il Jimmy Pedro Stern ? Qui est cette Denise Coudreuse qui aurait partagé sa vie ? Qui sont Freddie Howard de Luz, anglais de l'ile Maurice, ou encore Gay Orlow danseuse américaine d'origine russe, André Wildmer, ancien jockey anglais. Et comment relier ces éléments disparates ? Tout ne semble -t-il pas prendre sens à Megève en 1940 alors qu'ils fuient Paris devenu trop oppressant sous l'occupation allemande ? Mais finalement "Nos vies ne sont-elles pas aussi rapides à se dissiper dans le soir que ce chagrin d'enfant ?"

Le personnage principal erre dans Paris, croise des silhouettes, s'accroche à l'espoir insensé qu'elles pourront lui rendre des lambeaux de son passé, pense être sur une piste qui s'épuise rapidement, mais il repart à l'affût, dans cette éternelle quête d'identité de l'humain.

“Drôles de gens. De ceux qui ne laissent sur leur passage qu’une buée vite dissipée. Nous nous entretenions souvent, Hutte et moi, de ces êtres dont les traces se perdent. Ils surgissent un beau jour du néant, et y retournent après avoir brillé de quelques paillettes. Reines de beauté. Gigolos. Papillons. La plupart d’entre eux, même de leur vivant, n’avaient pas plus de consistance qu’une vapeur qui ne se condensera jamais”.

Les bribes décousues qu'il parvient à reconstituer finissent par créer un être de chair et de sang qui palpite et prend vie sous les yeux crédules du lecteur, définitivement sous le charme de cet être de papier...

"Je crois qu'on entend encore dans les entrées d'immeubles l'écho des pas de ceux qui avaient l'habitude de les traverser et qui, depuis, ont disparu. Quelque chose continue de vibrer après leur passage, des ondes de plus en plus faibles, mais que l'on capte si l'on est attentif."

 

Prix Goncourt 1978

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : L'herbe des nuits ♥ ♥ ; L'horizon ♥ ♥ ♥ ; Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier ♥ ♥ ♥ ; Dimanches d'août ♥ ♥ ♥ ; Un cirque passe ♥ ♥ ♥ ; Encre sympathique ♥ ♥ ♥

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Printemps des poètes 2023

Publié le par Hélène

Édition 2023
FRONTIÈRES

Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits.

Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser. Ce danger qu’il nous faut conjurer.

D’antan à aujourd’hui, et à demain déjà. La peur et l’émotion qu’éprouvait Jean Genet au passage des frontières. La savante malice de Gilles Lapouge  : « les frontières, je les aime et je les déteste  ». La longueur de vue de Michel Butor qui, ayant le goût des lieux-dits, vivait volontairement «  À l’écart  » ou «  À la frontière  », expliquant  : «  Traverser les frontières m’aide à voir  ». Allons donc y voir, plus loin que les paroles, les démarcations et les pensées toutes faites, là où les mots ouvrent l’espace. Outrepassent les pointillés des cartes. Là où l’être et l’âme en mouvement l’emportent sur l’à-plat des planisphères.

Sophie Nauleau

Publié dans Poésie française

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Dans les eaux du lac interdit de Hamid ISMAILOV

Publié le par Hélène

♥ ♥

A bord d'un train qui traverse les steppes Kazakhes, un voyageur rencontre un jeune musicien jouant du violon de façon prodigieuse. Le garçon ne semble pas avoir plus de douze ans, et pourtant il en a vingt-sept. Il raconte alors son histoire au voyageur.

Le jeune Yerzhan vit une enfance plutôt épanouie, il est amoureux de la belle Aisulu et tous deux prévoient de se marier à l'âge adulte. Comme il est doué en musique, son oncle l'emmène prendre des cours de violon auprès de Petko.

A quelques dizaines de kilomètres de Kara-Shagan se trouve la Zone et le Lac interdit. Personne ne s'y baigne, c'est défendu, et pourtant le jeune Yerzhan va repousser les interdits...

Dans ce court roman, il est question d'essais nucléaires, d'amour, de jalousie, de contes, avec en toile de fond cette atmosphère un peu magique des légendes millénaires.

Ce que j'ai moins aimé :

Le fil narratif se perd quelquefois entre le récit et l'imagination du narrateur à qui Yerzhan raconte son histoire et entre ladite histoire du jeune homme. Il m'a manqué un petit supplément (de narration peut-être) pour être totalement conquise...

 

Présentation de l'éditeur : Denoël

Publié dans Littérature Asie

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Mma Ramotswe détective de Alexander McCALL SMITH

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

A la mort de son père, Mma Ramotswe a choisi d'utiliser son héritage pour ouvrir une agence de détectives à Gaborone, capitale du Botswana. Célibataire, elle utilise son énergie pour résoudre les enquêtes que l'on veut bien lui confier, de l'infidélité supposée du mari, à la disparition d'enfants en passant par les arnaques à l'assurance et autres entourloupes bien ficelées. Elle hésite toutefois à accepter la demande en mariage d'un gentleman garagiste nommé JLB Matekoni.

Mma Ramotswe est une femme de tempérament qui, après un mariage malheureux, ne s'en laisse plus compter et n'a pas peur de se confronter aux hommes. Ses enquêtes s'enchainent et permettent de découvrir la culture du pays et la personnalité des habitants.

Un vrai plaisir de lecture, je ne pense pas que je lirai les 18 tomes, mais j'ai passé un bon moment !

 

Présentation de l'éditeur : 10-18

A noter que le roman a été adapté en série :

 

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