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Victime 2117 de Jussi ADLER OLSEN

Publié le par Hélène

 ♥ ♥

Nombreux sont les réfugiés qui échouent sur les côtes méditerranéennes pour gagner ce qu'ils pensent être l'eldorado. Cette victime là est la 2117ème de l'année et le journaliste Joan Aiguader est décidé à enquêter sur elle. Mais cette mort-là ne semble pas seulement due à la noyade... Pour Assad, appartenant au département V de Copenhague depuis dix ans, cette victime n'est pas n'importe qui, elle surgit du passé et fait ressurgir des fantômes qui risquent de bousculer son univers. Les secrets surgissent, et avec eux les monstres enfantés par le djihadisme, monstres que vont combattre Carl et son équipe du département V.

Ce récit bien mené tient de bout en bout en haleine son lecteur, le laissant le souffle court au fur et à mesure que l'horreur de la situation se dévoile.

Ce que j'ai moins aimé :

- J'ai ressenti un petit regret de ne pas avoir suivi la trajectoire des autres personnages en lisant les tomes précédents dans l'ordre ... De fait, je vous remets en bas de la page la série dans l'ordre.

- L'histoire est assez dure, âmes sensibles, s'abstenir

Bilan :

Un roman aux implications glaçantes profondément ancré dans l'actualité !

 

Prix Babelio polar et thriller 2020.

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Miséricorde ♥ ♥ (policier) ;  Délivrance  ♥ ♥ ♥ ♥ (policier) ;  Dossier 64 ♥ ♥ (policier)

La série dans l'ordre (et il vaut mieux la lire dans l'ordre) :

- Miséricorde

- Profanation

- Délivrance

- Dossier 64

- L'effet papillon

- Promesse

- Selfies

- Victime 2117

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Les belles personnes de Chloé CRUCHAUDET

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Le secret, m'a-t-il dit, n'est pas d'être prince - qui croirait à cette fable ? - mais d'agir en prince, tous les jours. Et c'est ça le véritable héroïsme. rendre à chaque jour sa beauté, contempler le monde dans les quelques paires d'yeux qui, au milieu de la foule, nous adressent pourtant mille promesses."

« Faire des portraits d'anonymes ». Cette idée, impulsée par le festival Lyon BD, a assez vite interpellé Chloé Cruchaudet. Elle a alors modelé cette proposition pour rendre le dispositif interactif : un appel à contributions a été lancé, afin de recueillir des éloges de « belles personnes » ; l'objectif étant d'inciter les gens à ne pas se fier aux apparences. Son choix s'est orienté vers quatorze témoignages parmi ceux qu'elle a jugés les plus étonnants ou touchants : Denise, présumée sorcière, Mint, chien d'aveugle, ou encore Mme Neuville, professeure de philosophie... Chacune de ces belles personnes étant singulière, l'autrice a souhaité adapter son traité graphique à chaque récit. Et en fin d'ouvrage, ces contributions textuelles sont retranscrites dans leur forme originelle avec, en vis-à-vis, un portrait pleine page.

Elle met ainsi en avant son admiration envers les personnes discrètes, elle incarne le quotidien dans plusieurs visages. Sa bienveillance est profondément émouvante, d'autant plus qu'elle se livre aussi personnellement en mentionnant notamment son frère : 

"Le monde bien souvent ne voit rien, c'est pour ça qu'il faut lui rappeler à quel point mon frère est courageux et formidable, pour ne pas que le monde l'oublie à force de ne pas le voir. Pour ne pas que le monde l'oublie, parce qu'on voudrait que les belles personnes soient belles et bien portantes. Alors qu'il y a tous les autres, les cassés, les abîmés... qui portaient pourtant en eux toutes les promesses du monde quand ils sont nés."

 

 

Ce magnifique album nous encourage à rester attentif à ceux qui nous entourent et à leur sourire, pour tirer le meilleur d’eux-mêmes, pour les amener à être de belles personnes.

Un essentiel !

 

Présentation de l'éditeur : Editions Soleil

Du même auteur : Mauvais genre ;

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La vérité sur la lumière d Audur Ava OLAFSDOTTIR

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"On dit que l'homme ne se remet jamais d'être né. Que l'expérience la plus difficile de la vie, c'est de venir au monde. Et que le plus difficile ensuite, c'est de s'habituer à la lumière."  p 129

Dyya est sage-femme, "mère de la lumière". Elle est issue d'une lignée de sage-femmes quand ses parents dirigent des pompes funèbres et que sa sœur météorologue commente l'arrivée des tempêtes. La vie, résumée en une famille : la naissance, les tempêtes et la mort.

Diyya livre ses éblouissements, puisque "Il n'y a pas grand chose sous le soleil qui puisse surpendre une femme ayant une si longue expérience du métier. Si ce n'est l'être humain lui-même." En effet, si les petits arrivent démunis dans cette nouvelle aube, les parents sont quelquefois tout aussi surpris, innocents face à cet être qu'ils doivent mener vers le meilleur. certaines sages-femmes elles-mêmes se créent des angoisses, redoutant de ne pas être à la hauteur de leur mission. Mais Diyya et son expérience rassure les uns et les autres, avec humanisme et tendresse. Elle est comme guidée par son héritage, et par sa grand-tante disparue, elle-même sage femme.

C'est d'ailleurs en rangeant les cartons de sa grand-tante, que Diyya découvre une œuvre dans laquelle il est question de lumière et de nature.

Et cette lumière resplendit tout au long de ce roman tellement atypique, si beau. La beauté se découvre peu à peu, au détour d'une phrase, d'une fulgurance, d'un mot qui résonne soudain plus fort qu'un autre dans notre âme de lecteur.

Ces pages profondément humanistes et touchantes mettent au monde délicatement une nouvelle façon de regarder le monde !

Présentation de l'éditeur : Zulma

Du même auteur : Rosa candida ♥ ♥ ♥ ♥ ;  L’embellie  ♥ ♥ ♥ ; L'exception ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le rouge vif de la rhubarbe ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Ör ♥ ♥ ♥ ; Miss Islande ♥ ♥ ♥ 

Publié dans Littérature Europe

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Top 20 des livres

Publié le par Hélène

Sur Instagram court un challenge organisé par Un livre chacune qui consiste à citer les vingt livres qui nous ont le plus marqués / secoués . Je me suis prêtée au jeu. Je me suis rendue compte que ces choix étaient souvent dus à des rencontres marquantes, des partages harmonieux...

Les contes d'Enid Blyton, et La série des Alice, lus et relus en rallumant en douce la lumière bien après l'extinction officielle des feux...

Jane Eyre, lu très tôt - en 6ème je crois - d'un romantisme parfaitement adapté à mon adolescence !

Le vent sombre, lecture partagée avec ma sœur et mon père, je le relis actuellement, je l'aime toujours autant !

Que ma joie demeure est l'un de mes livres préférés, il incarne ma vision de la vie :

"Ce n'est pas vrai. S'il n'y avait pas de joie, il n'y aurait pas de monde. Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas de joie. Quand on dit qu'il n'y a pas de joie, on perd confiance. Il ne faut pas perdre confiance. Il faut se souvenir que la confiance c'est déjà de la joie. L'espérance que ça sera tout à l'heure, l'espérance que ça sera demain, que ça va arriver, que c'est là, que ça attend, que ça se gonfle, qua ça va crever tout d'un coup, que ça va couler dans notre bouche, que ça va nous faire boire, qu'on n'aura plus soif, qu'on n'aura plus mal, qu'on va aimer." 

Un été dans l'ouest a provoqué en moi des velléités de voyages et m'a fait comprendre combien la liberté comptait à mes yeux.

Christian Bobin marque ma rencontre avec Fanette, une amitié forte, inoubliable.

Proust fut un éclair fulgurant quant à la place de la littérature dans ma vie, lecture partagée avec Julie cette fois-ci.

"Le rôle de la littérature est de révéler des réalités cachées sous des vérités acquises."

Saint John Perse : le sujet de mon mémoire, suggéré par Henriette Levillain, présente à une période importante de ma vie

Une année à la campagne et Jacques Poulin sont en relation avec ma rencontre avec Bénédicte que je garde toujours dans mon cœur, tendrement.

François Cheng a une sensibilité qui me parle et là encore je partage cette passion avec ma mère et ma sœur.

Jorn Riel m'a sorti de la déprime plus d'une fois !

Swan Peak est un de mes romans policiers préférés.

Ma famille et autres animaux et les autres romans de la série sont des bols d'air tellement drôles et tonifiants !

La patience des buffles sous la pluie est un jalon essentiel puisque il est le premier article de ce blog. Le texte suivant m'accompagne souvent :

"Quand je l’ai rencontrée, j’étais tellement heureux que je me suis écrit une longue lettre dans laquelle j’ai raconté tout mon bonheur dans les moindres détails, je n’ai rien oublié, tout ce qu’on a vécu, tout ce que j’éprouvais, tout ce que je pensais, tout ce qu’elle disait, tout, même les  choses les plus insignifiantes. Ensuite je me suis envoyé la lettre en recommandé avec accusé de réception, et quand je l’ai reçue, je l’ai rangée dans un coin. Quelques années plus tard, on était
toujours ensemble et, franchement c’était plus pareil. On avait tous les deux changé, on s'aimait
plus du tout de la même façon, notre amour était beaucoup plus sourd, enfoui, tellement enfoui
que c'était à se demander si on s'aimait encore. À tel point que j’ai pensé à me barrer.  Alors
j’ai décacheté la lettre. Ça m’a suffi pour me convaincre de rester. "

Comment Wang Fo fut sauvé et Le héron de Guernica : deux textes qui allient poésie et engagement, ils rappellent le rôle essentiel de l'art et de la beauté.

Petit Pays : ce roman m'a permis de découvrir les chansons de Gaël Faye, des textes magnifiques !

Mike Horn : L'aventurier par excellence, qui nous rappelle de ne jamais perdre la foi en nos projets. Son parcours est extraordinaire. Chacune de ses phrases me touchent.

"Au cœur de la longue nuit polaire, je me suis laissé guider par mon instinct. Tout était simple : vivre, chercher un endroit pour se reposer, manger. C'est dans les grandes épreuves que se révèle l'étincelle humaine. c'est devant l'immensité de la montagne que je suis moi-même, petit, mais bien là. Il serait bien sûr illusoire de rejeter notre civilisation moderne. Mais il faudra bien retrouver le sens premier des choses. Le miracle des feuilles au printemps, le parfum du vent, le bourdonnement des abeilles, la beauté de l'horizon... Toutes nos puces électroniques, nos ordinateurs, nos écrans et nos robots ne nous donneront jamais le bonheur. "

 

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Washington Black de Esi EDUGYAN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Quelle est la vérité de toute vie, Titch ? Je doute que même l'homme qui la vit soit en mesure de la dire. On ne peut pas connaître la vraie nature de la souffrance des autres.

- Non, mais on peut faire de son mieux pour ne pas l'aggraver." p 469

La Barbade, 1830. Washington Black, onze ans, est esclave dans la plantation de Erasmus Wilde, homme violent et sans cœur. Washington est protégé par une vieille esclave, Big Kit, jusqu'au jour où le propre frère de Erasmus le prend sous son aile, en tant qu'assistant. Christopher Wilde surnommé Titch a en effet un projet novateur : il veut construire un ballon dirigeable. Cet homme abolitionniste soutient alors le jeune Washington, fasciné par ses talent de dessinateur, il s'attache à lui et le défendra, quoiqu'il lui en coute.

Ce roman aux multiples aventures emporte son lecteur de La Barbade à Londres en passant par le Pôle Nord. Le jeune Washington apprend le prix de la liberté au fil des péripéties et aiguise peu à peu son jugement sur les personnes qui l'entourent. Lui aussi devra revoir ses préjugés et s'ouvrir pour trouver sa propre identité.

Un roman d'aventures passionnant !

 

Présentation de l'éditeur : Folio

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Tant qu'il y aura des cèdres de Pierre JARAWAN

Publié le par Hélène

♥ ♥

Un proverbe dit "Si quelqu'un croit avoir compris le Liban, c'est qu'on le lui a mal expliqué."

Les parents de Samir le narrateur ont fui le Liban et se sont réfugiés en Allemagne où ils vivent heureux entourés de leurs amis. Mais un beau jour Brahim, le père si gai et heureux de vivre de Samir change, il devient distant, triste et finit par disparaitre sans laisser de traces, laissant sa famille désemparée. Samir n'a que huit ans et ce drame le marquera à jamais.

Des années plus tard, alors qu'il doit se marier, il comprend qu'il ne pourra lui-même fonder une famille s'il ignore ce qui s'est passé. Il se rend donc à Beyrouth, sur les traces de son père. Guidé par les contes que lui racontait son père le soir, il relève les indices et tente de reconstituer le destin de son père.

Ce que j'ai aimé :

L'enquête s'efface peu à peu pour laisser place à une nonchalance, reflet de l'état d'esprit du narrateur, en quête d'identité après cette perte irrémédiable tout autant qu'inexplicable. L'atmosphère bercée par les contes orientaux se voile alors de mélancolie et les rencontres prennent alors un autre sens...

Ce que j'ai moins aimé :

- L'histoire politique du pays est complexe et les subtilités sont difficiles à comprendre.

- Le rythme est relativement lent durant cette quête.

Bilan :

Un beau roman sur la quête des origines.

 

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Publié dans Littérature Asie

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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan ZWEIG

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

« J'ai personnellement plus de plaisir à comprendre les hommes qu'à les juger. »

Alors qu'il séjourne dans une pension de la Côte d'Azur, le narrateur assiste à un scandale : l'une des pensionnaires, femme mariée,  s'est enfuie avec un jeune homme qu'elle ne connaissait que depuis une seule journée. Alors que tous la jugent, le narrateur fait preuve de plus de tolérance, ce qui amène une vieille dame anglaise à lui raconter sa propre histoire, qui n'est pas sans rappeler celle de cette fugitive aux prises avec la passion foudroyante.

Le narrateur et ses acolytes nous invitent à réfléchir sur le jugement que l'on peut porter à tort sur les autres, sur la nécessité de comprendre, de connaitre l’histoire avant de condamner hâtivement.

L'histoire elle-même est centrée sur les mouvements spontanés du cœur pas toujours explicables : « Je déclarai que cette négation du fait incontestable qu’une femme, à maintes heures de sa vie, peut-être livrée à des puissances mystérieuses plus fortes que sa volonté et que son intelligence, dissimulait seulement la peur de notre propre instinct, la peur du démonisme de notre nature et que beaucoup de personnes semblait prendre plaisir à se croire plus fortes, plus morales et plus pures que les gens « faciles à séduire ». »

En parlant, la vieille dame se libère peu à peu, elle lègue avec sincérité les échos de sa vie au narrateur qui se contente d'écouter, témoin bienveillant d'une confession pesante. Les sentiments apparaissent dans toute leur pureté et avec leurs contradictions inhérentes, la passion du jeu ou la passion amoureuse menant les hommes et les femmes au-delà de la frontière de la raison...

Un texte court et fort !

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Du même auteur : Le joueur d'échecs ♥ ♥ ♥ Magellan   ♥ ♥ ♥ (Biographie)

Publié dans Littérature Europe

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Les murs et autres histoires (d'amour) de Vaikom Muhammad BASHEER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

La première nouvelle de ce petit recueil indien donne tout de suite le ton : décalé, léger, même si le narrateur est un homme emprisonné. Ce dernier parvient à se recréer un petit monde somme tout assez douillet entre les murs de sa prison, cultivant des roses et tombant amoureux d'une femme dont le parfum l'a enivré mais qu'il n'a jamais vu, un mur les séparant.

Toutes les nouvelles concernent l'amour et ses affres, qu'il s'agisse de L'anneau d'or, de La lettre d'amour avec un chassé croisé amoureux, ou d'histoires plus fantastiques comme Cherchez le diable ou La lumière bleue.

Un charme certain se dégage de ces pages drôles et tendres à la fois.

 

Présentation de l'éditeur : Zulma

Publié dans Littérature Asie

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Seule en sa demeure de Cécile COULON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

A dix-huit ans, la jeune Aimée est mariée à Candre Marchère, riche propriétaire terrien du Jura qui a perdu sa femme deux ans auparavant. Elle quitte donc sa famille, dont son cousin Claude à qui elle est très attachée, pour se rendre dans le domaine des Marchère, au cœur de la forêt. Le domaine est juste habité par la servante Henria, et par son fils, Avelin, jeune homme muet qui hante les bois. La jeune Aimée s'ennuie dans ces lieux, son mari lui propose alors de prendre des cours de flûte traversière et fait venir de Suisse Emiline, qui va permettre à la jeune femme de s'épanouir.
Le talent de Cécile Coulon est indéniable : dés les premières pages, son univers est là, sa façon si particulière de décrire les lieux et les êtres, d'attacher le lecteur aux destins individuels, de peindre les désirs qui animent les êtres, quelquefois à leur insu. Elles multiplient les chemins, prenant plaisir à égarer son lecteur, à lui apprendre à ne pas se fier aux apparences et à ne pas jauger le récit à l'aune des contes de notre enfance.

Un récit que l'on a plaisir à suivre dans ses méandres !

 

Présentation de l'éditeur : Editions Iconoplaste

Du même auteur : Trois saisons d'orage  ♥ ♥ ♥ ;  Une bête au paradis ♥ ♥ ♥

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Octobre de Soren Sveistrup

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Dans la banlieue de Copenhague, début octobre, une femme est retrouvée morte, amputée d'une main, accompagnée d'un petit bonhomme fabriqué à partir de marrons et d'allumettes. Sur cette figurine, les empreintes d'une petite fille disparue depuis un an, présumée morte et qui n'est autre que la fille de la ministre des affaires sociales Rosa Hartung.

Naia Thulin enquête dans ces deux directions, accompagnée de l'inspecteur Mark Hess, qui est sous le coup d'une suspension d'Europol à la Haye et envoyé à Copenhague en attendant de savoir le sort qui lui est réservé. Ils sont pressés par le temps puisque une autre femme est tuée selon le même mode opératoire.

L'auteur est le créateur de la célèbre série danoise "The Killing", et ce passif se ressent : parfaitement maitrisé, ce roman de plus de 700 pages emprunte au suspens, au dynamisme et à la profondeur de la série.

Un roman à découvrir sans tarder !

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

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