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Chaque serment que tu brises de Peter SWANSON

Publié le par Hélène

Abigail Baskin s’apprête à épouser Bruce Lamb, un homme riche, gentil, attentionné — l’homme parfait. Avant le mariage, elle passe un week-end entre amies pour son enterrement de vie de jeune fille. Là, elle vit une aventure d’un soir avec un inconnu dans un moment d’égarement, qu’elle choisit de laisser derrière elle.

Mais une fois en lune de miel sur une île isolée et luxueuse, l’homme réapparaît.

Il prétend vouloir vivre une histoire avec elle. Elle refuse. Mais il ne la laisse pas tranquille. Pire : sur cette île apparemment idyllique, d'autres éléments troublants surgissent. Abigail commence à comprendre que son mari, son mariage, et même l'île cachent quelque chose de bien plus sombre que ce qu'elle aurait pu imaginer…

Ce que j'ai aimé :

Certes le rythme peut s'avérer haletant.

Certes les références cinématographiques affluent de Vertigo à Piège à minuit de David Miller, en passant par Liaison fatale d’Adrian Lyne, fameux thriller sur l’infidélité.

Ce que j'ai moins aimé :

Mais justement ces références sonnent faux, comme un mauvais copier coller ridicule sans assumer l'être.

Le début mentionnant toutes les conquêtes de la jeune femme avec leur histoire penche du côté de la romance, puis le roman tourne au thriller avant de basculer dans le film d'horreur mais sans que le lecteur ne parvienne à croire une seconde à toute cette histoire.

Bilan :

Un thriller psychologique qui sait brouiller les pistes...

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteurHuit crimes parfaits ♥ ♥

Thème du mois : 8 crimes parfaits 

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La bombe de Didier Alcante, Laurent-Frédéric Bollée et Denis Rodier

Publié le par Hélène

L’album raconte, de manière très documentée, l’histoire de la création de la bombe atomique, depuis la découverte de l’uranium jusqu’à l’explosion d’Hiroshima le 6 août 1945.

Le récit est à la fois dense et captivant. Il suit les grands moments scientifiques, politiques et humains qui ont mené au développement de cette arme dévastatrice. On y croise des figures célèbres comme Einstein, Oppenheimer ou les présidents Roosevelt et Truman, mais aussi des personnages moins connus comme Leó Szilárd, un physicien qui a joué un rôle clé dans le lancement du projet... avant d’en dénoncer les conséquences.

Le livre nous embarque dans un véritable tour du monde historique : des mines d’uranium du Congo à Los Alamos, en passant par l’Allemagne nazie, la Norvège, l’URSS et le Japon. C’est une fresque impressionnante, à la fois pédagogique, dramatique et humaine.

Ce que j'ai aimé :

La rigueur documentaire du récit est impressionnante. On sent que les auteurs ont mené un vrai travail de recherche pour reconstituer les faits. Le roman graphique réussit à vulgariser des concepts complexes (physique nucléaire, enjeux géopolitiques, stratégies militaires) sans être rébarbatif.

La dimension humaine est prégnante : les dilemmes, les peurs, les convictions, les remords des scientifiques et des politiques sont au centre de l'album.

Ce que j'ai moins aimé 

Le récit est très dense et les dessins en noir et blanc accentuent cet aspect... 

Bilan :

Une grande fresque documentaire !

Présentation de l'éditeur : Glénat

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La femme de ménage de Freida McFadden

Publié le par Hélène

Millie vient d'être libérée après dix ans de prison et peine à retrouver un travail. Par chance, elle réussi à se faire embaucher comme femme de ménage chez les Winchester, une famille aisée de New York. Mais rapidement sa patronne Nina se révèle instable et manipulatrice. Millie s'étonne aussi de ce verrou placé sur la porte de sa chambre, à l'extérieur...

Ce que j'ai aimé :

Le suspens est au rendez-vous, indéniablement il s'agit d'un page turner bien conçu, proche des Harlan Coben et consoeurs. Les rebondissements arrivent à point nommé (ça s'appelle un "plot twist" semble-t-il). Mais, comme chez Harlan Coben tout cela se fait au détriment du reste :

Ce que j'ai moins aimé :

La psychologie reste sommaire et très prévisible : la pauvre victime innocente, la femme hystérique, l'homme aux abdos d'acier tellement beau dans ses chemises blanches, l'enfant capricieuse ... Les clichés s'accumulent : la richesse cache des secrets inavouables, mesdames et messieurs, on ne vous le répétera jamais assez : ne vous fiez pas aux apparences, les couples ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent, ni ceux qui sortent de prison, et j'en passe...

Bilan :

Ce roman a rencontré un immense succès et plusieurs tomes suivent. Je ne suis pas sûre de continuer pour ma part...

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu

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La rivière à l'envers de Jean-Claude MOURLEVAT

Publié le par Hélène

♥ ♥

Tomek est un jeune orphelin de 13 ans qui tient une petite épicerie dans son village. Sa vie paisible bascule lorsqu’une mystérieuse jeune fille, Hannah, entre dans sa boutique à la recherche d’une eau spéciale : celle de la rivière Qjar, qui coule à l’envers et dont l’eau rend immortel. Fasciné par la quête de Hannah, Tomek décide de tout quitter pour partir à la recherche de cette rivière légendaire. Son voyage l’amène à traverser des forêts enchantées, des contrées étranges et dangereuses, et à rencontrer des personnages étonnants.

Le livre est suivi d’un second tome, Hannah, qui raconte la même aventure mais du point de vue de la jeune fille.

Ce que j'ai aimé :

Avec une écriture fluide et un ton enchanteur, l'auteur crée une atmosphère magique qui rappelle les contes classiques. Ce voyage initiatique convoque le rêve et l'imaginaire. Il se double d'une quête de soi et de sens, plus qu’un simple voyage, c’est aussi une aventure intérieure :

« N’est ce pas justement parce que la vie s’achève un jour qu’elle nous est si précieuse ? … Est-ce que l’idée de vivre éternellement n’est pas plus effrayante encore que celle de mourir ?… Et si l’on ne meurt jamais, alors quand reverra-ton ceux que l’on aime et qui sont déjà morts ? … «  p 176

Un coup de coeur jeunesse !

Pour les 9-12 ans

Du même auteur : Et je danse aussi

Publié dans Jeunesse Roman

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La servante et le catcheur de Horacio Castellanos Moya

Publié le par Hélène

Salvador, fin des années 70. Une guerre civile entre une junte militaire sanguinaire et une guérilla marxiste déchire le pays. Le Viking est un ex-catcheur professionnel qui travaille dans les troupes de la police politique. Il souffre d'un ulcère mais tente malgré tout de faire bonne figure auprès de ses supérieurs et collègues, insistant pour participer à une opération qui consiste à enlever un jeune couple de subversifs et les transférer dans les cachots du Palais Noir de la répression. Le lendemain María Elena vient pour la première fois faire le ménage chez les petits-enfants de ses anciens patrons. Le jeune couple a disparu. María Elena se met à leur recherche avec l’intuition qu’il leur est arrivé quelque chose de grave. Elle pose des questions dans le quartier et se souvient qu’elle a jadis été courtisée par le Viking au moment où il surveillait son ancien patron. Elle décide de lui demander son aide. Le hasard la fera assister à des détentions brutales, à des émeutes estudiantines où elle croira reconnaître un regard familier. Son angoisse ne fera que croître à mesure qu’elle comprendra la situation et sera amenée à se poser des questions sur la situation de sa fille et de son petit-fils.

Ce que j'ai aimé :

Les personnages sont antithétiques, symboles des réactions que chacun peut avoir face à l'oppression : le Viking se transforme en un être violent sans vergogne au service du pays, et Maria Elena, est l'incarnation de l'innocence, qui s'inquiète juste de la disparition d'un couple. Mais la terreur s'immisce même dans le quotidien des êtres innocents qui tentent de rester à l'écart de cette violence. L'auteur ne prend pas parti, il se contente d'exposer les faits à travers ces personnages ordinaires emportés presque malgré eux dans une spirale infernale.

Ce que j'ai moins aimé :

Cette guerre civile est une plongée en enfer avec ses violences extrêmes et ses brutalités choquantes. Si le personnage d'Elena allège au début cette atmosphère oppressante, elle se trouve rapidement prise dans les rets à son insu.

Bilan :

Un roman fort !

Présentation de l'éditeur : Editions Métailié

Du même auteur : Le bal des vipères

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Le soleil et ses fleurs de Rupi KAUR

Publié le par Hélène

 

Rupi Kaur présente ici un journal intime poétique, où l’on suit l’auteure dans son cheminement intérieur. Les parties suivent un cycle inspiré de la nature et de la croissance des fleurs, qui symbolise le voyage émotionnel et spirituel de l’auteure. Elle y explore des thèmes comme le deuil, le cœur brisé, l’immigration, l’amour de soi, la féminité et la résilience. Rupi Kaur utilise un style minimaliste, avec une absence de majuscules et une ponctuation simplifiée (inspirée de l’écriture gurmukhi du pendjabi, sa langue maternelle). Ses poèmes sont courts, souvent accompagnés de dessins en noir et blanc. Le ton est intime, personnel, mais aussi universel, ce qui a contribué à toucher un large public.

Ce que je n'ai pas aimé :

De "minimaliste" à "simpliste", la frontière est ténue et ici l'autrice use et abuse de phrases stéréotypées comme "Arrête de chercher tout ce que tu n'as pas / et regarde tout ce que tu as"

"Je ne vais plus / comparer mon chemin aux autres"

Au milieu de ce roman centré sur la rupture, quelques pages sur les émigrés, comme s'il fallait relever le niveau, mais ses appels à la paix tout aussi enfantins :

"Les frontières / sont artificielles / elles nous séparent seulement physiquement / ne les laissons pas nous inciter / à nous attaquer les uns les autres"

"Nous avons besoin de plus d'amour / pas de la part des hommes / mais de notre part / et les uns envers les autres"

"Ce matin / j'ai dit aux fleurs / ce que je ferais pour toi / et elles ont fleuri" oh c'est mignon ...

et la conclusion -très woodstockienne - "Il n'y a plus de quoi / s'inquiéter / le soleil et ses fleurs sont là" 

OUF nous sommes sauvées !

Bilan :

Il m'a été conseillé par deux personnes qui ont réellement été "sauvées" semble-t-il par ce texte, qui a su faire écho en elles, donc faites-vous votre propre avis...

Du même auteur : Lait et miel

Publié dans Poésie étrangère

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Les femmes de mon père de José Eduardo AGUALUSA

Publié le par Hélène

Laurentina, une documentariste portugaise, apprend à la mort de son père adoptif qu’elle est en réalité la fille illégitime d’un célèbre musicien angolais, Faustino Manso. Ce dernier, saxophoniste de renom, a voyagé à travers l'Afrique, laissant derrière lui plusieurs femmes et enfants.

Intriguée par ses origines, Laurentina entreprend un voyage à travers l'Afrique pour retrouver les traces de son père. 

Ce que j'ai aimé :

Le rythme musical, qui fait écho aux voyages du père et aux sons du jazz et de la musique africaine, emporte le lecteur dans un voyage dans une Afrique métissée et vibrante... Laurentina part à la quête de ses origines dans cette Afrique postcoloniale marquée par la guerre et l'espoir d'un renouveau. Si elle rencontre symboliquement son père, saxophoniste, symbole de la richesse culturelle et du brassage des influences entre l'Afrique et le monde lusophone, elle croise aussi des personnages féminins marquants.

Ce que j'ai moins aimé :

Chaque chapitre reprend le point de vue d'un narrateur différent, seulement le nom du narrateur n'est pas précisé si bien qu'on se perd rapidement entre les personnages.

Bilan :

Il faut se laisser porter par la musicalité du roman en acceptant de perdre ses repères...
 

Présentation de l'éditeur : Editions Métailié

 

Publié dans Littérature Afrique

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Vertical de Shinichi Ishizuka

Publié le par Hélène

Sanpo Shimazaki est un passionné de montagne résidant dans les Alpes japonaises. Considéré comme un expert des sommets, il agit en tant que secouriste volontaire, prêt à sauver randonneurs imprudents, skieurs en difficulté et alpinistes en danger. Sanpo, amoureux inconditionnel de la montagne, en connaît les beautés mais aussi les innombrables dangers.

Ce que j'ai aimé :

Le manga explore l'univers de l'alpinisme et met en lumière les défis et les dangers liés à la montagne. Les histoires poignantes présentées dans la série illustrent les sacrifices et les efforts des secouristes en montagne.

Vertical offre une immersion profonde dans le monde de l'alpinisme, mettant en avant les risques et les beautés de la montagne. Le personnage de Sanpo Shimazaki incarne la passion et le dévouement, offrant aux lecteurs des histoires riches en émotions et en enseignements sur la vie en altitude.

Ce que j'ai moins aimé :

Les histoires sont quelque peu répétitives.

Bilan :

La série compte 18 volumes mais je ne suis pas certaine d'aller plus loin...

Présentation de l'éditeur : Glénat

Publié dans Manga - Manhwa

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Un pied au paradis de Ron RASH

Publié le par Hélène

♥ ♥

En Caroline du Sud, dans une vallée vouée à être engloutie par un barrage, le shérif Will Alexander enquête sur la disparition de Holland Winchester, un jeune homme revenu marqué de la guerre de Corée. Ses soupçons se portent rapidement sur Billy Holcombe, un fermier du coin, mais faute de preuves, l’affaire semble vouée à rester irrésolue.

Ce que j'ai aimé :

Chaque chapitre adopte le point de vue d'un personnage différent : le shérif, Billy Holcombe, sa femme Amy, leur fils et un dernier témoin. Chacun apporte un éclairage nouveau sur l’affaire, densifiant peu à peu l'intrigue. Si le roman commence comme un roman policier, il devient peu à peu un roman social, se transformant au fil des chapitres. La vallée où se déroule l’histoire est condamnée à être engloutie par un barrage, métaphore d’un monde rural qui s’efface face à la modernité. L'écriture sobre accentue cette tension dramatique.

Bilan :

Un grand roman noir !

Présentation de l'éditeur : Folio

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Oliver Twist de Charles DICKENS

Publié le par Hélène

Oliver Twist est un orphelin né dans un hospice, où il grandit dans la misère et la maltraitance. À neuf ans, il est placé chez un croque-mort, mais il finit par s’enfuir et rejoint Londres. Là, il tombe sous l’emprise de Fagin, un vieil homme dirigeant un groupe de jeunes pickpockets. Oliver est forcé de participer à un vol, mais il est arrêté. Heureusement, il est recueilli par Mr. Brownlow, un homme bienveillant qui commence à découvrir les mystères de son passé. Cependant, la bande de Fagin, notamment le brutal Bill Sikes et la compatissante Nancy, ne comptent pas le laisser s’échapper aussi facilement. Entre manipulations, révélations et dangers, Oliver devra lutter pour trouver sa véritable place dans la société.

Ce que j'ai aimé :

Oliver Twist a  été publié en 1837-1839 sous forme de feuilleton, puis en livre en 1839. C'est l'un des premiers romans anglais à avoir pour héros un enfant et l'un des plus célèbres de son auteur, un des romans les plus emblématiques du XIXème siècle. Il dénonce les injustices sociales de l’époque victorienne, notamment le traitement des pauvres et des orphelins par le biais de ce personnage mythique qui incarne l'innocence face à la corruption.

Ce que j'ai moins aimé :

Ce type de romans n'est pas vraiment mon style : l'enfance malheureuse n'en finit pas de sombrer, les rebondissements sont innombrables et longs, et pourtant je l'ai lu en version abrégée.

Bilan :

Ce livre a été adapté de nombreuses fois au cinéma, au théâtre et en comédie musicale (Oliver!). Son influence sur la littérature et la culture populaire reste immense.

Publié dans Littérature Europe

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