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Le chemin des estives de Charles Wright

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

« Partout, il y avait trop de bruit, trop de discours. Un jour, j’en ai eu marre de cette frénésie et je suis parti. Certains vont chercher le bonheur en Alaska ou en Sibérie, moi je suis un aventurier de la France cantonale : je lorgne du côté d’Aubusson, du puy Mary et du plateau de Millevaches… »

Un jeune aspirant jésuite décide de prendre le chemin des estives à travers le Massif Central pour "retrouver ce qu'il y a d'immense et de divin en chacun de nous et m'immerger dans  ces paysages."

En effet, il choisit cette région pour ses paysages désertiques, pour se couper du vacarme ambiant et s'alléger : "Il y a une vocation mystique du Massif Central, dis-je à Parsac. Ces terres attisent le feu intérieur. Elles ouvrent des avenues profondes vers ce qu'il y a d'immense en nous."

Sans le moindre sou en poche il "prend la tangente comme on prend le maquis" accompagné  d'un compagnon Benoît, un novice qu'il n'a pas choisi, plaçant son chemin dans les pas de deux figures tutélaires, Arthur Rimbaud et Charles de Foucauld "des êtres qui quittent leur pays et partent pérégriner dans des terres inconnues, attirés par l'exploration de l'autre." A travers ses rencontres, il cherche un sens à ses choix car, comme le dit Cioran, "N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi."

Il frappe aux portes qui veulent bien l'accueillir pour la nuit et évoque les conversations qui s'étirent, comme des "concentrés de vie", l'essentiel qui se dit en fin de soirée, car "Tout être cherche à dire ce qu'il souffre." Il constate la vie sans goût de beaucoup de ces personnes croisées, qui souffrent de solitude, de dépression dans un monde matériel absurde.

"Dans son Journal, Thoreau délivre ce conseil : "N'allez pas à l'objet, laissez-le venir à vous." Il a raison. Lorsqu'on se vide de toute convoitise, de toute avidité de saisie, qu'on laisse les choses être, les yeux flâner, et qu'on n'oppose plus au paysage notre poussée personnelle, alors ces choses viennent à nous et exhalent leur secret, leur intériorité."

Au fil de ses rencontres, il apprend à être réceptif aux choses qui l'entourent, à accepter les choses qui arrivent sans qu'on les attende.

"Allons droit devant, tendus vers l'invisible. En continuant d'espérer, malgré le désespoir et les peines, que nous sommes faits pour la fête et la joie sans ombre, et que la terre promise est devant nous."

Un magnifique témoignage...

Présentation de l'éditeur : Flammarion

Publié dans Récits de voyage

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Le livre favori des français

Publié le par Hélène

Que lisent les français ? France 2 a la réponse. Dans son émission "Le livre favori des Français" diffusée hier, la chaîne a classé nos 25 livres préférés.

Les 10 premiers :

1. Il est grand temps de rallumer les étoiles ; Virginie Grimaldi

2 One Piece, d'Eiichiro Oda 

3. Harry Potter ; JK Rowling

4. Le Petit Prince ; Antoine de Saint-Exupéry

5. Les Misérables ; Victor Hugo

6. Le Seigneur des anneaux ; JRR Tolkien

7. Le Comte de Monte Cristo ; Alexandre Dumas

8. Tout le bleu du ciel ; Melissa Da Costa

9. Dragon Ball ; Akira Toriyama

10. Berserk ; Kentaro Miura

Les 15 autres par ordre alphabétique

"1984" - George Orwell
"Au bonheur des dames" - Éric Zola
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Cyrano de Bergerac" - Edmond Rostand
"Hunger Games" - Suzanne Collins
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"L'attaque des titans" - Hajime Isayama
"L'écume des jours" - Boris Vian
"L'étranger" - Albert Camus
"La vérité sur l'affaire Harry Québert" - Joël Dicker
"Le parfum" - Patrick Süskind
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Les hauts de Hurlevent" - Emilie Brontë
"Les piliers de la terre" - Ken Folett
"Orgueil et préjugés" - Jane Austen
Les 25 derniers :

- A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust 
- Assassin Royal, de Robin. Hobb 
- Au revoir là haut, de Pierre Lemaitre 
- Avant que le monde ne se ferme, d'Alain Mascaro 
- Belle du seigneur d'Albert Cohen 
- Cent ans de solitude, de Gabriel Garcia Marquez 
- Dune, de Franck Herbert 
- Ensemble c'est tout, d'Anna Gavalda 
- Jane Eyre, de Charlotte Brontë 
- Jojo's Bizarre Adventure, d'Hirohiko Araki 
- L'alchimiste, de Paulo Coehlo 
- La Horde du contrevent, d'Alain Damasio 
- La nuit des temps, de René Barjavel 
- Là ou chantent les écrevisses, de Delia Owens 
- La Passe Miroir, de Christelle Dabos 
- La passeuse de mots, d'A-J. Twice 
- La Promesse de l'aube, de Romain Gary 
- La Tresse, de Laetitia Colombani 
- Les liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos 
- Madame Bovary, de Gustave Flaubert
- Naruto, de Masashi Kishimoto 
- Nymphéas noirs, de Michel Bussi
- Percy Jackson, de Rick Riordan
- Scorpi, de Roxane Dambre 
- Voyage au bout de la nuit, de Louis- Ferdinand Céline

Voici ma propre sélection :

1 A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust 

2 Madame Bovary, de Gustave Flaubert

3. Le Comte de Monte Cristo ; Alexandre Dumas

4. Le Petit Prince ; Antoine de Saint-Exupéry

5. Les Misérables ; Victor Hugo

6 Au bonheur des dames - Éric Zola

7 Orgueil et préjugés - Jane Austen

8 La Promesse de l'aube, de Romain Gary 

9 Là ou chantent les écrevisses, de Delia Owens 

10 Le parfum de Patrick Suskind

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Le cri de la mouette d'Emmanuelle LABORIT

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Le cri de la mouette est un roman autobiographique de Emmanuelle LABORIT, sourde de naissance. Dans cette autobiographie elle raconte son parcours de vie, de sa  petite enfance à l’âge adulte. Le diagnostic tombe à l’âge de 9 mois, s'ensuit la souffrance de ne pouvoir communiquer, l’intégration compliquée à l’école. Puis à 7 ans, la délivrance avec la découverte et l’apprentissage du langage des signes, et après une période d'adolescence rebelle, la découverte de sa passion pour le théâtre qui l’amènera à obtenir un Molière pour la révélation théâtrale en 1993.

Il faut savoir que le retard de la France par rapport aux EU sur la langue des signes est phénoménal  :  la  langue des signes est interdite en France jusqu’en 1976, considérée comme une gestuelle indécente, provocante, sensuelle, qui fait appel au corps, alors qu’elle est autorisée aux EU et qu’elle permet aujourd’hui aux sourds de communiquer facilement. Cela entraine l'ostracisation des sourds, enfermés dans leur monde avec cette impression  d’être derrière une énorme porte qu’on ne peut pas ouvrir pour se faire comprendre des autres, une situation injuste qui n'est pas sans provoquer des ravages.

La narratrice provoque de l’admiration chez le lecteur : malgré sa souffrance, son isolement, son handicap, elle est déterminée à apprendre, à évoluer, à progresser, elle ne baisse jamais les bras malgré les nombreuses difficultés. Elle ne se décourage pas au point d’obtenir le Molière de la révélation théâtrale en 1993. Son parcours est très beau.

Ce que j'ai moins aimé :

A noter qu'il s'agit d'un témoignage, le style est assez simple et expéditif.

Bilan :

Un éclairage intéressant sur le monde des sourds.

 

Présentation de l'éditeur :

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Un singe en hiver de Antoine BLONDIN

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

A l'occasion du centenaire de la naissance de Antoine Blondin (1922-1991), les éditions de la Table ronde proposent une édition collector enrichie d'images du film d'Henri Verneuil (1962).

Dans un hôtel tenu par le couple Quentin, sur la côte normande, s'installe Gabriel Fouquet pour se rapprocher de sa fille Marie, pensionnaire dans le village. Il vient de subir une rupture et noie son chagrin dans l'alcool. Quentin, qui ne boit plus, l'observe et se rapproche peu à peu de lui. Une drôle d'amitié s'établit peu à peu entre eux, faite de fugue, de corridas, de rêves et d'alcool...

La solitude et le désœuvrement de ces êtres est touchante, marqués par la vie, ils tentent de trouver des échappatoires comme ils peuvent. Quand l'un a décidé de vivre dans l'ombre de sa vie, l'autre prend la lumière et entraine son comparse à ses côtés. La même mélancolie les anime, et ils se reconnaissent l'un l'autre.

" Ce que les hommes se disent tient en peu de mots, pensa Fouquet. Depuis hier soir, j'ai un nouvel ami et nous n'avons pas échangé trois paroles sérieuses. Ce qui s'est établi entre nous vient de plus loin, la qualité d'une attitude le révèle, un regard l'illumine ; le reste est de la sauce."

Ce que j'ai moins aimé :

Je gardais un souvenir ému du film, et j'ai été plus déçue par le roman au rythme plus lent. Je pense que mon souvenir devait beaucoup aux acteurs inoubliables Belmondo et Gabin...

Bilan :

Un beau roman empli d'humanité...

Présentation de l'éditeur : Editions de la Table Ronde

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L'archiviste de Alexandra KOSZELYK

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Notre art permet ceci : continuer de faire exister à travers les âges, grâce à notre parole, des poètes qui ne sont plus. L'art est cette opération magique qui, au-delà de lier mots et peinture, fait revenir à la vie des morts, les fait exister entre eux et avec nous, comme nous existons toi et moi en ce moment."

K. est une veilleuse de l'ombre. Alors que la guerre sévit en Ukraine, elle veille sur des œuvres d'art entassées dans sa bibliothèque lors de l'évacuation. Un soir, cette archiviste chevronnée reçoit la visite d'un des officiers envahisseurs qui lui demande de falsifier les œuvres ukrainiennes pour chanter la gloire de la Russie et ainsi réécrire l'histoire.

« Il ne s'agit pas de tout changer, vous l'aurez compris, mais seulement quelques parties, détourner quelques vers, mettre un mot à la place d'un autre, gommer un personnage sur un tableau, remplacer un chef d'État sur une photographie, détourner un objet folklorique de son usage premier. Vous voyez bien, ce n'est pas grand-chose ! Il ne s'agit même pas de destruction mais de réorganisation, voire de création ! de devenir l'autrice de cette nouveauté. »

En échange, il laissera la vie sauve à sa jeune sœur, mystérieusement disparue dans la tourmente de la guerre. K. va tenter alors de jouer un double jeu en faisant semblant d'obéir tout en tentant de sauver ces œuvres immémoriales. 

Chaque œuvre revisitée par K. permet de convoquer des artistes majeurs de l'art ukrainien, comme Sonia Delaunay, ou Lessia Oukraïnka poètesse, Tchoubynsky, Alla Horska, ou encore Maria Primatchenko. L'autrice revient aussi sur les pages marquantes de l'histoire ukrainienne : Holodomor, Tchernobyl ou Maïdan. Ainsi, elle appelle à la résistance, elle enjoint à défendre et à affirmer son identité, qu'il s'agisse de l'âme ukrainienne ou plus universellement, de sa propre histoire. Elle rappelle que l'art est l'âme d'un peuple et son histoire à la fois, et que sans lui, le peuple disparait. Alors si parfois la leçon aurait gagné à être distillée avec plus de subtilité ou de suggestion, il n'en reste pas moins que ce roman est un très bel hymne à l'art et à la résistance !

Présentation de l'auteur : Aux forges de Vulcain

Du même auteur : La dixième muse ♥ ♥ 

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Crazy Brave de Joy HARJO

Publié le par Hélène

♥ ♥

"Puissent nos yeux et nos oreilles s'ouvrir encore pour entendre et connaitre nos ancêtres. Puissions-nous nous souvenir des histoires. Puisse cette histoire nourrir la vôtre."

Crazy Brave. Folle et Brave. Tels sont les noms que Joy Harjo a reçus en héritage de sa famille amérindienne. Fille d’une mère cherokee et d’un père creek, elle est née dans les années 1950 dans une réserve de l’Oklahoma.

Dans un monde marqué par la violence et l'absence d'espoir pour les femmes, Joy réussit à s'échapper par le biais des arts, du théâtre, du dessin, de la peinture, de la poésie, ou encore de la musique.

Ce que j'ai moins aimé :

Beaucoup de violence, des femmes battues à qui on brûle les ailes, des enfants vivant dans la peur, dans la faim...

Bilan :

Figure iconique du féminisme, nommée « Poète lauréat des États-Unis » en 2019 et 2020, Joy Harjo offre ici une ode à l'émancipation.

Présentation de l'éditeur : J'ai Lu

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Petit éloge de la poésie de Jean-Pierre SIMEON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

«Je ferai, oui, l'éloge de la poésie. Sans restrictions. Sans états d'âme. Parce que la poésie n'est justement pas le lieu de la demi-mesure. Je le ferai d'une voix pleine, vive s'il le faut. Parce qu'on ne peut admettre plus longtemps, n'est-ce pas, que les poètes, malgré les révérences qu'on leur fait de loin en loin pour se disculper de la désinvolture et de l'indifférence avec lesquelles on les traite ordinairement, soient renvoyés à leur étrange petit commerce particulier qui n'aurait rien à voir avec les affaires du monde. Je veux faire l'éloge de la poésie pour tous, non pas, voyez-vous, comme un agrément, un ornement de l'existence ou le partage de je ne sais quelle distinction supérieure:comme une nécessité vitale.»

Jean-Pierre Siméon chante les vertus millénaires de la poésie dans ce petit recueil à garder précieusement auprès de soi...

"Le poème est un seuil qui mène à l'intensité perdue d'une présence pleine à soi, au tout de la vie, à la vertigineuse intensité du réel et à l'ivresse d'être qui naît en nous de simplement l'approcher."

*

"D'une part, la poésie est un combat contre la pente naturelle et fatale de toute langue, dans on usage social, à imposer une lecture fermée et univoque de la réalité, contre donc sa tentation totalitaire. D'autre part, la poésie nomme une farouche insurrection de la conscience contre tout ce qui ampute la vie de sa force désirante, de son aspiration même à s'affranchir de toutes limites."

*

L' "état de poésie" est un "état incandescent de la conscience propre à percevoir des liens et des affinités ordinairement absents à la pensée entre les lointains et les contraires, le haut et le bas, le concret et l'abstrait, les êtres et les choses, l'esprit et le corps, l'âme et la main, l'infime et l'immense, c'est illimité."

*

Dans un monde essoufflé qui perd son âme, la langue se retrouve asphyxiée et doit être libérée "Il n'est de parole que quand la langue respire. Le poème, c'est l'âme dans la langue. Seul le poème est parole."

A lire, relire, offrir....

Présentation de l'éditeur : Folio

Du même auteur : La poésie sauvera le monde ♥ ♥ ♥ ♥ (Essai)

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La vie d'adulte de Sophie Adriansen, dessins de Eloisa Scichilone et Mauro Gandini

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Marina, à l'aube de ses trente ans, doit se faire opérer le cerveau. Face aux risques, elle réfléchit alors au sens qu'elle souhaite donner à sa vie, vie qui ne tient finalement qu'à un fil... Après son opération, elle décide de vivre pleinement, sans plus se satisfaire d'un quotidien banal et sans saveurs. Elle plie bagage et part pour l'Italie. Là-bas, elle se délecte des moindres instants et apprend à dîner seule à une table de restaurant, à rester réceptive à ce qui l'entoure, à errer au gré de ses rencontres, à se laisser porter par le vent et le hasard... Elle apprend la liberté, la solitude, pour mieux revenir vers elle-même et les autres. Au terme de cette quête du bonheur, elle apprendra à se reconnecter à son âme d'enfant...

J'ai été conquise par la douceur de cette histoire, certes résolument feel good, mais profondément optimiste et lumineuse.

 Les dessins très colorés éclairent le destin de Marina, et réussissent admirablement à allier douceur et intensité.

Une BD à conseiller en ces temps sombres...

Présentation de l'éditeur : First Editions

Du même auteur : Je vous emmène au bout de la ligne  ♥ ♥ (Essai)  Quand nous serons frère et sœur ♥ ♥ ; Grace Kelly ♥ ♥ (bio) ; Max et les poissons ♥ ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; Naître et grandir en musique  ♥ ♥ (doct) ; Les grandes jambes  ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; Le syndrôme de la vitre étoilée ♥ ♥ ♥ ♥ ; Linea Nigra ♥ ♥ ;  Ailleurs meilleur ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; L'été du changement ♥ ♥ ♥ (Roman jeunesse) ; La remplaçante ♥ ♥ ♥ (BD) ; Hystériques ♥ ♥ ♥

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A celui qui...

Publié le par Hélène

Chez moi, il a une étagère pour lui seul. En hauteur.

Il est celui qui a accompagné une de ces amitiés fusionnelles d’adolescentes,

Nos éclats de rire, nos connivences, nos complicités.

Nous chantions à tue-tête Céline Dion, mais nous lisions Bobin le soir,

Comme un équilibre, comme une évidence pour guider nos vies adolescentes tâtonnantes.

Je recopiais des passages entiers de ses livres sur des cahiers dorés,

Que je relisais inlassablement ensuite pour les faire miens.

Ses mots, ses choix résonnent éternellement en moi.

Il était cet homme simple et humble qui préférait la solitude lové au sein de la nature aux éclats éblouissants des projecteurs,

Cet homme qui pouvait s’émouvoir du vol d’un oiseau, d’une libellule dans un pré, d’un arbre qui frémit,

Cet homme qui avait compris que la vie n’a de sens que dans l’émerveillement du monde.

Désormais, il est parti enchanter les anges.

Puisse son chant résonner encore jusqu’à nous...
 

En ces pages :  Les ruines du ciel  ♥ ♥ ♥ ; La part manquante ♥ ♥ ; L’homme-joie ♥ ♥ ♥ ;  Eloge du rien ♥ ♥ ♥ ; La dame blanche ♥ ♥ ♥ ; La grande vie ♥ ♥ ; L'épuisement  ♥ ♥ ♥ ♥ ; L'inespérée ♥ ♥ ♥

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Gioconda de Nikos KOKANTZIS

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Nìkos, un adolescent, et Gioconda, une jeune fille juive, s’aiment d’un amour absolu jusqu’à la déportation de celle-ci à Auschwitz, en 1943.

Le narrateur / auteur décrit les premiers émois amoureux, la découverte de la sexualité, l'émerveillement ressenti face à ce nouveau monde qui s'offre à eux, mais parallèlement, dans l'ombre, la fin se rapproche. Cette alliance entre la découverte de la sensualité, l'amour entier de la jeunesse et cette menace qui rôde dans l'air et les condamne crée toute la subtilité du roman.

Nikos Kokantzis a passé plusieurs années sans souhaiter évoquer cet amour tragique, mais quand il a compris que Gioconda mourrait une deuxième fois si il n'en parlait pas, il lui a écrit ce livre, son unique livre, mémorial inoubliable.

Présentation de l'éditeur : Les éditions de l'aube

Publié dans Littérature Europe

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