Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La prisonnière du désert de Alan LE MAY

Publié le par Hélène

♥ ♥

Au lendemain de la guerre de Sécession, au Texas, les guerres indiennes opposant colons européens puis les gouvernements des États-Unis et du Canada aux peuples nord-amérindiens, font rage. Les massacres s'enchainent dans les deux camps, par représailles, les fermes sont attaquées, pillées, les plus âgés tués et scalpés et les plus jeunes enlevés. C'est cette scène de désolation que découvrent Amos et son neveu Martin de retour d'une expédition contre des voleurs de bétail. Les Comanches ont massacré tout le monde, sauf la petite Debbie et sa sœur Lucy, qu’ils ont enlevées. Les deux hommes partent alors dans une traque sans relâche qui durera plusieurs années pour retrouver les fillettes : "exploit d'endurance, épopée nourrie d'espoir sans illusion, de bravoure sans attente de récompense, d'obstination dépassant les limites de la raison." "Ils continuaient seulement sur leur lancée, jour après jour, parce qu'il y avait toujours un nouvel endroit où aller, où suivre une fois de plus une piste vaguement prometteuse." p 225

Avant de prendre partie pour un camp ou un autre, ce western montre avant tout l'escalade de la violence qui reste sans fin dans ce conflit. Amos, plein de ressentiment est prêt à laisser éclater sa colère pour se venger froidement, parlant même de scalper lui aussi ses ennemis, alors que Martin est plus mesuré, plus humain, peut-être plus idéaliste aussi. Le fin tout en nuances offrira une belle alternative à cette guerre.

Le roman est inspirée d'une histoire vraie, celle de Cynthia Ann Parker, enlevée en 1836 au Texas.

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Thème du mois : adapté à l'écran

La prisonnière du désert est devenu un film culte de John Ford, avec John Wayne au sommet de sa gloire, l’un des plus grands westerns du XXè siècle !

Partager cet article
Repost0

Floride de Lauren GROFF

Publié le par Hélène

♥ ♥

Lauren Groff déroule ici onze nouvelles placées au cœur de la Floride. Qu'il s'agisse de petites filles abandonnées sur une île par une mère irresponsable, d'un père un peu trop proche des serpents et pas assez de ses enfants, d'une femme isolée dans une maison loin de tout, avec une panthère qui rôde dans les parages, des fantômes qui profitent d'une tempête pour revenir hanter les vivants, tous les personnages semblent perdus dans un monde qui n'est plus à leur mesure. La nature écrasante se déchaine dans une atmosphère poisseuse qui contamine les êtres.

Ce que j'ai aimé :

Deux nouvelles m'ont particulièrement touchée : celle de la femme qui part en Normandie sur les pas de Maupassant, ainsi que la première très mélancolique : une femme arpente le soir les rues de son quartier pour fuir son foyer gangrené, et observe les vies de ses voisins par la fenêtre.

"Parfois dans le silence, je suis témoin de querelles qui ressemblent à de lentes danses, sans musique. C’est incroyable la façon dont les gens vivent, leur désordre, les délicieuses odeurs de cuisine qui portent jusque dans la rue, les décorations de Noël qui peu à peu se fondent dans l’environnement quotidien. "

La nouvelle sur la jeune professeure qui devient sans abri m'a fait penser à l'errance de L'invitée

Ce que j'ai moins aimé :

Ce sont des nouvelles noires, voire désespérées ! La détresse des êtres suinte à chaque page, leur solitude au milieu de la multitude les enserre, et leur mal-être est comme un écho aux tempêtes qui sévissent dans la région. Leurs tempêtes intérieures sont tout aussi dévastatrices...

Bilan :

Restons sur une note optimiste avec ce dialogue entre un homme et sa femme :

« Dis-moi, tu crois qu'il existe encore des gens bien en ce monde ?
Oh oui, a-t-il répondu. Des milliards. Le problème c'est que les méchants font beaucoup trop de bruit. »

Du même auteur : Les furies ♥ ♥ ♥ 

Partager cet article
Repost0

Une disparition inquiétante de Dror MISHANI

Publié le par Hélène

♥ ♥

Ce soir-là, le jeune Ofer Sharabi, 16 ans, n'est pas rentré de l'école. Le commandant Avraham Avraham reçoit la mère d'Ofer, inquiète mais le commandant pense que le jeune homme va rapidement regagner son domicile et pour lui, il ne s'agit pas d'une disparition inquiétante. Seulement, le jeune Ofer ne réapparait pas, et Avraham lance les recherches, interrogeant les parents, voisins et professeurs, fouillant les environs, mais sans succès. L'enquête piétine alors que dans cette banlieue modeste de Tel-Aviv, chacun a quelque chose à cacher.

Ce que j'ai aimé :

Le rythme lent suit les méandres de l'enquête, les errances de Avraham, commandant atypique qui fait des erreurs somme toute humaines. Dans l'ombre, la mère mutique semble étrange, tout comme ce voisin professeur prêt à tout pour suivre et participer à l'enquête. Peu à peu les personnages prennent de l'épaisseur et s'animent, offrant peu à peu une peinture réaliste de la société israélienne.

Bilan :

Une disparition inquiétante est le premier opus d'une série traduite dans une quinzaine de pays, et la personnalité attachante de Avraham donne sans conteste envie de découvrir la suite. Le livre a été adapté en 2018 au cinéma "en français" sous le titre Fleuve noir par Eric Zonca avec Vincent Cassel, Romain Duris, Sandrine Kiberlain, Charles Berling, ...

 

Présentation de l'éditeur : Points

Du même auteur : Une, deux, trois ♥ ♥ ♥

Publié dans Roman policier Europe

Partager cet article
Repost0

Réinventer l'amour de Mona CHOLLET

Publié le par Hélène

♥ ♥

Un grand nombre de couples cherchant l'épanouissement amoureux se trouvent souvent démunis face à un troisième protagoniste qui s'invite dans leur intimité : le patriarcat. Cette question, centrale pour les féministes depuis des décennies et aujourd'hui remise sur le devant de la scène, concerne spécifiquement l'amour hétérosexuel. Ce livre offre une série d'éclairages sur cette problématique.

Dans nos représentations du couple idéal, souvent façonnées par nos comédies romantiques, se glisse souvent une notion d'infériorité féminine, suggérant aux femmes qu'elles doivent sacrifier une part d'elles-mêmes pour être heureuses en amour. Le conditionnement social, qui incite les hommes à revendiquer tout en valorisant l'abnégation chez les femmes, créé des déséquilibres de pouvoir pouvant conduire à des violences physiques et psychologiques.

Même la façon dont chacun est encouragé à percevoir l'amour, avec les femmes apprenant à le surestimer et les hommes à le reléguer en périphérie de leur vie, prédispose à des relations malheureuses.

L'autrice invite donc à interroger nos dépendances, pour se sentir capables d'une émancipation intérieure.

Ce que j'ai moins aimé :

Évidemment, le texte reste très accessible, et édulcore des pensées plus profondes, ayant tendance à intenter un procès aux hommes.

Bilan :

Mais il a l'avantage d'ouvrir des pistes de réflexion intéressantes sur le couple et la gestion des émotions chez les uns et les autres.

Présentation de l'éditeur : Editions la Découverte

Du même auteur : Beauté fatale ♥ ♥ ♥ ♥ (Essai)

Partager cet article
Repost0

Les chercheurs d'or de Ariel Djanikian

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

Alors que sa sœur aînée et son mari sont partis dans le Klondike attirés par les sirènes de la ruée vers l'or de la fin du XIXème siècle, Alice Bush est invitée à les rejoindre pour s'occuper de sa sœur souffrante. Son beau-frère Clarence Berry a été chanceux et a découvert un filon qui pourrait faire la fortune de la famille. Mais cette fortune se fait au détriment des indiens à qui appartiennent les terres aurifères.

Plus d’un siècle plus tard, en 2015, Anna, héritière de la fortune des Bush et Berry est chargée par son grand-père de se rendre elle aussi dans le Klondike pour réparer les erreurs et injustices du passé.

L'intrigue est centrée sur ce sentiment de frustration que crée cet afflux soudain de richesse chez certains quand d'autres n'ont pas cette chance, la métaphore de "fièvre de l'or" prenant ici tout son sens. Un siècle plus tard, les rancœurs sont les mêmes, les inégalités toujours aussi prégnantes entre ceux qui touchent du doigt la fortune et ceux qui doivent emprunter trop souvent. La cupidité transforme les hommes et les détachent inéluctablement de leur part d'humanité ... L'autrice s'intéresse aussi à l'exclusion des peuples autochtones et à leur exploitation outrancière, s'appuyant sur une documentation pointue, et pour cause, Ariel Djanikian n'étant autre que la descendante de la véritable Alice Bush.

Un beau roman d'aventures !

Présentation de l'éditeur : Buchet Chastel

Partager cet article
Repost0

Tout cela je te le donnerai de Dolorès REDONDO

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Manuel Ortigosa, écrivain reconnu, apprend brutalement que son mari est mort dans un accident de voiture. Cet accident a eu lieu en Galice alors que Alvaro n'était pas sensé être là-bas. En se rendant sur les terres de son mari, Manuel va aller de découvertes surprenantes en secrets de famille choquants. L'aristocratie dont est issu Alvaro cache des vérités difficiles à accepter ! Rapidement, Manuel comprend que la mort de son mari n'était pas accidentelle, et aidé par un prêtre ami d'enfance de Manuel, il décide d'enquêter au sein de la famille de son aimé.

Le charme de ce roman est indéniablement lié au paysage, aux vignes, à ce lieu paradisiaque qui cache des noirceurs insoupçonnables. Le titre fait en effet référence aux possessions innombrables qu'invoquent Satan pour tenter le Christ. Même si le thème des secrets de famille reste classique, l'autrice parvient à fournir une intrigue profonde portée par des personnages étoffés.

Une lecture agréable sans être inoubliable...

Du même auteur : La face nord du cœur ; La trilogie de Baztan

Présentation de l'éditeur : Pocket

Publié dans Roman policier Europe

Partager cet article
Repost0

Honoré et moi de Titiou LECOQ

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

"Parce qu'il a réussi sa vie en passant son temps à la rater, Balzac est mon frère."

Dés les premières pages on pense à la phrase restée célèbre de Hugo s'adressant à son lecteur "Ah ! Insensé, qui crois que je ne suis pas toi !" Ce lien si fort que ressentent tous les lecteurs, Titiou Lecoq ici le chante et l'encense, non pas en plaçant Balzac sur un piédestal, pâle statue devant laquelle il faudrait s'incliner, mais au contraire, en cassant ici le mythe du grand homme et prouvant qu'on peut être un génie et avoir une vie "faite d'emmerdements assez classiques, la vie d'un homme avec ses soucis d'argent, ses rêves de devenir propriétaire, ses problèmes de travaux, son goût des fringues, ses pulsions d'achat, ses humiliations, ses espoirs que l'avenir serait meilleur, ses insomnies, ses migraines, ses brûlures d'estomac, sa mort. "

Ainsi elle nous présente une biographie décalée de Balzac, s'attachant plus à la folie de démesure du grand homme, à sa manie de sortir des cadres, à cet amour fou de la liberté, à cette assurance qu'il réussira quand bien même les huissiers, monstres tapis dans l'ombre, le poursuivaient.

Au-delà de l'anecdote croustillante, cette vie n'est que le reflet de l'empreinte prégnante de l'argent sur l'ensemble de la société, au détriment des valeurs morales. La peur du déclassement social guette sans cesse Balzac, et si ce sentiment reste présent de nos jours, cela montre bien que l'écrivain est relié au lecteur de façon inéluctable. Aussi l'autrice ne se contente pas de conter une histoire désincarnée qui finit inexorablement par la mort de l'artiste, elle livre aussi ses propres failles, s'interroge sur le sens de sa vie : "Dans un entretien, James Williams, un ancien employé de chez Google, a fait cette remarque : "Sur son lit de mort, personne ne se dit : "J'aurais aimé passer plus de temps sur Facebook." Et pourtant, nous sommes nombreux à y perdre un temps non négligeable." Elle pose finalement cette question essentielle en nous : qu'est ce qu'une vie réussie ? En explorant la vie et l’œuvre de Balzac, elle cherche des réponses à cette question atemporelle et avance ainsi un peu plus armée sur le chemin de sa vie. Sa réponse est toute personnelle : " Prendre conscience de ses attentes, de ses goûts, de ses valeurs. Il faut une démarche de conscientisation pour s'affranchir au maximum du simple mimétisme et des projections des autres sur ce que devrait être notre vie. "

A nous, lecteur, de trouver la nôtre ...

Présentation de l'éditeur : Le livre de poche

Partager cet article
Repost0

Le muguet rouge de Christian BOBIN

Publié le par Hélène

♥ ♥

Ce que j'ai aimé :

J'ai retrouvé certains aphorismes qui font le charme indéfinissable de Christian Bobin.

"Le seul fait de vivre, d'être jeté au monde comme on est jeté aux chiens, nous crée un devoir envers ceux qui nous ont précédés sur ce chemin, sous cette charmille, dans ce cyclone. Les morts nous ont menés, siècle après siècle, au rivage de la vie. Nous leur devons bien un peu de lumière. Etre dignes d'eux, ne pas abîmer ce qu'ils n'ont plus. Nous avons le devoir d'enchanter le bout de tissu que nos doigts de nouveau venu serraient au fond du berceau. ce tissu est la vie entière, légère, froissable." p 41

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai eu l'impression de lire des poèmes surréalistes, très oniriques, je ne comprenais pas, sans réussir pour autant à me laisser emporter par les mots et les sons.

Bobin nous parle de Descartes et de ses animaux machines, de Pascal, de Novalis et, ne possédant pas les clés philosophiques, une partie du texte m'a échappé.

Il s'agit d'un opus assez sombre où il est question de la mort, des technologies qui étouffent nos vies, des destins avortés.

Bilan :

Je vous conseille davantage ses textes précédents.

 

Goncourt de la poésie - prix spécial 2023

Présentation de l'éditeur : Folio 

Du même auteur : Les ruines du ciel  ♥ ♥ ♥ ; La part manquante ♥ ♥ ; L’homme-joie ♥ ♥ ♥ ;  Eloge du rien ♥ ♥ ♥ ; La dame blanche ♥ ♥ ♥ ; La grande vie ♥ ♥ ; L'épuisement  ♥ ♥ ♥ ♥ ; L'inespérée ♥ ♥ ♥ ; Le plâtrier siffleur ♥ ♥ ♥ ♥

Partager cet article
Repost0

Roman fleuve de Philibert HUMM

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Philibert Humm, dans la lignée de Jerome K. Jerome et de son Trois hommes dans un bateau, entreprend avec deux amis, Pierre Adrian et François Waquet, la descente de la Seine, de Paris à l’océan.

Il raconte ici son aventure décalée. En ces pages vous trouverez :

Un pitch accrocheur : "Ce périple, les trois jeunes gens l’ont entrepris au mépris du danger, au péril de leur vie, et malgré les supplications de leurs fiancées respectives. Ils l’ont fait pour le rayonnement de la France, le progrès de la science et aussi un peu pour passer le temps.
Il en résulte un roman d’aventure avec de l’action à l’intérieur et aussi des temps calmes et du passé simple. Ceci est une expérience de lecture immersive. Hormis deux ou trois passages inquiétants, le suspense y est supportable et l’œuvre reste accessible au public poitrinaire. A noter la présence de nombreux adverbes.
L’éditeur ne saurait être tenu responsable des mauvaises idées que ce livre ne manquera pas d’instiller dans le cerveau vicié des nouvelles générations gavées d’écran et pourries à la moelle."

Une bande son tonitruante : les voyageurs sont branchés sur "autoroute fm"

Des citations de qualité "Comme le dit avec justesse Martine dans Martine prend le train : "Ah, qu'on aimerait vivre avec les gens de ce pays"." p 231

Des blagues d'intellectuels : Sylvain Tesson qui leur conseille d'appeler leur bateau "Orphée" (pour ceux -non intellos- qui n'auraient pas compris : Orphée, comme les canoës parfois, se retourne), Foin d'intellect, les aventuriers baptiseront d'ailleurs leur canoë "bateau" simple et efficace et accessible à tous !

Des pages pour se cultiver : par exemple des informations ô combien passionnantes relatives au débit de la Seine

De la psychologie digne de Freud sur les angoisses des mères : celle de Philippe lui dit avant son départ "Je te préviens, conosaure, si tu te noies tu vas m'entendre"

Des figures de style de pointe : "cuite mémorable" (un oxymore)

Des envolées lyriques " La mer. Quand je la vis, il me semble que mes poumons s'ouvraient enfin. Ah de l'air !"

Bref, un roman qui peut ouvrir la voie à des vocations d'aventurier professionnel ! A conseiller à vos ados rivés dans leur chambre qui ânonnent ce refrain sans fin "J'ai la fleemmme" !

Prix Interallié (2022)

Présentation de l'éditeur : Editions des Equateurs ; Folio

Partager cet article
Repost0

Buffalo Blues de Keith MCCAFFERTY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ ♥

A la veille de la fête du 4 juillet, dans la vallée de la Madison, un troupeau de bison est tombé dans le vide. La shérif Hyalite Martha Ettinger et son adjoint Harold Little Feather doivent enquêter pour déterminer si ils sont tombés accidentellement ou poussés par d'autres protagonistes, qui auraient perpétuer ainsi une pratique de chasse vieille de milliers d'années. Quand un indien est retrouvé mort sur la scène, une flèche dans la jambe, les doutes s'intensifient !

Parallèlement, une belle sirène se présente à Sean Stranahan en lui demandant de retrouver son ancien amoureux John Running Boy. Si, de prime abord, les deux affaires ne semblent pas liées, il s'avèrera qu'elles mènent toutes deux au bord des falaises...

En choisissant le biais de l'intrigue policière, l'auteur reste fidèle à la volonté de divertir son lecteur tout en l'instruisant sur des problématiques essentielles de son territoire. Territoire qui a toujours été au cœur de dissensions historiques entre les indiens, les ranchers, les promoteurs, ou ici les bisons.

Pas moins d'un millier de bisons sauvages de Yellowstone sont tués chaque hiver pour réduire la taille des troupeaux à l'intérieur du parc et les empêcher de recoloniser leurs aires historiques de répartition. L'auteur s'attaque ici à ces pratiques qu'il aimerait voir disparaitre. Il œuvre pour qu'un équilibre dans la nature soit rétabli, que les bisons pâturent à nouveau librement au bord des grandes rivières de l'Etat.

"Je suis persuadé que l'avenir de l'homme, sa survie même, dépend de sa tolérance à l'égard des autres formes de vie. Dans la mesure où nous travaillons pour la protection de notre environnement et des animaux qui y cohabitent, nous développons le caractère d'humanité et les ressources qui peuvent sauver notre planète."

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Il s'agit de la cinquième enquête du duo de choc du Montana sauvage, la shérif Ettinger et le peintre pêcheur à la mouche Stranahan. Voici les précédents :  Meurtres sur la Madison ♥ ♥ ♥ ; Les morts de Bear Creek ♥ ♥ ♥ ♥ ; La Vénus de Botticelli Creek ♥ ♥ ; Le baiser des Crazy Mountains ♥ ♥ 

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>