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Un fou ordinaire de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"Au-delà du mur de la ville irréelle, au-delà des enceintes de sécurité coiffées de fil de fer barbelé et de tessons de bouteille, au-delà des périphériques d'asphalte à huit voies, au-delà des berges bétonnées de nos rivières temporairement barrées et mutilées, au-delà de la peste des mensonges qui empoisonnent l'atmosphère, il est un autre monde qui vous attend. C'est l'antique et authentique monde des déserts, des montagnes, des forêts, des îles, des rivages et des plaines. Allez-y. Vivez-y. Marchez doucement et sans bruit jusqu'en son cœur."

Edward Abbey  livre en ces pages une véritable célébration de la nature, qu'il s'agisse du désert, des régions plus froides, des rivières, des cascades...

"Mais j'ai pu voir la frange sud du pays des canyons. Je ne l'oublierai pas. Au cours des deux années suivantes, malgré la misère et l'ennui, l'humiliation, la brutalité et la laideur de mon lot de guerre et d'armée, je garde ce souvenir brillant en moi comme l'image même des choses qui sont libres, dignes, saines, propres et vraies : tout ce que j'ai vu et éprouvé - oui, et même senti - cet après-midi-là, dans la chaleur torride d'un train traversant le Sud-Ouest." p. 59

Ce que j'ai moins aimé :

Il est très similaire à En descendant la rivière et comme j'ai lu les deux à la suite, je me suis malheureusement lassée. Les thèmes sont très similaires.

Bilan :

Choisissez entre les deux lectures...

 

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le gang de la clé à molette  ♥ ♥ ♥ (policier) ; Désert solitaire ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le feu sur la montagne ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le retour du gang ♥ ♥ ♥ ♥ ; Seuls sont les indomptés ♥ ♥ ♥ ; En descendant la rivière ♥ ♥ ♥

 

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Rencontre avec Nathaniel Ian Miller

Publié le par Hélène

Nathaniel Ian Miller est l'auteur d'un premier roman remarqué intitulé L'odyssée de Sven qui raconte l'histoire de Sven, fuyant une vie contemporaine abrutissante pour se retirer dans une cabane au coeur du Spitzberg, une île appartenant à l'archipel norvégien de Svalbard. Cet archipel est situé à l'intérieur du cercle polaire. Si sa première année est décevante, il s'adapte peu à peu à cette vie hors du commun.

Il est indiqué que vous avez découvert la cabane de Sven lors d'une résidence d'auteur. Que faisiez-vous là-bas ? Dans l'archipel ?

Je voulais aller en arctique car je suis aussi fasciné par les explorateurs polaires, mais en tant que touriste cela coûtait cher et ce n'était pas ce que je cherchais. J'ai donc trouvé cette résidence d'artiste à bord d'une trois mâts avec des escales. Il faut savoir tout de même que c'est une expérience payante, chère aussi, j'ai dû lever des fonds pour partir. Lors d'une de ces escales j'ai découvert la cabane du vrai Sven, je suis rentré et j'ai vu les reliques de son passé, des allumettes, divers petits objets. J'ai eu envie de raconter cette vie d'isolement. On connait très peu de la vie de Sven, j'ai donc inventé à partir de ces reliques.

Que connait on du vrai Sven ? Vous êtes vous beaucoup documenté sur son histoire et sur l'arctique en général ?

Je savais peu de choses avant d'écrire, j'en ai appris davantage par la suite mais je suis heureux de ne pas avoir su avant : j'ai appris notamment que Sven n'était pas toujours très élégant avec les femmes, ou encore qu'à sa mort il a eu des funérailles magnifiques dans la ville voisine de sa hutte. Ce n'était pas mon Sven...

En ce qui concerne l'arctique j'ai beaucoup lu à propos des explorations des pôles mais je ne connais rien sur la chasse et le trappage, j'ai donc beaucoup inventé. En France, quand j'ai travaillé avec ma traductrice Mona de Pracontal, elle me posait de nombreuses questions sur les termes précis employés et elle-même faisait des recherches sur Internet pour mieux comprendre. Elle m'a d'une certaine manière sorti de mon ignorance...

Y a t il de vous en Sven ? Avez-vous été tenté par cet isolement dans une cabane ?

J'ai mis de moi en Sven, beaucoup plus que je ne le voudrais et pas forcément les meilleurs parts. J'ai vécu dans un grand isolement étant plus jeune jusqu'à effectivement ressentir cette sensation de devenir un bout de bois... J'étais dans une tour de guet, j'en avais rêvé mais cela devenait horrible. Honnêtement, je ne pourrais pas vivre ce qu'il vit, je pense qu'il a eu de la chance, parce qu'il ignorait les techniques de survie.

Le titre original est the Memoirs of Stockholm Sven. Pourquoi ce titre ? Pourquoi un titre différent en France ?

La première personne m'est venue naturellement, cela faisait sens pour lui quand il décrit cette sensation de vivre comme une pierre, et j'ai commencé à écrire ce passage d'ailleurs qui devait être un prologue. La première personne est un bon choix car Sven est honnête et le lecteur suit ainsi son chemin de pensée. Je voulais de plus le rendre observateur de ce qui l'entourait.

Le titre a été changé en France, car comme l'explique sa directrice éditoriale Maÿlis de Lajugie le terme "mémoires" en français est marqué : il s'agit plus des souvenirs d'une personne qui a réellement existé, un personnage réel qui raconte sa vie et rencontre. Ici l'histoire de Sven tient plus de l'épopée.  De plus ce roman lui avait fait penser à l'Odyssée de l'Endurance, donc cela faisait sens.
 

Sven est un personnage toujours poussé par les autres, est ce que ce ne serait pas ces autres qui finalement l'amènent à être lui-même ?

Oui, il accepte les décisions que les autres prennent pour lui, il n'est pas vraiment moteur de sa propre vie, il se considère souvent comme la personne la moins intéressante de la pièce. Il se construit peu à peu et développe une confiance en lui et devient quelqu'un de moteur, il commence à prendre des décisions par la suite, peut-être trop tard...

Avez vous écrit d'autres livres ?

Il s'agit de mon second livre mais le premier publié. Peut-être un jour lirez-vous le premier, mais il est beaucoup plus sombre. Il est assez similaire avec ces thématiques de l'isolement, de l'aliénation, mais l'Odyssée de Sven est plus humaine, les personnages sont plus drôles, plus humains.

J'aimerais voir publié ce premier livre, mais mon agent et mon éditeur me disent que cela risque de décontenancer les lecteurs qui ont apprécié l'Odyssée de Sven car l'amitié, la chaleur et l'espoir qui portent Sven sont absents du premier roman. Il est très différent, il évoque une réalité plus dure et nue.

Vous laissez ouverte la fin concernant la nièce de Sven. Pourquoi ce choix ?

J'ai ma propre idée de ce qui lui arrive, mais je voulais que le lecteur puisse imaginer sa propre suite, je voulais qu'elle continue à vivre dans son coeur. Peut-être un jour reprendra-t-elle le flambeau et vous pourrez lire la suite de ses aventures...

Quelle est la place de la nature dans votre roman ?

Au départ je voulais écrire du nature writing et non pas une fiction. J'ai besoin de voir pour écrire donc je suis allé à l'endroit en question. Rien ne m'attire a priori dans ces paysages froids et hostiles et pourtant mon prochain roman se situe en Islande, dans des espaces désolés aussi, donc j'ai au fond de moi une fascination pour ces espaces sublimes dans lesquels on se perd et devant lesquels nos problèmes deviennent si minimes... Néanmoins j'ai eu mon comptant de ces paysages, je vis au fin fond du Vernon dans une ferme, et sept mois de l'année la neige recouvre tout, cela ressemble à l'arctique. J'habite à côté d'une ville qui s'appelle Montpelier et j'envisage de m'y installer car le temps y est meilleur.

Quelle est la place de la musique dans votre roman ?

J'aime beaucoup la musique en général et il fallait qu'elle soit présente dans le roman. J'ai choisi de mentionner Dvorak car c'est un compositeur que j'apprécie, il est sombre, il remue quelque chose en moi de réflexif, qui me parle plus que d'autres compositeurs.

Merci à Babélio pour cette belle rencontre !

tous les livres sur Babelio.com
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L'Odyssée de Sven de Nathaniel Ian MILLER

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"La vie dans le vide est sans blessures, car rien ne peut vous toucher. Mais le vide est froid. Et le froid mord alors même qu'il engourdit."

Ne parvenant pas à s'intéresser à sa vie à Stockholm, le jeune Sven décide de suivre les traces des explorations polaires et rejoint le Spitzberg. Là-bas, de nombreuses épreuves l'attendent, mais la force de Sven lui permet de s'adapter peu à peu.

L'auteur s'est inspiré d'un véritable chasseur spitzberguien dont on ne sait presque rien, pour imaginer cet ermite atypique.

Ce que j'ai aimé :

L'âme de Sven semble obscurcie par une chape de plomb pesant insidieusement sur son âme, une pesanteur qu'il ne parvient pas vraiment à définir mais le pousse à quitter les régions peuplées pour évoluer dans un paysage qui lui ressemble. Cette sourde mélancolie traverse le livre, même si les amitiés tissées en chemin ou l'amour de la famille apportent une once de lumière. Certains personnages croisés sont tout aussi atteints par cette sourde tristesse, comme Tapio, le chasseur finlandais, ou encore la nièce de Sven. Les êtres ne se laissent pas saisir facilement, hantés par leurs histoires mais aussi par ce fond gris inexplicable de leur âme. Ils se soutiennent, s'entraident pour rompre cette solitude inhérente à l'homme, et parviennent malgré tout à créer un semblant de bonheur...

Ce que j'ai moins aimé :

Je pense qu'il peut y avoir une confusion dans les attentes du lecteur : la présentation laisse penser qu'un grand roman d'aventures à la Jack London nous attend, quand finalement, il s'agit plus d'un roman psychologique, une réflexion sur la place de chaque être humain dans une société. L'aventure arrive un peu en arrière plan...

Bilan :

Un beau roman centré sur l'humain...

 

Présentation de l'éditeur : Buchet Chastel

Rencontre avec l'auteur : ICI

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La ville de vapeur de Carlos RUIZ ZAFON

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Dans ces nouvelles aux accents fantastiques, nous retrouvons l'univers onirique de Carlos Ruiz Zafon, nimbé d'une atmosphère mystérieuse, entre ombre et brouillard, avec des labyrinthes, des fantômes, des secrets, un monde à la fois envoûtant et fascinant. Tel un conteur ancestral, l'auteur, maître dans l'art de conter, nous rappelle les pouvoirs de l'écriture et de la création.

"Il raconta, parce que dans ses veines coulait le vin de la narration, et le ciel avait voulu que son expérience eût été de se raconter d'abord à lui-même les choses du monde afin de pouvoir les comprendre et ensuite les conter aux autres, parées de la musique et de la lumière littéraire, car il pressentait que si la vie n'était pas un songe, elle était tout du moins une pantomine où la cruelle absurdité du récit coulait toujours en privé, et qu'il n'existait entre ciel et terre une meilleure ni plus efficace vengeance que de modeler la beauté et l'esprit à coups de mots pour trouver du sens dans la folie des choses." (Le prince du parnasse)

Dans ces pages embrumées, nous croisons de grands noms comme Cervantès, Gaudi, errant dans une Barcelone fantasmée.

A découvrir pour aborder l'univers de cet écrivain notoire, en attendant de lire son roman L'ombre du vent si ce n'est pas déjà fait !

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

Publié dans Littérature Europe

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En descendant la rivière de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

Dans ces douze récits autobiographiques, nous retrouvons les thèmes chers à Edward Abbey : la rivière sauvage qui permet d'accéder à la beauté du monde, beauté qu'il faut à tout prix contribuer à conserver. Les rivières et les canyons doivent être préservés comme des sanctuaires.

En évoquant son expérience personnelle, l'auteur insiste sur l'importance de se fabriquer des souvenirs avec nos sens, de se créer un lieu préservé en nous, qui existe, pour que son mystère et son âme nous sauve.

"La raison principale pour laquelle tant de gens, dés qu'ils le peuvent, s'échappent des villes pour s'en aller faire de la randonnée, du canoë ou du ski dans les espaces sauvages est que la nature offre un goût d'aventure, une possibilité de redécouverte de notre liberté antique, pré-agricole et pré-industrielle. Lorsqu'on s'y aventure de manière primitive, la forêt et le désert, la montagne et la rivière nous offrent une sorte de réminiscence proustienne, certes aussi fugace que superficielle, des riches sensations de notre existence passée, notre héritage d'un million d'années de chasse, de cueillette et d'errance. Cette pulsion élémentaire survit dans nos veines, nos nerfs, nos rêves et nos désirs, réprimée mais non détruite par les vulgaires cinq mille ans de servage agricole, les vulgaires deux cents ans de péonage industriel, que la culture a tenté d'imposer à ce que l'évolution a conçu comme un animal sentant, pensant et épris de liberté. "p 149

Un très beau recueil !

 

Du même auteur : Le gang de la clé à molette  ♥ ♥ ♥ (policier) ; Désert solitaire ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le feu sur la montagne ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le retour du gang ♥ ♥ ♥ ♥ ; Seuls sont les indomptés ♥ ♥ ♥

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Thème du mois de Septembre : Un mois avec Edward ABBEY

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Ecrire son premier roman en dix minutes par jour de David MEULEMANS

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ 

David Meulemans propose un accompagnement dans l'écriture d'un premier roman, en abordant aussi bien l'angoisse de la page blanche que la création des personnages et de l'intrigue. Son principe est simple : créer une habitude d'écriture en s'astreignant à écrire dix minutes chaque jour.

Le point de vue de David Meulemans est intéressant car lui-même est éditeur et reçoit des manuscrits chaque jour, et il anime également des ateliers d'écriture. Sa façon d'aborder le sujet est simple, ludique, et elle éclaire aussi bien le futur écrivain qui souhaite se lancer dans la rédaction, que le lecteur qui pourra mieux saisir la raison pour laquelle il trouve qu'un texte fonctionne ou pas. En dehors du critère du goût, l'auteur présente des pistes objectives comme l'enjeu dramatique et thématique, l'art de la représentation qui précise qu'il faut donner à voir, ne pas dire directement, dire moins et montrer davantage, ou encore faire sentir aussi l'écart entre ce que les personnages disent et ce qu'ils pensent, cette tension inhérente aux dialogues, exemples parmi tant d'autres.

De fait, ce petit manuel est à mettre entre toutes les mains : de ceux qui lisent, ceux qui écrivent, ceux qui rêvent d'écrire, ce qui pensent écrire, ceux qui font semblant d'écrire...

 

Présentation de l'éditeur : Les forges de Vulcain

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Suspendue de Carolyn JOURDAN

Publié le par Hélène

♥ ♥ 

Un mystérieux archer s'attaque à la jeune Ivy dans le parc national des Great Smoky Mountains, la blessant et la laissant suspendue alors qu'elle escaladait une paroi. Phoebe McFarland, infirmière dans la région pressent un drame...

Ce que j'ai aimé :

- La description de la région

- Les relations entre tourisme et habitat naturel sont abordées au travers des problématiques rencontrées par Henry le ranger, et elles sont longuement détaillées !

Ce que j'ai moins aimé :

L'autrice est diplômée de l’Université du Tennessee en génie biomédical et en droit. Elle a été conseillère de la commission sénatoriale américaine de l'environnement. De fait, elle a tendance à s'exprimer avec une précision scientifique un peu trop pointue quelquefois, entrant dans les détails de l'exploitation des ressources naturelles par les groupes pharmaceutiques, si bien que quelquefois son roman ressemble à un essai...

Bilan :

Une alliance entre savoir et fiction un peu bancale à mes yeux ...
 

Présentation de l'éditeur : Editions Diagonale

Out on the limb (Suspendue) a été élu meilleur livre Kindle en 2014 et best-seller par USA Today en 2017.

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Seuls sont les indomptés de Edward ABBEY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥

"L'obéissance est une telle habitude fondamentale dans l'esprit américain contemporain que toute forme de désobéissance est considérée comme une sorte  de folie."

Au milieu des années 50, Jack Burns est un des derniers cow-boys, s'obstinant à parcourir le Nouveau Mexique sur son cheval, aimant dormir à la belle étoile, vivant de petits boulots. C'est un homme de valeur qui est attaché à ses amis, aussi quand il apprend que son ami Paul est incarcéré, décide-t-il de le rejoindre en prison pour qu'ils puissent s'évader ensemble.

Seuls les indomptés marque la fin d'une ère, la fin d'un monde fondé sur la liberté et l'amour des grands espaces : Burns refuse de laisser ce monde derrière lui et défend sa liberté coûte que coûte, quitte à être peu à peu avalé par la modernité. Ce roman mélancolique, très cinématographique invite à vivre selon ses principes.

Présentation de l'éditeur : Gallmeister

Du même auteur : Le gang de la clé à molette  ♥ ♥ ♥ (policier) ; Désert solitaire ♥ ♥ ♥ ♥ ;  Le feu sur la montagne ♥ ♥ ♥ ♥ ; Le retour du gang

Septembre : Un mois avec... Edward Abbey

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Vues sur la mer de Hélène GAUDY

Publié le par Hélène

♥ ♥ ♥ 

Jeanne semble fuir, sept fois elle arrive dans un hôtel ou imagine ce que serait cette fuite. Elle est marquée par l'épuisement, par une fatigue lancinante qui ne donne pas son nom. Il semble que la lassitude soir liée à son couple, ce qui transparait quand elle observe le couple formé par Paul et Cécile, clients de l'hôtel où elle loge. A travers eux, se dessinent les raisons de cette lassitude : le rejet progressif du corps de l'autre, l'attrait pour quelqu'un de nouveau, l'envie d'autre chose, la tentation de la fuite. Partir pour peut-être mieux revenir :

"Se dire qu'on l'a fait, qu'on a essayé et qu'on peut maintenant reprendre le cours de sa vie. Qu'on a intérêt à s'y accrocher parce qu'on sait qu'il n'y existe plus vraiment d'échappatoire. Qu'on l'a déjà épuisée. " p 89

Le thème de la fugue est aussi vue avec certains enfants qui ressentent ce besoin, cette envie de partir vérolée au corps, pour échapper à un sentiment diffus d'insatisfaction, de dégoût.

Un charme diffus s'échappe de ces quelques pages, comme lors d'une parenthèse suspendue entre deux mondes, deux époques, deux choix. Une belle découverte !

 

Présentation de l'éditeur : Actes Sud

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Un indien qui dérange de Thomas KING

Publié le par Hélène

♥ ♥ 

Le Buffalo Mountain Resort complexe immobilier de luxe offre des suites au pied des Rocheuses, suites réservées aux riches citadins et non aux personnes de la réserve. Les Aigles Rouges, activistes s'opposent farouchement au projet. DreadfulWater, indien cheyenne, est appelé dans les locaux luxueux pour photographier un mort retrouvé dans l'un des studios. Le fils de Claire, qu'il fréquente est rapidement désigné comme coupable idéal, membre des Aigles rouges,  mais cette explication ne convient guère à cet ancien flic. Il enquête alors de son côté.

Ce que j'ai moins aimé :

J'ai trouvé l'ensemble poussif, manquant de rythme, je n'ai pas adhéré. A noter que je l'ai lu sur les conseils de Jean-Marc Laherrere qui lui a beaucoup aimé, donc je vous laisse vous faire votre propre opinion...

 

Présentation de l'éditeur : Liana Levi

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